La Culture Elfe Noir

La culture Elfe Noir

Personnalité
La nature vicieuse des Elfes Noirs ou Sombres, comme les surnomment les Humains, est en fait le résultat d’une sélection génétique et d’une éducation très sévère. La plupart des Elfes Noirs n’ont pas de capacité empathique envers les autres races et sont totalement dénudés de conscience. Ils n’ont vraiment rien à faire de personne, mis à part eux-mêmes. Les rares Elfes Noirs qui démontrent la capacité d’aimer sont habituellement considérés comme anormaux, voire même faibles et handicapés. Ceux-ci ne survivent que rarement à l’adolescence. Soit ils sont convertis au courant de pensées de leur peuple, soit ils sont condamnés à fuir pour survivre. Les Sombres sont insatiablement ambitieux et suprêmement arrogants. Dès leur jeune âge, on leur enseigne à ressentir du plaisir dans la souffrance des autres. La plupart d’entre eux se délectent à torturer et à souffrir pour la cause de leur peuple, du moment que cela nourrit leur ambition. Les autres deviennent froids et détachés ou développent un comportement sadique et vicieux. Malgré leur sombre nature, et peut-être même à cause d’elle, les Sombres ont un air irrésistible. La grâce de leurs mouvements et la force de leur volonté font d’eux de puissants dirigeants qui sont aussi attirants que terrifiants.


Cupidité :
Les Elfes Noirs ont une soif insatiable de richesse et de pouvoir, mais ce désir est plus ardent que de la simple avarice. Ils voient la richesse comme un moyen de pouvoir, et le pouvoir comme un moyen de contrôle. Les Elfes Noirs ont besoin de contrôle. Ils ont la nécessité de se sentir autant manipulateurs que manipulés. Durant leur vie, les Elfes Noirs sont emprisonnés dans une toile de mensonges et de trahisons où chaque pas peut être le dernier. Les forts gouvernent sur les faibles. Dans cet environnement turbulent et abusif, les Somres voient le pouvoir et la domination comme des moyens, voire les seuls moyens, de sécurité. C’est en vérité une illusion perpétuée par le fait que même ceux qui atteignent le pouvoir sont paranoïaques, même s’ils refusent de l’admettre et pour une bonne raison: la peur est vue comme une faiblesse et tourne même les plus loyaux alliés en ennemis redoutables et les serviteurs les plus serviles en cupides assassins. La sécurité sera toujours hors de portée des Elfes Noirs.


Haine :
Tous les Elfes Noirs détestent d’une façon ou d’une autre les autres Elfes Noirs. Cette haine est due dans plusieurs cas à l’envie. Un Sombre voyant quelqu’un de plus puissant, de plus intelligent ou de plus sécurisé, le voit automatiquement comme un ennemi. Chacun croit qu’il devrait être le plus important et le plus fort. En effet, tous les Sombres désirent la déification ou l’atteinte du pouvoir ultime. Mais chacun craint que son prochain prouve sa supériorité. Le niveau d’insécurité d’un Elfe Noir est relié indéniablement à sa place dans la société. Quand la culpabilité d’un Sombre dépasse la haine qu’il a pour les autres, il cesse de prendre des risques et ne peut plus augmenter son rang social.


Paresse :
Les Elfes Noirs sont constamment sur leur garde. La fainéantise résulte souvent à un échec. Cependant, ils sont fatigués d’être toujours en alerte. Le désir de pouvoir est une opportunité pour se reposer. Même si plusieurs méditent et participent à de nombreux loisirs, peu savent vraiment ce que signifie se relaxer. Malgré tout, certains Sombres deviennent paresseux et fainéants. Ceux là tombent souvent sous les coups des plus ambitieux qu’eux.


Vengeance :
La colère est le compagnon constant d’un Elfe Noir. Cette émotion est considérée autant normale qu’inévitable, mais la réaction de l’Elfe Noir par rapport à celle-ci se divise en deux camps.
Certains canalisent leur colère et l’utilisent comme un outil: la rage donne alors la force pour persévérer sur les adversaires.
D’autres apprennent que la colère peut être froide et calculée: la cacher donne plus d’opportunités de se venger. Certains utilisent ces deux réactions, selon la situation, mais le résultat est toujours le même: la revanche.
La vengeance est une forme d’art pour les Sombres. Elle peut être immédiate comme elle peut prendre des siècles. Elle peut être longue et douloureuse ou indolore et mortellement rapide. Tous apprécient une vengeance bien exécutée, même s’ils en sont la cible. Il y a autant de saveur à la revanche qu’il y a d’Elfes Noirs. Chacun détermine son style favori à un certain âge, l’utilisant comme une sorte de signature et d’avertissement pour les autres. Certains préfèrent utiliser les techniques de leurs ennemis afin de mettre le blâme sur les autres, mais ceci devient en retour leur propre façon de faire.


Prestige :
Le prestige est synonyme d’estime de soi pour les Sombres. Un Elfe Noir véritablement humble est destiné à obtenir les plus bas rangs de la hiérarchie sociale. La plupart des Sombres agissent souvent comme des brutes pour obtenir ce qu’ils désirent. Ils gardent la tête haute, intimidant et dégradant tout le monde afin de cacher leurs propres peurs et doutes. Tous ce qui touche le sens de prestige d’un Elfe Noir provoque une profonde irritation. Ce ressentiment est souvent la cause des vengeances les plus mortelles.


Naissance:
Contrairement aux autres elfes, les Elfes Noirs sont aussi fertiles que les Humains ou les Orcs. Ils peuvent avoir au-dessus de dix fois le nombre normal d’enfants qu'ont leurs cousins Elfe Blanc. Une femme enceinte de deux enfants ou plus est un cas commun, mais les naissances multiples sont très rares. Seul le foetus le plus fort survit. Lorsqu’un foetus réussit à éliminer un rival, la mère ressent un intense assaut d’euphorie appelé Chad-zak. L’explication de ce phénomène est assez flou. La cause est peut-être purement hormonale ou elle pourrait s’expliquer par un lien semblable à celui que les autres mères Elfe blanche ressentent envers leur enfant naissant. Le processus de naissance en tant que tel est douloureux, mais peu dangereux pour la mère elle-même. Toutefois, une fois l’enfant libéré, la mère ne ressentira pas la monté de plaisir hormonale caractéristique des accouchements des autres races.
En règle générale, les femmes enceintes peuvent trouver la sécurité dans les temples de Shilen tout au long de leur grossesse. Toutefois, après la naissance de l’enfant, le clergé n’est plus responsable de la protection de la mère et elle sera remise à ses bourreaux sans hésiter si celle-ci était pourchassée.


Petite enfance :
Les enfants Sombres ont souvent des pulsions assassines instinctives bien avant d’apprendre à marcher. La progéniture des familles nobles peut être jumelée à un membre plus vieux, mais les enfants sont habituellement placés ensemble dans une crèche commune. Cela facilite l’épuration des plus faibles. Les bébés sont encouragés très tôt à se battre pour leur nourriture ou leur espace vitale et la violence est récompensée. Seuls les plus forts survivent, les autres sont tués ou cruellement sacrifiés. Les femelles Elfes Noires n’ont pas d’affection maternelle et elles ne visitent que très rarement leur progéniture. Les mâles vont parfois voir leurs enfants, mais c’est considéré comme un signe de faiblesse autant chez le père que chez le petit.


Enfance :
Au moment où les enfants atteignent l’âge de 8 ans, ils peuvent marcher et parler facilement. Cet âge est très précoce comparé aux Elfes Blanc. Entre l’âge de 8 à 19 ans, l’enfant est envoyé à l’académie, sous la tutelle des prêtresses mineures. À partir de ce moment, la vie du jeune Elfe est dirigée par un régime strict, renforcé par de sévères punitions physiques. Cela n’a pas autant d’effet qu’on puisse l’imaginer; seuls les brutes, les habiles ou les forts sont parvenus à cette étape de toute façon. Les punitions peuvent causer une douleur intense et laisser des cicatrices, mais ne sont jamais mortelles. L’éducation consiste principalement à l'enseignement de la doctrine religieuse, mais elle inclut également les manoeuvres de combat, la littérature, les mathématiques, l’alchimie, l’histoire naturelle et les habiletés manuelles. Un enfant sur trois est tué par ses compagnons de classe et c’est plus souvent dû à un poignard dissimulé dans l’ombre que d’un accident de combat. Les enfants mâles qui ont le plus d’affinité à la magie sont donnés comme apprentis à un acolyte. Dans les régions dominées par le clergé de Shilen, les filles sont toutes destinées à une éducation religieuse.


Adolescence :
Les Elfes Noires qui sont âgés de 20 à 70 ans sont considérés comme adolescents. Ils seront toutefois considérés comme jeunes adultes jusqu’à l’âge de 80 ans. Malgré ces barèmes d’âge, les Efes Noirs atteignent la maturité très rapidement par rapport aux autres races elfiques et un Sombres de 20 ans est aussi redoutable qu’un ancien. L’extrême compétition des années précédentes est réduite quelque peu. À cet âge, l’emphase est mise sur la recherche d’une place pour le jeune Sombre dans la société. Il doit se trouver un mentor qui lui enseignera les bases de sa future vocation. Le mentor a droit de vie ou de mort sur son élève tant et aussi longtemps qu’il est sous sa tutelle. Même si l’adolescent est encore relié à une école ou une académie organisées, il se doit d’avoir un mentor pour lui enseigner l’intuition et la discipline.
C’est à cette étape cruciale que le jeune Sombre gagne habiletés et expérience, d'autant qu’il devra se construire un réseau de contacts solide afin de pouvoir vivre entièrement indépendant à la fin de son éducation. À ce point, le jeune Sombre attend souvent que quelque chose de terrible arrive à son maître (ou s’arrange pour que ce quelque chose se produise) afin de prendre sa place dans la société. La rivalité entre les apprentis atteint alors son paroxysme, chacun réclamant la position de l’ancien maître. Certains mentors prudents préfèrent toutefois libérer leurs apprentis en leur trouvant eux-mêmes un poste au sein de la communauté.


Âge adulte :
Seulement un adulte sur vingt est considéré noble. Les autres sont des roturiers, mais possèdent toutefois autant de talents et de connaissances que leurs supérieurs de naissance. Les roturiers ne sont pas sujets aux obstacles que Shilen impose à ceux de sang noble, mais ils sont plus sujets à mourir sous les coups de leurs rivaux. Ce sont souvent les marchands, les artisans et les soldats de la société Elfe Noir. Les Elfes Noires sont confrontés tout au long de leur vie à des tests effectués par Shilen, afin de vérifier leur foi et leur puissance. Tous sont testés, mais certains doivent affronter des épreuves particulièrement intenses appelées, les punitions de Shilen. Ces tests sont connus comme des châtiments extrêmes et même les survivants s’en tirent avec souffrance, peur et désolation. Les signes envoyés par la déesse comprennent une augmentation hypersensible des sens, certainement des visions et la terreur d’un événement imminent. Ceux qui reçoivent ces signes sont appelés zwy’il ou candidats. Durant sa vie, le zwy’il subira une série de tests à intervalle régulier. Ces épreuves n’ont aucune autre récompense que la survie. Toutefois, passer ces tests mène à un niveau supérieur dans la hiérarchie, peu importe la voie que le zwy’il poursuit.
Toutes les prêtresses de Shilen sont des zwy’il.


Mort :
Les Elfes Noirs sont quasi immortels. Or, puisqu’ils sont entourés d’un univers hostile et violent, la plupart d’entre eux s’éteignent de mort non naturelle. Contrairement aux Elfes Blanc, ils côtoient la mort tous les jours et y sont totalement indifférents. Ils sont toutefois très peu sujets aux maladies et ne connaissent pas les effets ravageurs du temps. Ils possèdent également un sens de survie supérieur à celui des autres races et leur corps est très résistant aux méfaits de la nature.


Société:
Pour comprendre la société Sombre traditionnelle, il faut savoir que la religion domine la vie de chacun. Shilen est une Déesse cruelle et capricieuse, considérée par plusieurs comme folle. Elle se délecte à regarder ses fidèles comploter l’un contre l’autre afin que seuls les plus forts survivent et la servent loyalement. Le chaos et la destruction sont la nourriture de la Déesse. La faiblesse est condamnée, la trahison et le meurtre sont idéalisés. Il n’y a pas de place pour l’amour, la compassion ou la confiance dans le vocabulaire Elfe Noir et l’amitié est basée principalement sur les bénéfices mutuels ou le combat pour une même cause, jamais sur la crédulité. Toutefois, cela ne signifie pas que les Sombres sont des êtres indisciplinés et imprévisibles engagés dans une interminable guerre civile. Ils luttent toujours pour le bénéfice personnel, mais cette lutte est régie par des règles de loyauté envers le groupe. Même s’ils sont libérés de l’autorité d’une Maison, d’un gouvernement ou d’un royaume, les Elfes Noirs se regroupent en bande. La survie pour ces êtres belliqueux est une question de supériorité numérique, de compagnons d’armes sûrs et de tactiques.

Alchimie :
Possédant une vaste gamme d’ingrédients aussi rares que dangereux, le pays natal des Elfes Noirs est le paradis des alchimistes. La plupart de ces ingrédients se trouvent sous la terre, les autres, uniquement en zone volcanique. Beaucoup d’apothicaires étrangers commercent avec les Sombres pour obtenir des éléments qui sont uniques à leurs pays. Au sein de la société Elfe Noir, les alchimistes les plus respectables sont les empoisonneurs. Les Sombes admirent et craignent à la fois les empoisonneurs talentueux et avec raison: les meilleurs d’entre eux peuvent confectionner des poisons auquel il n’existe aucun remède. Les empoisonneurs Elfes Noirs ont catalogué des milliers d’agents toxiques et ils en trouvent de nouveaux chaque année. Un bon poison est souvent très utilisé et peu parfois jouir d’une popularité semblable à la gloire d’un parfum exquis chez les autres peuples. Plusieurs empoisonneurs gardent leurs talents secrets, mais d’autres deviennent populaires pour une création particulièrement ingénieuse. Ces fameux alchimistes meurent souvent d’un « accident » de laboratoire. C’est ce qui est arrivé au créateur, maintenant tombé dans l’oubli, du poison soporifique des drows.


Alimentation :
Vivant dans un pays peu fertile, les Sombres ont une alimentation peu variée, basée principalement sur la viande et sur la culture souterraine de champignons. Ils cueillent également le rare lichen poussant sur les montagnes flamboyantes et chassent les rares animaux qui vivent en profondeur. La culture de champignon est très importante chez les Elfes Noirs. Au fil du temps, ils élaborèrent de nombreuses recettes pour cuisiner les innombrables variétés de champignons, dont ils sont immunisés à la majorité de leurs toxines. Du vin au ragoût à base de champignon, les Elfes Noirs ont su apprêter cette plante fongique afin de satisfaire leurs goûts raffinés et exigeants. Au nord, certaines régions pratiquent également la pêche et les Sombres font aussi de l’importation pour augmenter la richesse de leur alimentation. Néanmoins, leur cuisine s’avère très épicée. Le sel leur est accessible, mais le sucre, le poivre et d’autres ingrédients communs aux autres cultures leur sont pratiquement inconnus autrement que par importation.


Architecture :
Bien que les bâtiments soit d’une architecture assez commune, surtout à cause de l’instabilité du terrain, qui a poussé les habitants de la surface à mettre l’emphase sur la simplicité, les cités souterraines sont des chef-d’oeuvres époustouflants. Les talentueux contremaîtres et ingénieurs Sombres n’ont pas un attachement particulier avec la roche, telle qu’on le retrouve chez les autres races des profondeurs. Ils ont toutefois réussi brillamment à lutter avec les profonds entendements de la roche, les mouvements souterrains de l’eau et les autres conditions propres aux abîmes. Les ingénieurs Elfe Noirs créent de complexes tunnels en spirale, des ponts de pierre suspendu, des balcons et des contreforts avec un talent exceptionnel. La plupart des villes souterraines sont façonnées à même le complexe réseau de stalagmites et stalactites qui composent les cavernes. Les Sombres savent également fabriquer des ponts suspendus au-dessus des profondeurs qui peuvent s’étirer pour survivre aux tremblements de terre mineurs. Les systèmes hydrauliques sont encore plus impressionnants et plus nombreux. En effet, le sombres sont habiles à recueillir et dévier les eaux souterraines pour leurs usages courants, comme les besoins commerciaux et industriels et le transport des détritus. Le réseau de conduits est creusé à même la roche et se relie à un impressionnant système hydraulique. Les spécialités des Elfes Noirs sont le taillage et le modelage de la pierre dans des formes doucement gracieuses, ce qui touche la construction des portes, des murs et des fortifications ainsi que la manipulation des eaux souterraines. La plupart des Sombres (environ 70%) sauront parfaitement comment ce genre de structures sont construites et comment elles fonctionnent, même s’ils n’ont jamais travaillé sur de telles construction.


Arènes :
Le combat est un art et les Elfes Noirs se distraient habituellement en regardant de bons combats sanglants. De ce fait, plusieurs villes Sombres possèdent une ou plusieurs arènes. Celles-ci sont de toutes les formes et grandeurs. Certaines sont de simples fosses de combat communes aux combats de gladiateurs. D’autres sont formées de grandes stalactites ou stalagmites pour organiser les grandes batailles appelées « le seigneur du pilier ». À ciel ouvert, les dédales semblables à des donjons sont communs et sont magiquement encastrés dans les zones à l’extérieur des villes. Des centaines de milliers d’Elfes Noires viennent assister à ces combats et placer leurs paris sur les compétiteurs. Les combattants de l’arène peuvent être des esclaves, des gladiateurs de carrière, des monstres capturés ou des êtres conjurés. Les arènes aident à assouvir la rage de sang des Elfes Noirs et à éviter qu’ils ne se retournent les uns contre les autres durant les périodes de paix relative.


Cicatrices :
Le tatouage est connu chez les elfes noirs, mais leur peau d’ébène et leur pauvre vision des couleurs en absence de lumière rendent cet art peu pratique. Toutefois, les Sombres créent d’impressionnantes fresques sur leur peau avec des cicatrices. Ils créent ces dessins en coupant soigneusement l’épiderme avec un scalpel, puis font cicatriser la plaie avec un mélange à base de champignons et de sel. Les « tatouages » cicatrisés sont souvent complexes et très imaginatifs. En variant l’épaisseur des coupures, le type de lame et le mélange fongique utilisés, les Sombres peuvent faire varier la taille, la largeur et même la texture des cicatrices. Les maîtres cicatriseurs peuvent même changer, par leurs textures, les traits d’une personne. Les Elfes Noirs se rendent souvent chez les cicatriseurs après une bataille, lorsqu’une blessure ne s’est pas guérie proprement. Après une administration douloureuse, la marque la plus laide peut se transformer en gravure d’une enviable beauté.

Danse :
Les Elfes Noirs excellent e danse. Ils dansent au combat, lors du service religieux, lors de l’union charnelle et même dans la mort. La danse exprime leur don de grâce naturelle et les Sombres tombent inconsciemment dans ses mouvements. Ceux qui sont considérés comme de bons danseurs ne sont pas enviés pour leur art, mais pour leur talent plus élevé que la norme. La danse est appréciée lorsqu’elle tente la libido ou qu'elle extermine les ennemis, et les Sombres croient que les meilleurs danses sont celles qui font les deux.


Esclavage :
L’esclavage est la base de la société Elfe Noir. Les esclaves exécutent toutes les tâches mondaines de nutrition et de maintien des villes et sont considérés comme indispensables. Dans certaines régions, le nombre d’esclaves dépasse largement la population Sombre. Les Humains et les Orcs font souvent du commerce d’esclaves avec les Sombres. Ils ont toutefois appris à se méfier d’eux. Les Elfes Noirs s’inquiètent beaucoup moins de la santé d’un serviteur que les autres peuples esclavagistes. L’esclave n’est pas pour eux un bien commercial ne devant pas être endommagé, mais simplement une paire de main. Si l’esclave est tué, il y en a des milliers d’autres qui peuvent le remplacer. Les esclaves doivent s’écarter devant les Elfes Noirs nobles et ne sont pas autorisés à regarder un Elfe Noir dans les yeux. Les esclaves peuvent porter des armes uniquement lorsque leur maître noble les en a autorisé. Les Humains, surtout les artisans, sont des esclaves précieux, mais sont considérés comme dangereux. Les Sombres mettent rarement les Elfes blancs en esclavage, préférant simplement les massacrer. Les autres races peuvent également faire de bons esclaves, mais leur valeur dépend d’abord de leur servilité, puis de leur puissance. Les esclaves sont habituellement capturés comme prisonniers de guerre ou lors de raids et de pillages. Les Elfes Noires considèrent inacceptable de mettre un membre de leur peuple en esclavage et sacrifient les traîtres plutôt que de les réduire à la servitude.


Fanatisme :
Comme la plupart des sociétés basées sur le mal et la décadence, la culture Elfe Noir prévient les agressions sadiques qui pourraient totalement annihiler leur peuple en concentrant leur rage et leur haine contre un ennemi extérieur. Les Sombres enseignent à leur progéniture à détester tout ce qui vit en dehors des frontières de leur pays, spécialement les Elfes Blancs. Ces derniers sont blâmés pour tous les maux et les injustices que les Elfes Noirs subissent au court de leur longue existence. Aussitôt que l’enfant apprend la douleur, il apprend à détester les Elfes blancs. Les Sombres ne s’unissent que sous la bannière de la religion, où ils transforment leur haine en fanatisme religieux. Ils expliquent tous leurs questionnements par le biais des enseignements de Shilen. Sa doctrine est incontestable et les Sombres s’y soumettent aveuglément. C’est ainsi que la société sombre garde sa stabilité chancelante.


Hiérarchie sociale :
La société Elfe Noir est basée sur une hiérarchie très stricte, composée de groupes et de castes. Les nobles forment les maisons et les autres forment le peuple. Malgré la nature chaotique des Elfes oirs, leur société est rigidement structurée et divisée. Les strates sociales sont virtuellement immuables. Un Elfe Noir peut s’avancer dans sa caste, certainement, mais il ne peut que très rarement la surpasser. Les Sombres cherchent continuellement à augmenter leur position dans la société et aux yeux de Shilen. Si cela vient au dépend de la vie d’un autre, le meilleur prendra le dessus. Cette situation mène même les Sombres les moins puissants à défier les nouveaux venus pour assurer leur sécurité personnelle.
Les Maisons Nobles sont des structures monolithiques et hiérarchisées en fonction des liens du sang. Elles sont dirigées par une matrone, habituellement la prêtresse de Shilen la plus âgée de la famille. Son autorité est absolue et renforcée par les autres prêtresses sous ses ordres (en général ses filles ou ses soeurs).
Toutes les femmes du sang de la mère, dans l’ordre de leur âge, se suivent dans le rang social. Elles n’ont toutefois aucune autorité tant qu’elles ne sont pas majeures et entraînées.
En dessous des filles, viennent les officiers mâles de la Maison: le maître d’arme (chef des guerriers), le magicien en chef et le patron (le consort actuel de la mère matrone). Ces rangs peuvent être combinés et même tenus par ceux du rang traditionnel situé juste en dessous de la hiérarchie: les héritiers mâles de la Maison.
Ces héritiers, fils ou frères de la matrone, obtiennent aussi leur rang en fonction de leur âge. Ils ne sont pas autorisés à regarder le visage des femmes ni à parler à moins qu’on ne leur ait adressé la parole ou qu’ils en soient ordonnés autrement. Ce traitement leur enseigne leur place de subordonnés dans la société Elfe Noir.
Au-dessous des héritiers, viennent les « chefs de guerre » de la Maison (guerriers en charge des patrouilles, des groupes d’attaque et des gardes, sous le commandement du maître d’armes), ainsi que les mages (sous l’autorité du magicien en chef).
Sous les membres « de sang » et les officiels, viennent les guerriers ordinaires, les artisans, les serviteurs et les esclaves.
Bien sûr, tous les titres accordés au sein d’une Maison peuvent être changés à la fantaisie de la mère matrone. Son titre à elle ne se transmet qu’à la mort, souvent provoquée par sa fille aînée. Dans les sociétés qui vénèrent Shilen, c’est un acte mortel que de tuer une matrone qui détient encore la faveur de la Déesse. Certaines d’entre elles règnent pendant des dizaines, voir des centaines d’années, maintenue par leur travail assidu pour garder cette fonction. L’assassinat d’une mère matrone est souvent le châtiment d’avoir perdu les bonnes grâces de Shilen et implique soit une nouvelle administration de la Maison, soit le début de son déclin.


Matriarcat :
La société Elfe Noir est très matriarcale et les femelles sont considérées comme entièrement supérieures aux mâles. La plus basse femelle passe avant le plus important des mâles. On attribue aux mâles les postes de moindre importance comme le métier des armes ou la basse sorcellerie.
Les femmes, elles, commandent les rangs essentiels de la société. Ce sont les prêtresses, habituellement de la sombre Déesse Shilen. Elles ont également la main mise sur le gouvernement, l’armée et le foyer. Utilisant l’intimidation et des moyens de châtiments intenses, elles gardent les mâles soumis et apeurés. Elles sont au sommet de la hiérarchie et gardent jalousement leur pouvoir contre les misérables mâles qui pourraient leur retirer. Leurs homologues masculins, eux, sont des guerriers efficaces, et peuvent même devenir prêtres ou magiciens de pouvoir mineur, appelés acolytes. Hors des communautés Sombres, on les rencontre très rarement sans autorité féminine. Les seuls groupes commandés par des hommes sont soit des streeakh, « escouades suicides », soit des dobluth (proscrits) qui ont rejeté la structure autoritaire traditionnelle de leur peuple.


Musique :
Peu d’Elfes Noirs peuvent admettre avoir des sentiments pour la musique, mais celle-ci fait partie même des âmes les plus sombres. Toutes les mélodies Sombres sont exotiques et semblent même d'un autre monde pour les autres peuples. Au fil des âges, les Elfes Noirs en sont venu à comprendre la formation des cavernes mieux que quiconque et ils arrivèrent à mélanger les éléments musicaux uniques à leur environnement avec les instruments des races mises en esclavage. Leur musique prend souvent avantage des vibrations de la pierre et de l’écho des cavernes. La plupart des compositeurs Elfes Noirs composent de la musique pour les évènements religieux. Ces symphonies sont souvent puissantes et ne peuvent être exécutées que par un groupe d’esclaves spécialement entraînés. Certaines oeuvres religieuses sont longues, comme un doux hululement chanté durant une journée entière. Les Elfes Noirs composent de la musique surtout pour honorer leur Déesse et pour impressionner ceux qui ne font pas régulièrement leur service religieux. Certaines églises particulièrement cruelles composent un type « spécial » de musique. Elles rassemblent un grand nombre d’esclaves, de fidèles et de prêtres dans un mélange de torture et de plaisirs masochistes allant jusqu'aux sacrifice. Une simple prêtresse fait alors office de chef d’orchestre, commandant aux bourreaux d’utiliser leurs talents sur les « chanteurs ». Ce type de compositions est terrifiant et profondément dérangeant pour les spectateurs, sans compter qu’elles se terminent souvent dans une orgie de sang et de hurlements. Il est inutile de rajouter que chacune de ces performances est unique…
Les Elfes Noirs composent également de la musique pour d’autres raisons, mais ils le font peu fréquemment. Elle peut être composée pour les danses et les bals, mais ces chansons datent généralement de plusieurs siècles, voir plusieurs millénaires.


Peinture :
La peinture et les autres représentations planes et en couleur sont peu signifiantes pour les Sombres. Incapables de discerner les couleurs dans l’obscurité avec leur vision nocturne, ils perçoivent la peinture par des teintes de gris. Même si certains sont capables d’apprécier ce type d’art, la plupart préfèrent de loin la sculpture. En effet, peu s’adonnent à ce type de performances à moins de poursuivre un but précis. Tous les siècles ou plus, le concept de la couleur redevient en vogue, et on voit alors apparaître un certain intérêt pour la peinture, mais vraiment peu d’Elfes Noirs deviennent maître de cet art ou gagne un réel talent avec les couleurs. Les pigments sont plutôt rares et au moment où les couleurs sont à la mode, les objets colorés venant d’ailleurs sont très prisés.

Relations extérieures :
Toutes les autres races sont considérées inférieures et sont tout au plus des outils qui doivent être utilisés ou détruits. Les Elfes Noirs appartiennent à la race doyenne du monde et ils le savent. Ils sont fiers et orgueilleux quand ils entrent en relation avec les autres peuples. Ils peuvent faire des alliances avec d’autres races chaotiques, mais ces alliances existent seulement si les Elfes Noirs en tirent un certain bénéfice. Ils n’ont aucun remord à se retourner contre leurs alliés, malgré qu’ils se vantent d’un certain sens de l’honneur.


Sculpture :
Comme la musique, la plupart des sculptures Sombres sont de nature religieuse et les temples gardent sans doute les meilleurs oeuvres sculpturales. Pour les églises et lorsqu’ils font des représentation de leur Déesse, les Elfes Noirs préfèrent utiliser de la pierre très sombre. Les sculpteurs vont très loin pour se procurer du marbre noir ou d’autres minerais facilement malléables. Bien sûr, l’araignée est un thème sculptural retrouvé dans la plupart des oeuvres Sombres. La plupart des maisons contiennent au moins une sculpture en hommage à Shilen et la beauté de certaines dépassent l’imagination humaine.


Torture :
Même si la torture est rarement perçue chez les autres peuples comme un art, les Elfes Noirs prisent hautement celle-ci comme un élément important de leur culture. Des foules viennent assister aux séances de torture des maîtres bourreaux et plusieurs Elfes Noirs étudient dans le domaine. Pour les Sombres, la torture ne signifie pas uniquement causer de la douleur: c’est un acte inné de domination physique et psychologique. Briser la volonté de la victime et contrôler toutes ses actions au-delà de la peur est une expérience rivalisant avec les meilleures orgies hédonistes. Tous les Sombres emploient et admirent les actes de tortures. Ils « brisent intérieurement » leurs esclaves avec un barrage constant de tourments physiques et psychologiques. La brève vie d’un serviteur est marquée de flagellations, de coups et d’os brisés, avec le risque constant que le maître soit dans l’humeur de présider une séance de torture.


Code d’honneur :
Bien que cela puisse sembler étrange, les Elfes Noirs possèdent effectivement un sens de l’honneur. Toutefois, leur perception de cette valeur peut s’avérée très différente de ce que conçoivent les autres peuples. En effet, même si les luttes d’influence sont permanentes, certaines règles se sont imposées d’elles-mêmes. Par exemple, il est proscrit que les conflits armés internes se déroulent en publique, dans les zones dites « civilisées ». Ce système conduit les factions rivales à se livrer à des duels codifiés ou à de véritables guerres dans les profondeurs sauvages de la terre. Un manquement à cette règle entraîne automatiquement l’application de l’impitoyable justice Sombre. Le geste n’est pas puni pour l’acte en lui-même, mais simplement pour la grossièreté de combattre en publique. De plus, au sein de leur caste, les Sombres sont loyaux envers le dirigeant mis en place, tant que celui-ci fait démonstration de son influence. Cependant, cette forme de respect est attribuée au poste et non à l’individu lui-même, qui pourrait changé subitement suite à un complot ou à une disgrâce. Un Elfe Noir intelligent servira ouvertement le dirigeant de sa Maison, tant que cela reste dans le sens de ses propres intérêts et surtout s’il a lui-même un rang élevé. En effet, cela lui procure le soutient de membres plus puissants en cas de conflits internes ou avec une autre Maison. Bien sûr, il saisira toute occasion d’améliorer sa position en fomentant ou en infiltrant des complots pour les dénoncer par la suite, si cela peut lui rapporter. Le leader doit constamment démontrer sa force, car les dirigeants se faisant renversés sont ceux qui se sont révélés faibles et imprévoyants. Le chef du coup de force sera alors considéré comme ayant plus de valeur, jusqu’à ce qu’un nouveau complot l’abatte à son tour. Il est à noter qu’en présence des autres peuples, aucune règle n’est de mise. Les Elfes Noirs ne pensent uniquement qu’à leur bénéfice personnel et la trahison envers un allié est considérée normale.

Le Marcheur des abysses (Abyss walker) :

Une ombre parmi les ombres. Craint des politiciens et hauts dignitaires même chez leur propre race. Guerrier de talents à la technique sournoise. Inconnu parmi les siens et en dehors des siens. Les Marcheurs des abysses sont les plus terribles agents de la société Sombres. Méconnus de tous car personne ne sait ce qu’ils sont et ce qu’il fait leur force. La peur de l’inconnu.

Il demeure le plus ancien véritable guerrier Sombre au sens propre et figuré du terme. Sa naissance arriva d’elle-même. La société sombre étant pendant longtemps basée sur le complot et l’ascension sociale par l’assassina. Les assassins ont donc commencé à émerger contre de l’argent ou pour leur propre ascension. On pouvait trouver tout type en ce temps là. Certains se battant à l’épée d’autres à la dague et certains même avec leurs magies. Avec le temps des organisations se sont formées et ont commencé à faire commerce de leurs talents tandis que certains demeuraient indépendants. Les spécialisations se sont alors multipliées, renseignements, espionnages, assassinas, tortures et même chasse à l’homme sont devenus le lot de ces guerriers de l’ombre. Se battant aujourd’hui exclusivement à la dague car leur entrainement général n’est basé que sur cette arme depuis des siècles. Ils cachent leur identité pour être plus performants et moins repérable bien entendu.

Comment se battent-ils, comment deviennent-ils des Marcheurs des abysses. Un assassin Sombre n’a pas un maître d’apprentissage, il met au point son art de combat seul. Leurs talents en acrobaties, agilité, souplesse, rapidité et détente sont leurs atouts premiers. Caractéristique physique qu’ils développent à l’extrême, ils sont aussi silencieux qu’une brise de vent et savent jouer de leurs environnements pour s’y fondre. Tous aussi malins les uns que les autres car analysant l’ennemi dans ses moindres détails jusqu'à trouver la faiblesse qui pourra leur donner la victoire ils se préfèrent fourbes et sournois. Dextérité sans pareille et esprit aiguisé, la manipulation psychologique et la traque mentale sont également leurs atouts dont ils se servent pour mener leurs adversaires là ou ils le veulent.

Les voies qui s’offrent à eux sont claires et concises. Espion, chasseur, assassin, agent, mercenaire et tous les types de tâche ou métier qui exigent que l’on soit discret.



L'Aîné de Shilen (Shilen elder)

Prêtresse première de la race sombre. Elle prêche la parole de sa déesse et par ses prières devient une mage de soutien magique exemplaire, certainement la plus reconnue dans ce domaine. Ce sont des fanatiques, une éducation religieuse stricte et rudimentaire, alliée à un apprentissage magique qui leur sont propres font d'eux les principaux acteurs de la religion sombre. Ils n'ont ni une grande résistance, ni une grande force offensive car le but n'est pas d'attaquer mais d'aider. Considérée comme les érudits de leur peuple, les plus sages sont appelées Sainte car leur clairvoyance est réputée sans faille dans leurs domaines en tout cas.

L'apprentissage de cet art n'est pas offert à tout le monde. Etre croyant en Shilen et avoir fait preuve de sa totale dévotion en elle est une chose tout simplement obligatoire. Les élèves sont enfermés dans les temples pendant leurs apprentissages et chaque sortie est programmée à l'avance et doit avoir une raison suffisante pour que le maître d'apprentissage l'accorde.



Les Invocateurs de Fantômes (phantom summoner)

Ces mages ne sont pas vraiment des mages. Ils sont l'un des piliers de l'armée Sombre, vu comme des mystiques aux arts de combats étranges et aux invocations horrifiantes même parmi les leurs. On les croit capable de divination ou de vision et même ils seraient capables de parler aux démons. Sur le plan physique et magique ils sont relativement faibles. Mais leurs invocations elles ne le sont guère. Leur magie sert surtout à renforcer les êtres étranges qui les accompagnent qu'ils désignent eux même comme "ombres". Ils sont plus craints que respectés et même parmi les sombres ont leur voue une certaine méfiance. Leur art d'invocation étant jalousement gardé, on ne sait pas vraiment de quoi ils sont capables ni d'où viennent leurs invocations et leurs pouvoirs. On les soupçonne de tous prêter serment de silence justement à cause de cela.

L’apprentissage de cet art exige un maître qui accompagne son élève très longtemps et que cet élève soit fervent de Shilen car elle serait nécessaire aux invocations.

Le Danse Lame (Blade dancer)
Ennemi et adversaire juré du Gladiateur et du Chante Lame, le Danse Lame est l’un des guerriers les plus mystérieux et emblématiques de notre temps. Une rapidité d’exécution ajoutée à une détente et une puissance peu commune, le dit chevalier de Shilen demeure sans nul doute un guerrier charismatique et ténébreux. Les idées extérieures sont très préconçues sur cette discipline que beaucoup considèrent comme mi-guerrière mi-mystique mais où tous s’accordent à lui octroyer une beauté d’accomplissement et une séduction déroutante. Inventeur des séries de pas et de mouvements très précis et chorégraphiés en alliance avec ses lames pour améliorer sa propre force de combat.

La première catégorie et certainement la plus connue est le Danseur Shilénite. Celui-ci se dira chevalier de Shilen au même titre que son homologue templier mais sans les obligations religieuses. Il dira à qui lui demandera que ses danses lui viennent de Shilen car c’est ce qu’on lui a appris à dire tout simplement. Vient ensuite le guerrier pur, qui dira que son art est une expression communicative de son corps transcendé en ses lames, par sa concentration et l’apprentissage de chorégraphies très précises qu’il a lui-même mis au point ou qu’il a appris d’autres Danse Lames. Dans les deux cas, une souplesse et une agilité extrême sont de mises, certains sont presque contorsionnistes et ils auront tous une grâce innée alliée à une légèreté de mouvements rivalisant avec le vent ou l’eau. Ils s’accordent tous à dire qu’une maîtrise parfaite de son corps est nécessaire ainsi qu’une musculature très fine et sèche. Le port des lames jumelles leurs faisant de larges épaules ils compensent leurs manques de constitution par le port d’une armure lourde.

Vitesse de coups aussi ahurissante que puissante alliée à une adresse sans faille, il en arrive à rendre un combat beau par son accomplissement.

Tout le monde ou presque peut devenir Danse Lame. Le temps de leurs apprentissages dépend de leurs talents, et surtout de leurs grâces naturelles. Un Orc par exemple aura énormément de mal à s’y faire, un nain encore plus, les elfes seraient bien adaptés mais un sombre refusera toujours ou presque de lui transmettre son savoir. Les humains seront les plus aptes à apprendre bien que moins performant que les sombres. Un Danseur est en général voire toujours très retissant à enseigner son art, car très souvent il l'aura mis au point lui-même et veut préserver sa « marque de fabrique »



Le Chevalier de Shilen (Shilen Knight)

Chevaliers certes, mais religieux et surtout fanatiques avant tout. Réputés pour leurs résistances énormes alliées à une attaque généreuse ils sont surtout craints pour leurs fanatismes incroyables. Ces chevaliers protecteurs du temple pour les plus expérimentés et soldats de premier ordre en avant garde pour ceux qui le sont moins, leurs connaissances, leurs mentalités et leurs méthodes de combats résident entièrement autour de leur déesse.

les plus vieux chevaliers et les plus puissant furent élus comme protecteurs des Prêtresses qui avaient beaucoup de mal à se faire respecter au temps de l'avènement des sombres. On nomma ses chevaliers les Templiers de Shilen et une véritable hiérarchie religieuse et militaire se mit en place quelques temps après leurs apparation, la religion avec le temps imprégna tous les chevaliers et l’académie d’ailleurs continue de cultiver cela en introduisant des cours de théologique à l’enseignement militaire que vivent les chevaliers.

Quel est cet art de combat. Il est facile de le définir. Les chevaliers suivent un entrainement basé uniquement sur la résistance aux coups et sur la magie Shilenite. Une force extrême mais une frappe médiocre car on leur apprend à se concentrer sur les sorts défensifs avant tout et sur l’invocation des cubics (ces petites lumières offensives) qui est le seul moyen d’attaque concrète qu'ils ont. Ils demeurent néanmoins plus offensifs que leurs cousins elfes car bien plus agressifs. Magnant le bouclier et l’épée les meilleurs sont de véritables murs de pierre très difficiles à déloger. Bien que leurs pouvoirs soient des sorts qu'ils doivent prononcer très rapidement alliés à une concentration qui exigent qu’ils ne fassent aucuns mouvements, il ne s’agit pas de prières à leur déesse comme certain l’imaginent. Les sorts de vol d’essence vitale sont ce qu’ils font le mieux en termes d’attaque et ils sont également très doués pour assommer. Il s’agit donc d’une grande résistance physique alliée à une magie pour compenser leurs manques de puissance d’attaque.

Les chevaliers de Shilen sont forcément sombre ou forcément Shilénite. Guerrier religieux par excellence, les Sombres très refermés par nature n’apprennent pas cela à tout le monde. Les elfes sont proscrits, le reste des races peut l’apprendre et encore, seulement après avoir fait preuve de soumission en la déesse Shilen.



Le hurleur de charme (spellhowler)

Définitivement le magicien le plus offensif qui soit. Les hurleurs de charme sont les mages de guerre Sombre, craints et respectés, que se soit face à d'autres arts magiques ou même à des guerriers on ne pense jamais réussir à le vaincre à coup sur. La magie du vent et de la destruction est son domaine de prédilection, pire encore, il est capable de sacrifier son essence vitale pour gagner en puissance.

Faible constitution et vêtu d'une robe pour plus de rapidité d'exécution cela fait d'eux des forces offensives énormes à distance mais extrêmement faibles aux corps à corps.

Leur naissance est simple et concise, ils sont simplement la conversion des sombres aux chanteurs de sort elfique. Toujours et encore en raison de l'exclusion de tous ce qui venait de leurs cousins.

Son apprentissage exige des années voire des siècles d'entrainements rigoureux pour certains. Les crieurs d'orage sont les plus accomplis d'entre eux et n'enseignent leur art qu'aux plus motivés. De véritables sadiques, le plus souvent, c'est une épreuve aussi mentale que physique.



Sentinelle Spectrale (phantom ranger)

L'un des soldats de base des armées Sombres. Gardiens de leur capitale et de leur matriarche. Ces archers ont une réputation de damnés, et d'être les archers les plus agressifs qui soient.

Leur art découle de l'avant guerre Elfe brun/Elfe. Déjà en ce temps les archers elfe brun étaient réputés moins habiles que leurs cousins mais beaucoup plus violents et puissants. Leur évolution se fit simplement. On ne les considère pas comme des soldats religieux mais bien comme des gardiens. Ils préservent cet air arrogant propre à celui de leur race et certains osent combattre les yeux bandés comme signe de puissance et voyance autre.

Tous peuvent apprendre cet art de combat si l'on a un minimum de connaissance en archerie. Les sombres sont reclus mais les archers sont bien moins peu enclin à enseigner leur art qu'un danse lame ou un chevalier de Shilen. La difficulté est dans l'apprentissage annexe de cet art. Ils connaissent les bois, la discrétion, apprennent à lancer une flèche sans même y réfléchir. Savent reconnaitre les traces de pas et sont capables de pister tels des chasseurs. Leurs talents ne se limitent donc pas au simple fait de tirer à l'arc.

Rapidité et puissance sont leurs devises. Se battant à distance en armure légère, ils sont les terreurs des magiciens incapables de leur faire face.