La Culture Elfique

La culture elfique


Personnalité:
Les sages parmi les sages.
Les Elfes sont de nature empathique, aimable et fondamentalement bon de par leur éducation. Ils sont nés de Shilen qui à cette époque lointaine était encore la Déesse de l'eau. Ils ont une tendance naturelle au pardon et à tendre la main aux personnes dans le besoin. Ils ne sont pas sans sentiment mais ont une grande réserve à en faire démonstration considérant cela comme trop pur et personnel pour être montrer à n'importe qui. Et malgré leur bonté sans égale, leur manque d'émotivité leur donne un air arrogant et hautain pas toujours justifié. Ils sont maître d'eux-même en toute situation, très chauvin et pensent souvent avoir réponse à tout, à cause de leur goût pour les études.


Altruisme:
Les Elfes sont par définition tournés vers les autres. Faire le bonheur autour d'eux fait partie de leur culture et ne demandent en général rien en échange. Telle la nature qui offre ses bienfait sans contre partie ils s'efforcent car la vénérant d'être à son image. Ils ne cherchent pas le pouvoir à tout prix car de toutes les façons leur rang et définit par leur naissance qui les condamne à être ce que leurs parents étaient ou les destinent à faire. Pour respecter cette idéologie de bonté sincère il ne mente jamais et certains disent qu'ils ne savent même pas le faire. Autre que l'entre aide communautaire incroyable dont ils font preuve, beaucoup n'hésitent pas à se mettre en danger pour une cause juste aux yeux de leurs peuples. Un moyen de gagner en considération et en respect en réalité.


Amour :
Les Elfes aiment tout le monde avant de connaître tout le monde, ... Très souvent avec méfiance certes mais jamais avec agressivité préférant comprendre le différent et le régler pacifiquement plutôt que d'anhiler par la force le problème. Même leurs cousins sombres ne leur évoquent aucune haine, bien qu'ayant quelques réserves ils préféreront les convertir plutôt que les combattre. Ils se veulent d'une fidélité à leur compagne sans failles. Un Elfe ne peut aimer qu'une fois dans sa vie et étant immortel avant l'engagement il prendra beaucoup de temps pour se décider.


Tempérance :
Un Elfe reste calme ou essaye de l'être en toute situation. Beaucoup parmi les autres races prennent cela pour de la fainéantise voire de la naïveté mais il n'en est rien. Ils passent des heures, des jours, même des mois à analyser le moindre problème pour trouver la solution idéale. Leur forte tendance au travail sans relâche les rend parfois fermés au monde extérieur. Certains ne se lèvent le matin qu'avec l'idée en tête d'atteindre la perfection dans ce qu'ils entreprennent. Tout comme l'eau il préfère un travail long mais précis et efficace. Préférant laisser parfois couler les choses et faisant confiance au destin et à leur Déesse plutôt qu'en eux-même. Et travailler des années pour atteindre un but ne les dérangent pas. Leur immortalité leur ayant conférée une patience à toute épreuve.


Naissance:
Les Elfes sont très peu fertiles. Ajoutant à cela qu'ils mettent très longtemps à trouver leur compagne ou compagnon, on comprend pourquoi les eEfes sont si peu nombreux malgré leur immortalité. Il n' y a rien de plus précieux chez une famille Elfe que leurs progénitures. Une femme ne peut enfanter qu'une fois, deux dans des cas très rares, on fait donc tout le possible pour que cet enfant arrive à terme dans les meilleures conditions. Les femmes peuvent si elles le désirent être prises en charge par le temple, le temps de leur grossesse, ce temple qui sera aussi chargé de l'accouchement fera tout pour que la mère se sente le mieux possible. Les pères sont très souvent papa gâteau dans l'intimité et père strict et ferme sur la future éducation devant ses congénères. L'enfant à l'annoncement de sa venue est déjà promis à un avenir. Suivant la trace du père si c'est un fils et de la mère si c'est une fille.


Petite enfance:
Jusqu'aux environ de 12 ans, les enfants vivent avec leurs parents, qui font tout pendant moment pour tisser les liens maternels et paternels avec eux. On leur inculque les premières règles de vie, mais avec peu de discipline. Cette période étant surtout faite d'amour pour le petit, on évite de le brusquer. On leur prépare malgré tout dès le début à ses futurs attributions; en lui donnant ses premières habitudes. Étant donné qu'il ne sait ni parler ni marcher durant cette période, les parents en plus d'être très présents, le confit souvent à une «nourrice» qui ne doit presque jamais le quitter. Cette nourrice étant considérée par l'enfant comme une sorte de seconde mère et ce, même jusqu'à l'âge adulte.


Enfance:
Entre 12 et 15 ans, les enfants sont capable de marcher. C'est à ce moment qu'ils sont envoyés dans une des différentes écoles elfique et ce jusqu'à leur 25 ans. On leur y enseigne les bases primaires en quasiment tout ce qui leurs seront utiles. Ces écoles sert également à remarquer les élèves ayant des prédispositions dans une matière. Ils sont à ce moment séparés de leurs famille pour dormir en internat. On leur enseignera, les bases au combat magique ou guerrier selon leur choix, la littérature, les mathématiques, les arts en général et la bien séance. C'est durant cette période qu' ils se feront très souvent leurs futures relations et qui déterminera leurs niveaux de spécialisation.


Adolescence:
les Elfes sont considérés adolescent entre 26 et 90 ans. C'est le moment de leurs premiers pas dans la société elfique. Plusieurs choix s'offrent à eux, à partir de là, même si cela a déjà été choisie normalement. Entrer dans l'académie militaire pour ceux ayant été destinés à cette carrière. Entrer en tant que prêtre mineur dans un temple d'Eva. Entrer à l'école des arts. Ou pour finir suivre le parent à qui ils devront succéder pour apprendre quelles seront leurs tâches. Cette période est très difficile pour les Elfes, car c'est celle ou on leur demandera le plus de travail et d'acharnement. Certains abandonnent au bout de quelques années ce qui a pour cause qu'il se font reléguer aux basses classes sociales.


Age adulte :
Un Elfe est considéré adulte et majeur et l'âge de 120 ans. C'est le moment de récompenser tous ses efforts. Un soldat quittera l'académie et en fonction de ses résultats, durant son parcours, sera nommé à un certain grade, à une certaine caserne, à la garde royale pour les plus méritants. Un prêtre mineur pourra se consacrer à l'étude théologique qui lui plaira, se spécialiser dans la médecine si il le souhaite ou obtenir un plus haut rang dans son temple. Un étudiant en art pourra s'engager dans une troupe de théâtre, ou commencer à vendre ses oeuvres. Les enfants de nobles lignées feront leur entrée dans le grand monde, pouvant obtenir un poste politique plus ou moins important. Très souvent les parents prennent leurs retraites à la majorité de leurs enfants pour leur laisser la place si ils les jugent aptes à le faire.


Mort:
Les Elfes sont immortels. Certains on atteint les 5000 ans même si c'est chose rare. Ces anciens sont considérés d'ailleurs comme les plus sages et on le droit au plus grand des respect, surtout qu'ils sont souvent conseiller a la cour. La mort la plus courante chez les Elfes est la maladie, les accidents domestique ou de chasse, ou bien une bataille. Les Elfes célèbrent le mort comme une fête joyeuse. Ils considèrent que leurs morts vont les rapprocher de leur nature qu'ils aiment tant. Le rituel mortuaire consiste à laisser voguer vers le large le corps du défunt ou ce qu'ils peuvent en retrouver. En le poussant vers le large, Eva Déesse de l'eau serait sensée emporter avec elle dans les océans le mort pour ensuite le réincarner en un élément de la nature.



Société :
La société elfique est basée sur un concept simple. Fait don de toi avant de demander aux autres de faire don d'eux même. Une culture basée sur l'entre aide et le respect des coutumes. Eva est une Déesse bonne et simple. Les elfes s'efforcent de l'être tout autant. Chacun aide comme il le peut ses congénères sans rechigner. C'est néanmoins une société hiérarchisée par un conseil de familles anciennes. Chacune d'entre elles représentant un ordre. Au dessus de ce conseil siège la famille royale qui est plus une représentation du pouvoir elfique que les exécutants et décisionnaires réels. Une noblesse est bien présente, mais son rôle n'est pas de protéger le pouvoir en place ou d'appliquer les décisions royales comme dans la plupart des autres races, mais de représenter la splendeur de leurs peuples ainsi que leurs sagesses. Ils se doivent d'aider ceux qui ont un rang social moins élevé pour leur donner une vie aussi agréable que la leur. En dessous de la famille royale et du haut conseil elfique il y' a les différents ordres mineurs, des Comptes Elfe responsable d'un aspect de la société elfique. Il y'a ensuite le peuple, composé de la classe paysanne très respectée contrairement aux autres nations car elle est la nourricière du peuple. Et au même titre que celle-ci la classe artistique qui est très importante, car elle est chargée de représenter la magnificence culturelle des leurs. Architecte, peintre, chanteur, écrivains et autres poètes sont très convoités dans la gente féminine. La race elfique a donc une hiérarchie très étrange, chacune se voulant supérieure mais servant sa précédente à la fois.


Une armé simpliste:
Malgré des siècles de paix plus ou moins réelle, les Elfes n'en restent pas moins de redoutables guerriers et magiciens. Leur armée a une hiérarchie extrémement simple. Un général guerrier et un général magicien. Ils doivent coordonner ensemble les deux corps d'armées avec le soutien du temple en arrière garde. Les guerriers Elfes ne sont pas de fameux combatants, leurs templiers sont d'une résistance extrème mais avec une faible force d'attaque. Leur vraie force reside dans la magie guerrière. Les magiciens Elfes sont d'une puissance qui n'est plus à prouver.

Le Chevalier du Temple

Fervent croyant et défenseur du culte d’Eva, ce guerrier a pour devoir de veiller à la protection du Temple de son village et des lieux cultes de sa déesse. Au service des prêtres de sa religion, ce chevalier voue une foi sans borne à son culte et se voit initié dès le plus jeune âge au temple du village elfe à deux types de formations conjuguées. L’une guerrière, basée sur un code d’honneur stricte des chevaliers elfes, l’autre religieux, afin que le futur chevalier du temple puisse servir et prôner la religion Evaiste et la culture elfique. Considéré par tous comme le garant et symbole de la mentalité elfe, ce chevalier est un exemple d’honneur de vertu et de courage. Les parents se voient souvent emplis de fierté à l’idée que leur progéniture choisisse de suivre la voie du chevalier du temple, et ainsi incarner à la fois la sagesse, mais aussi la force et l’honneur elfique.

Guerrier de corps à corps, tous peuvent prétendre suivre cette formation rigoureuse, mais bien peu arrivent à être sacrés chevalier. Les qualités pour suivre l’enseignement sont nombreuses et rarement réunies en un seul et même être. La rigueur est plus que jamais de mise, l’entrainement est très dur et la toute première sélection s’opère sur une série de test sur les candidats, mettant à rude épreuve leur condition physique et leur résistance. Par sa sagesse sa force et son dévouement, les chevaliers du temple sont parmi les premiers à pouvoir accéder à un haut grade dans l’armée elfique.

Ces chevaliers sont vus comme les guerriers les plus résistants de leur race. En armure lourde, armés d’un bouclier et d’une épée longue, ils privilégient, à l’image de leur culture, la défense plutôt que l’attaque. Leur capacité à tenir face aux assauts est phénoménale et ne reflète que la dureté de leur formation les ayant mené à une maîtrise d’eux même hors du commun.




Le chante-lame

Même si le chante lame fait parti des guerriers en armure lourde de sa race, il suit un tout autre enseignement que le chevalier du temple. Celle-ci est beaucoup plus axée sur un art que les elfes se donnent plaisir à pratiquer, le chant.

En effet ce guerrier en armure lourde ne se contente pas de se battre avec son épée et son bouclier. Il complète son art guerrier de chants mélodieux agissants comme de véritables bénédictions pour soutenir ses camarades au combat. Ces chants sont uniques et quiconque les reçoit se doit de les considérer comme de véritables présents, témoins du pouvoir protecteur d’Eva. Capables d’augmenter la résistance ou même l’agilité de presque dix combattants autour de lui, le chante-lame par sa seule présence peut souvent faire basculer l’issue d’une bataille en la faveur de ses alliés.

Pour cela, il suit une formation directement dans l’armée elfique, où il apprend en même temps que les chants, à augmenter sa résistance physique (qui reste tout de même moins développée par rapport à celle du chevalier du temple) mais aussi et surtout magique, afin de pouvoir pallier à la plus grande faiblesse de son acolyte le chevalier du temple. Véritable mur face aux assauts magiques, le chante lame conjugue résistance et renforcement des troupes, faisant de lui un allier aussi précieux qu’un ennemi dangereux. Même si son enseignement religieux est moins rigoureux que celui du chevalier du temple, les chants qu’on lui enseigne sont considérés comme sacrés car bénis d’Eva elle-même, et le guerrier peut passer jusque toute sa vie à tenter d’en maîtriser les subtilités.

Lui aussi considéré comme sage et réfléchit, ce combattant se respecte par sa volonté sans borne d’aider et de soutenir ses compagnons. Les prêtres feront souvent appel aux chante lame pour commémorer de leur voix exceptionnelle les évènements importants religieux ou culturels.



La sentinelle d'argent

La sentinelle d'argent est vue par tous comme l’incarnation parfaite de la spécialité la plus ancestrale de la culture guerrière elfique, celui du tir à l’arc. Discipline aussi vieille que la race elle-même, de simple méthode de survie elle est vite devenue un art se transmettant de génération en génération.

Pendant plusieurs siècles d’ailleurs les elfes furent considérés comme ayant les meilleurs maîtres archers du monde. Si nul n’oserait imaginer un elfe ne sachant manier l’arc, c’est parce que le tir à l’arc est considéré comme une base et est de ce fait une discipline obligatoire que tous les guerriers elfes se doivent de pratiquer un minimum. Même si beaucoup d’entre eux semblent avoir des prédispositions à manier cette arme, peu arrivent au niveau d’excellence faisant d’eux des Sentinelles du clair de lune. Plus que les autres enseignements, les maîtres d’arme de cet art vouent une passion et une volonté sans égale à ce que la race elfe reste maîtresse dans ce domaine.

Vu par certains comme un sport, par d’autres comme une vocation, le tir à l’arc est partie intégrante de la culture elfique, et chaque garde épéiste du village est toujours accompagné d’un collègue archer, l’efficacité de cette discipline n’ayant plus à faire ses preuves depuis des siècles. Cet art semble être celui fait pour exploiter toutes les qualités naturelles d’un elfe : pourvu d’un très bon ouï, les doigts fins longs et agiles, la sentinelle d'argent se caractérise par sa grande rapidité et sa dextérité hors du commun. Doté d’une excellente vue, il est aussi doué d’une grande intuition et il n’est pas rare de voir un elfe toucher sa cible du premier coup même à grande distance, certains s'entrainant même les yeux bandés. Ses sens très développés et sa discrétion font de lui un excellent éclaireur et un bon pisteur. Pour se garantir une rapidité et une fluidité de mouvements à toute épreuve, l’archer elfe s’équipe d’une armure légère le laissant libre d’exécuter à loisir des tirs parfois rapides et précis, d’autres fois puissants et concentrés.

Présentes dans chaque corps de l’armée elfique, les factions de sentinelles du clair de lune sont considérées comme une unité d’élite parmi les guerriers légers de leur race. Elles sont choisies et sacrées par un rituel ancestral lors d'une chasse organisée de nuit, sous le clair de la pleine lune...



Le Marcheur de Plaine

Cet elfe se caractérise par son indépendance et son aptitude à s’adapter à n’importe quel environnement hors de son village natale. Doté d’un goût prononcé pour les explorations, ce guerrier en armure légère est avant tout un aventurier, pour qui ses propres limites dépassent même celles de l’horizon. Avide d’escapades et de découvertes, ce voyageur n’en est pas moins un guerrier habile, offensif et meurtrier. Il manie la dague à la perfection, et ses reflexes sont plus vifs et rapides que n’importe quel autre combattant de sa race. Pouvant tuer d’un seul coup bien placé, le marcheur de plaine impressionne par sa dextérité et sa rapidité hors norme, qui, couplé à sa souplesse et son sens de la discrétion en fait un parfait espion ou éclaireur. Il semble connaître les moindres contrées comme sa poche, et on peut compter sur sa hardiesse pour se tirer des plus mauvais pas.

Si son apprentissage de la dague commence dans les écoles guerrières elfiques prévues à cet effet, c’est bel et bien hors du village que cet elfe en manque de liberté pourra véritablement progresser et trouver sa voie, aiguisant son astuce et ses connaissances du monde extérieur. Les marcheurs de plaines les plus doués sont ceux capable de se fondre complètement dans leur environnement, apparaissant ou disparaissant à leur guise et ne faisant qu’un avec leur élément de prédilection : le vent. Ils sont alors appelés les marcheurs de vents ; on en trouve peu au sein du village elfe, ces derniers profitant de leur longue vie pour étancher leur soif d’aventures…

Le prêtre d'Eva

Le prêtre d’Eva est l’incarnation de la foi et de la vertu selon les principes de la déesse Eva. Honorés et respectés de tout le peuple elfique, ils sont considérés comme de véritables de sages et bienfaiteurs. Le prêtre d’Eva symbolise la perfection du mariage entre religion et magie, deux symboles essentiels à la base de la culture elfique. Sa voix plus que jamais écoutée de toute assemblée d’elfe, ses discours appellent toujours à la réflexion, au respect et à la paix. Au sein du temple comme au sein du peuple le prêtre d’Eva a un rôle essentiel de porte parole mais aussi d’enseignant des préceptes de la religion evaiste, comme de la magie curative et de soutien. Les elfes sont d’ailleurs très protecteurs de leur magie curative et le temple se réserve scrupuleusement le droit et le devoir de n’apprendre cette magie divine qu’aux personnes pieuses et méritantes du sanctuaire.

Véritable missionnaire divin, le prêtre d’Eva combat le mal de sa magie autant qu’il prêche, ses qualités sont celles d’un philanthrope toujours dévoué à soutenir les autres, que ce soit par sa générosité ou par la magie. Voix sainte incarnant la volonté elfe de tolérer, d’aimer plutôt que de punir et rejeter, les plus avisés et fidèles prêtres d’Eva se voient sacrés Saints d’Eva, pouvant ainsi siéger au conseil Elfe et influencer sur les décisions les plus importantes de ce dernier.

Bien que sage et souvent fragile d’apparence, le prêtre dispose de plusieurs armes magiques de choix pour chasser les forces maléfiques et soutenir ses compagnons. Toujours vêtu d’une robe enchantée lui garantissant une concentration optimale pour jeter ses sorts, le prêtre compense la pauvreté de son équipement par des sorts rapides et efficaces, pouvant être soit offensif soit curatifs.



Le chanteur de sort

A l’instar du prêtre d’Eva le chanteur de sort est un mage purement offensif. Artiste aussi délicat que méticuleux, ce mage passe tout son apprentissage à tenter de maitriser l’élément sacré d’Eva, celui de l’eau. Comme son homologue guerrier le chante lame, le chanteur de sort exercera la pureté de sa voix, afin que celle-ci chante dans la plus limpide des voix les chants mélodieux et magiques qui commanderont à l’eau de naitre et s’élever pour aller purifier les êtres du mal. Même si ses débuts en magie se font au temple de son village aux côtés des invocateurs et des prêtres, le chanteur de sort ne résiste pas à l’appel de la nature, son élément de prédilection en étant la source. Encore plus amoureux d’elle que ses confrères, le chanteur de sort passe le plus clair de son temps dans la béatitude des forêts, où il s’exerce à unifier sa magie à la nature environnante, afin que ses chants transcendent son âme et lui accordent la concentration nécessaire à ses sorts.

Scrupuleux et appliqué cet artiste-magicien ne connait pas de repos dans sa quête de maitrise de la magie de l’eau, qui souvent le mènera à pouvoir même la transformer en glace. Au service du bien et de l’environnement, il ne faut pas sous estimer la rapidité et la clairvoyance des sorts jeté par un chanteur de sort. Habillé d’une robe l’aidant à se concentrer pour ses incantations, le magicien peut utiliser épée, livre de sorts ou bâton pour exercer son art. Les qualités requises pour maitriser l’élément d’Eva sont le calme, la patience, une rigueur de fer pour travailler sa voix et ses chants, ainsi qu’une volonté sans borne de défendre la nature et ce qu’elle représente. Le chanteur de sort est considéré comme le symbole de la puissance magique elfe, sa présence dans l’armée elfe est jugée indispensable.




L’invocateur élémentaliste

Contrairement aux autres mages de sa race l’invocateur elfe trouve sa force en le lien qui l’uni à la créature qu’il invoque. Magicien dans l’âme, il dédie sa vie aux chimères auxquelles il fait appel pour se battre et leur témoigne un respect égale à s’il s’agissait d’un de ses frères elfe. Son apprentissage peut débuter au temple avec les autres mages mais aussi dans des guildes de magie, où il devra pendant des jours voire des semaines apprendre des formules longues et fastidieuses, nécessaires à l’invocation de créatures mystiques et sacrées, qui partageront sa gloire comme ses douleurs lors des batailles. Une fois la créature invoquée un travail harassant de domptage, dans le plus grand des respects, se fera pendant parfois plusieurs années… Il n’est pas rare de voir un invocateur donner un nom, ou parler à sa créature comme si elle était une vraie personne ; on dit même qu’à force d’amour et de complicité, un langage psychique parvient à se développer entre l’elfe et ses compagnons, ce dernier parvenant à leur dicter ses volontés sans même avoir à parler.

Plus profonde qu’un simple lien de maître à serviteur, l’invocateur et ses compagnons vivent toute leur vie dans le partage et l’échange. L’elfe perfectionnant sans cesse ses magies pour renforcer et protéger ses compagnons, ces derniers obéissant fidèlement à ses ordres et poursuivant ses volontés même lorsque celui-ci est à terre et ne peut plus les protéger.

Comme ses frères magiciens, l’invocateur se bat en robe et peut utiliser les mêmes artefacts de magie que son acolyte chanteur de sort. L’invocateur connaît tout de même plus de magie de soutient et de renforcement pour ses créatures que de sorts offensifs, mais il se concentrera tout de même à connaître des formules d’affaiblissement, très désavantageuses pour l’ennemi. Souvent calme et réfléchi, l’invocateur à tendance à s’isoler dans la nature, seul lieu ou il se sent véritablement bien, en compagnie de ses créatures.