Mémoria Sortis
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Mémoria Sortis

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 [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre)

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Arcanas

Arcanas


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MessageSujet: [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre)   [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre) Icon_minitime2/1/2009, 23:03

(désolé pour le format qui suit, c'est dû à un problème de mise en page de mon logiciel de traitement de texte et je ne sais pas comment y remédier donc vous aurez le texte en plus long et moin large...)

Nom: Seregumarth

Prenom: Arcanas
Age: Plus d'un millénaire.
Culte: Croit en tous les dieux, remercie Shilen mais n'en prie aucun.
Race: Un sombre qui est devenu vampire.

Signe particulier:

Tatouages sombres (scarification): Possède une aile sur chacune de ses omoplates, un pentacle inscrit dans un cercle sur son cœur, une nuée d'arabesques folles descend de sa clavicule gauche jusqu'à son cœur et son épaule comme voulant s'emparer de son âme.
cheveux: Des cheveux pourpres où ça et là se glissent quelques mèches blanches anarchiques.
visage: un nez aquilin, des yeux malicieux, bref un visage charmeur et charismatique mais sans oublier une certaine sauvagerie dans le regard.

Le jour:
yeux: d'un bleu très clair se rapprochant du gris, avec quelques nuances de blanc.
peau: très claire elle aussi se rapprochant plus d'un gris que du blanc. Comme tous les elfes maudits, les sombres.


La nuit:
yeux: des pupilles rouges dont le centre est de couleur topaze.
peau: d'un blanc laiteux presque transparent, parcourut par des veines noires et pourpres.



Chapitre 1:
Famille et dissensions.

Dans un vieux manoir délabré, au milieu de nul part, une petite bougie éclaire faiblement une fenêtre aux vitres cassées. On peut entendre si l'on s'approche, le bruit d'une plume qui gratte sur le papier, un homme écrit, ou plutôt, une ombre. Ses deux yeux rouges luisent dans la nuit et ses deux canines reflètent le peu de lumière de la pièce. Un mince filet de couleur rubis perle d'une de ses canines. Il écrit avec de l'encre rouge, avec, du sang... Au fond de la pièce, des corps éparpillés, du sang à leurs pieds. Il est de dos penché sur son manuscrit et il écrit. Dehors, la lune est... Rouge.

...Mon nom est Arcanas Seregumarth , avant la division des elfes, je m'appelais Arcanas Seregaman. Je vais vous compter l'histoire des elfes, l'histoire du monde...

Je suis né en l'an 66 du calendrier humain. Né jumeau ainé d'une famille elfe appelée Seregaman , littéralement sang béni. Déjà, avant notre naissance, ma famille était en pleine confusion. Une partie désirait continuer la guerre contre les humains, l'autre voulait abandonner et se réfugier dans les forêts elfiques. Âgé de quelques années, je me contentais d'obéir à ma mère, en bon fils que j'étais.

Un jour, mon frère jumeaux Treys et moi étions seuls dans la maison. Soudain nous entendirent des bruits de combats dehors, je conduis Treys dans la chambre et le mit dans le placard. Je savais que personne ne le trouverait là. Malgré ses protestations, je fermais le placard à clef puis la rangeait dans ma poche. Je lui ordonnais
de se tenir tranquille et décidais de me trouver moi aussi une cachette. Les bruits de combats se rapprochaient. Je distinguais des voix féminines et masculines, et je reconnus celle de mère. Je me précipitais vers le bruit des combats. Je courrais dans la maison, évitant tout d'abord les meubles, puis les corps qui jonchaient le sol sans les regarder, de peur d'en vomir. J'arrivais finalement à la zone des combats.


Des elfes se tenaient devant moi. Ils se battaient entre eux. D'une part, je reconnus les uniformes de la garde impériale, de l'autre il y avait des personnes en tenues foncées, bleues presque noires. Les chocs des épées étaient lourds pour moi à cette portée. Je sentais mon âme vaciller à chaque affrontement de fer.

Soudain un gant sombre m'attrapa et m'attira en arrière. Apeuré, je me mis à crier. La silhouette me souleva du sol puis m'emmena dans une pièce à coté loin des combats. Elle portait un masque mais de part ses formes, c'était une femme. Bizarrement elle ne m'était pas étrangère. Elle me posa finalement au sol. Sa voix aussi m'était familière mais avec mon cœur qui battait à toute vitesse, il m'était impossible de raisonner correctement. Elle me dit de me calmer, qu'ils étaient venus nous amener en lieu sur car la résidence ne l'était plus.

Soudain,un crissement d'acier, un sursaut de la silhouette, je reçus quelque chose dans l'œil... Du sang sur mon visage? Est-ce... Mon sang?

Je n'ai pas le temps de comprendre que la silhouette est au sol, une lame en travers du ventre. Un homme se tient au dessus d'elle. Je reconnais mon père dans son armure d'or et d'ivoire. Il essaye de s'approcher mais la silhouette le repousse faiblement du pied. Elle semble vouloir me protéger.

Encore une fois, je ne comprends pas et je suis déjà dans les bras d'une autre de ses silhouettes habillées de bleu foncé. Je tends un bras désespéré vers mon père. Je ne comprends pas, tout va trop vite je veux comprendre! Je bouge trop et mon porteur m'assomme. Mes yeux se ferment sur la vision de la première
silhouette, récupérée par une de ses alliées.




Chapitre 2:
Révélations et mensonges.

Je me réveille dans la pénombre. Une odeur âcre de sang flotte autour de moi. J'essuie les traces du sang séchée de la silhouette qui se trouve encore sur mon visage grâce à mes habits. Je me souviens ensuite d'avoir laisser mon frère dans le placard et commence à le chercher du regard. Alors que je m'agite, je sens quelque chose contre ma
jambe. Je regarde et trouve le corps de la silhouette qui m'avait sauvée des combats. Elle possède un bandage là où un peu plus tôt une épée a perforée son torse. Je m'approche d'elle à quatre pattes. Elle ne porte plus son masque... Je regarde... Et j'y reconnais ma mère... Je suis pris de haut de cœur. Je mets ma main devant ma bouche, croyant voir un cadavre. Mais j'entends une faible respiration. J'approche l'oreille de sa bouche pour sentir son souffle. Mon cœur bat tellement vite, j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine.


-Mère?

Je chuchote de peur de la brusquer. Puis je la secoue légèrement, les larmes aux yeux.

-Mère! Mère!

-Ne pleures pas...

Sa faible voix se fait enfin entendre. Je colle mon oreille devant sa bouche.

-Mère? C'est bien vous? Que se passe-t-il? Pourquoi père vous a-t-il attaqué? Pourquoi étiez-vous avec ses gens masqués...

-Écoute et tais-toi... Tu connais l'histoire des elfes, nous avons été trahis par les humains...

-Oui et...

--Tais-toi! Laisse moi finir... Depuis la trahison des humains, les elfes sont faibles et ont été relégués au rang de dernière race alors que les humains sont devenus les plus puissants. Nous leurs avons tout appris et ils nous ont remerciés de cette façon!

Un spasme la fit cracher du sang et je serrais les dents.

-Récemment, un mage humain nous a enseigné la magie noire, grâce à cette nouvelle puissance, nous allons pouvoir récupérer nos terres et établir l'honneur des elfes en massacrant les humains... Cependant, ton père et sa famille au sang béni préfèrent se terrer dans la forêt de peur de froisser ses maudits humains... Écoute mon fils, la haute prêtresse des bruns est entrée en contact avec Shilen ses derniers temps, notre déesse veut que nous récupérions notre prestige dans le monde. Si ton père m'a attaqué, c'est parce qu'il collabore avec les humains et est à la botte de l'empereur Shunaiman. L'empereur a promit de faire de ton père le Roi des elfes si il l'aidait à récupérer nos forêts. Tu dois l'en empêcher, il doit expier par le sang, le prix de ses péchés et de sa trahison...

Un nouveau spasme plus violent que le premier lui fit vomir du sang. Elle me sourit, caressa ma joue, puis sa main tomba, ses yeux se fermèrent, elle expira une dernière fois l'air de ses poumons et j'entendis le dernier battement de son cœur. Mes dents se serrèrent, mes poings se crispèrent, mes yeux s'embrumèrent. Je sentis un
liquide chaud et acide remonter le long de ma gorge. Je posais mes mains sur le sol en agrippant ce que je pouvais et vomis. Tous les principes d'amour et de bonté que l'on m'avait enseigné, tout était faux. Mon père était un tueur et un traitre à la race. Il avait tué ma mère et avait vendu notre terre. Il devait mourir. Et je le tuerai! La douleur qui sourdrait de mon corps m'emplissait de haine. J'avais mal au cœur et au ventre. Mes doigts et mes ongles
entrèrent dans la chair de mon ventre et je me tordais de douleur en vomissant à nouveau. C'est à ce moment je crois qu'une porte s'ouvrit autant dans mon esprit que dans la réalité. On m'arracha au cadavre de ma mère alors que dans mon esprit, je traçais déjà la route que j'allais entreprendre.




Chapitre 3:

Formation et enseignement.

Cela faisait déjà plusieurs mois que j'avais été recueilli par les elfes bruns, je vivais parmi eux dans leurs forêts et ils passaient la journée dans les grottes autour d'une montagne. J'appris avec eux que la créatrice des elfes n'était pas Eva mais Shilen, à présent déesse des enfers. Ils m'enseignèrent l'alchimie, le travail manuel et légèrement la magie noire mais je n'y étais pas doué. Après s'être occupés de mon éducation religieuse, ils entreprirent ma formation militaire.

Désirant battre mon père avec sa propre arme, je décidais de suivre la formation de chevalier de Shilen. Mon entrainement fût long et dur. Chaque jour, j'encaissais trois cents fois un coup de maillet dans le ventre, donnés par mon instructeur; chaque jour, je donnais cinq cents coups d'épée à une cible imaginaire; chaque jour, je bloquais deux cents fois mon instructeur avec mon bouclier; chaque jour, j'esquivais cents fois son épée; et chaque jour je parais cents fois sa lame avec la mienne. Mon corps était entièrement fait de muscles. Taillé pour le combat, il était couturé de cicatrices et d'ecchymoses. Mais je subissais ma formation en silence.

Vint enfin le jour de l'achèvement de ma formation, à cette occasion, la famille du coté de ma mère qui étaient des elfes bruns, vinrent me reconnaître comme l'un des leurs. On me remit une armure de couleur noire, une arme à la lame sanglante ainsi qu'un bouclier noir. Ensuite on me scarifia le dos et l'on y dessina deux ailes, symbole de divinité car nous servions les ordres de Shilen, notre déesse. Je ne bronchais pas lorsque la fine lame d'argent dessina dans mon dos des arabesques. Je me contentais de serrer les dents.

Encore une fois, je subissais un formatage religieux de ma façon de penser. Les prêtresses de Shilen firent de moi une machine dressée pour tuer. Aux ordres de la société brune. Puis enfin vint le jour de la bataille contre les clairs. Les bruns comptaient prendre Cedefellen la capitale elfique...


Dernière édition par Arcanas le 12/1/2009, 02:12, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre)   [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre) Icon_minitime2/1/2009, 23:38

Chapitre 4:
Massacre et vengeance.

Cedefellen... La capitale des elfes clairs... Devant moi, une grande et longue plaine verte. Derrière, environ un hectare de tentes d'elfes bruns. Au loin le soleil se couche et d'ici cinq heures nous attaquerons la capitale. Les elfes clairs sont au courant de nos plans. J'ai réussi à obtenir des renseignements sur mon père. Il commandera le
troisième bataillon de templier. Il sera donc à l'extrémité ouest du champs de bataille. Et moi je serais au milieu... Peu m'importe si je dois traverser le champs de bataille pour le vaincre. Je suis ici uniquement pour le tuer. Le temps passe, je réfléchis à la meilleure technique à utiliser pour le vaincre et j'aiguise ma lame.


Finalement, un champs funeste s'élève du camps. Des prêtresses de Shilen ont entonné le champs mortuaire, c'est notre heure. Je récupère mon bouclier, mets mon épée au fourreau et me place derrière mon capitaine. On nous parle de ce que nous devons faire, foncer dans les lignes et atteindre le capitale, nous nous servons de fer de lance car nos énormes boucliers augmente notre défense. Je n'en ai que faire, je regarde vers l'ouest. Enfin, les lumières de Cedefellen s'allument, une nuée de torches descend de la cité, et se développe autour de celle-ci. L'attente est interminable...

Le cor qui symbolise le début du combat retentit, je m'élance et double le capitaine. Je crois que je n'avais jamais couru aussi vite. Quelques bruns me dépassent, d'autres ralentissent car devant, un régiment d'archer se prépare à tirer. Je ramène mon bouclier au dessus de ma tête et continu à allure constante. Je jette un coup d'œil
derrière, mon capitaine m'a rattrapé. La balafre qu'il a à l'œil fait de lui un vétéran des combats, aussi je me place à sa hauteur. Au loin j'entends les flèches qui ont été décochées, je m'abrite du mieux que je peux derrière mon bouclier. Les flèches pleuvent sur nous en sifflant, plusieurs bruns tombent au sol, d'autres meurent sur place, je crois qu'une flèche m'a écorché l'oreille mais je n'ai pas le temps ni l'envie de vérifier. Je continue à courir et dévie finalement vers l'ouest. Je m'aperçois que les combats sont déjà engagés de ce coté-ci. La vie de mon père m'appartient. Je m'engage finalement dans la bataille au niveau du premier régiment de templiers d'Eva. J'évite leurs armes et continue à courir dans la direction du troisième régiment.


Blocage, parade, esquive, parade, esquive, blocage, esquive, esquive, blocage, parade, esquive, blocage, blocage, je traverse le champs de bataille en évitant soigneusement de me blesser, ma seule cible est mon père.

Enfin, les uniformes changent une première fois. Je suis passé dans le second régiment de templier. C'est alors que je me fais face... Un moi porte l'armure des clairs et est muni d'une lourde épée à deux mains. Treys... Il est encore vivant et a rejoint les armées de clairs. Je lui souris, il fait de même. Nous nous regardons dans les
yeux. Puis finalement il prit la parole, autour de nous les combats continuent.


-Je te croyais mort...

-Comme tu peux le voir je suis plus vivant que jamais...

-Père s'est très inquiété...

-Après ou avant avoir tué mère?

-Mère est morte d'une attaque de bruns...

-Oh? Je ne crois pas, après t'avoir mis dans le placard j'ai vu père lui planter une épée en travers du corps aussi surement que je te vois aujourd'hui...

-Mais tu as été enlevé toi non?

-Oui, la famille de mère est partisane des bruns, et elle voulait nous mettre en sureté car père est dangereux.

-Père, dangereux?

-A présent ôte toi de mon chemin!

-Jamais!

Je fonçais sur lui, ma lame au clair, il leva la sienne, m'attendant. J'arrivais à sa portée quand il me balança son énorme lame dans les cotes, je fis un pas de coté pour l'éviter et le poussa avec mon épée. Je profitais d'une rupture de sa garde pour m'approcher et lui planter mon épée dans la gorge, c'était encore mon frère et je désirais le faire mourir sans souffrance... Je tendis la pointe de ma lame vers sa gorge, mais il se baissa et me mit un coup de pied dans le ventre. Je tombais à terre et avant que je ne puisse réagir il était sur moi et assena un grand coup verticale de son épée. Je roulais sur le coté et la lame s'enfonça dans le sol. Je me relevais et lui lança mon bouclier au visage, il le reçut sur la joue et chancela, j'en profitais pour lui transpercer le flanc en me rapprochant de lui. Il lâcha son arme et je me retrouvais dans ses bras. Il m'agrippa, il se vidait de son sang sur moi. Soudain il sortit une lame de je ne sais où et me l'enfonça dans la clavicule droite. Je résistais à la douleur, je ressortis mon épée de son
flanc et l'enfonçait dans son cou. Il vomit du sang, puis me lâcha. Il s'effondra au sol, laissant des traces de son sang sur mon armure... Adieu Treys, mon frère jumeau... Tristes circonstances pour se retrouver, mais je ne pouvais pas m'apitoyer sur notre sort à cet instant. Mon but premier est la mort de père, ensuite je pleurerais sa perte...


Mon épée était émoussée, il me fallait une nouvelle arme. Je pris donc l'épée de mon frère, c'était une lame à deux mains mais peu m'importait tant que je pouvais tuer mon père. Je continuais ma route dans le deuxième régiment, dépeçant les fous qui osaient s'approcher de moi grâce à l'épée de mon frère. Elle me semblait légère et très maniable à la fois, serait-ce l'ivresse de la vengeance? Inconsciemment je me mis à danser en décrivant de larges mouvements avec ma lame. Une danse de mort qui faisait tomber mes ennemis. Sans que je m'en rende compte j'étais à présent parmi les templiers du troisième régiment. Je continuais inlassablement ma danse, soudain ma lame s'arrêta sur le bouclier d'un clair. Je le fixais et je reconnus mon père. Lui aussi me reconnut, il m'adressa un regard qui signifiait ''Même si tu es mon fils, ceux qui sont en travers de ma route mourront''. Il parut étonné en regardant l'épée, j'imagine qu'il eut reconnut celle de son fils adoré. Pour le provoquer, je léchais le sang sur la lame, le goût ferreux du sang revigora mes sens et je me préparais à l'attaque, mais un aura bleu entoura mon père, de la fumée sortit de ses yeux et la lame de son épée brilla d'une douce lumière jaune. Il se jeta sur moi et me lança des suites d'attaques puissantes à grande vitesse. J'avais du mal à bloquer ses attaques avec la longue épée, aussi il m'entaillait régulièrement une partie du corps, le flanc, le bras, la jambe, je commençais à chanceler. Pour me sortir de l'impasse, je tentais un large coup au flanc de mon adversaire mais j'avais mal calculé sa vitesse et je reçus un coup d'estoc au cœur. Tout devint noir, il me semblait que je décollais du sol, mon corps semblait se vider, je ne ressentais plus rien, plus de bruits, plus d'odeurs, plus d'images, plus le goût de mon sang et rien autour de mon corps. Seulement une voix, ''Je suis désolé mon fils''...Désolé... Qu'est ce que ça veut dire?



Chapitre 5:
Renaissance et mort.

Mon corps flottait au milieu de nul part... Enfin, mon corps... C'était bien lui et en même temps, je ne pouvais pas le toucher, on aurait dit une ombre, un fantôme. Je me mis debout, je ne sais pas comment je pouvais marcher dans le vide. Au dessus de ma tête si proche et si loin à la fois, une aurore boréale rouge volait dans le néant. Sous mes pieds, des éclairs mauves circulaient d'un bout à l'autre... Quel bout? Il n'y avait rien autour de moi. Aucune limite le noir absolu de tous les cotés. Seulement cette aurore rouge à perte de vue au dessus et ses innombrables éclairs dessous. Soudain elle m'apparut. En la voyant je sus tout de suite qu'il s'agissait
d'elle. Shilen... Je remarquais d'abord le bas de son corps qui était celui d'un serpent, puis je remontais vers ses six bras et enfin vers son visage, si empreint de tristesse et si magnifique à la fois.
Elle me regarda et je vis dans ses yeux que mon heure était venue, je devais mourir. Je ne pouvais m'empêcher de fixer son visage. Il me semblait qu'elle pleurait... Mère pleura-t-elle lorsqu'elle apprendra ma mort? Ah... Mais elle est déjà morte... Vais-je aller la rejoindre? Ca serait bien... Comment est-elle morte déjà... J'ai oublié... Oh... Je crois que c'est père qui l'a tué... Père... Je n'ai pas vengé mère... J'avais promis de le faire... Le tuer... Je n'ai même pas pu lui porter un coup...Je ne peux mourir maintenant! Il me reste une chose à accomplir. Si je meurs, ma vie n'aura servit à rien. Non... Décidement ce n'était pas le moment de dormir! Debout! Debout! Mon corps lève toi et va embrocher celui qui a ruiné ta vie! Tue le! TUE LE TUE LE TUE LE TUE LE!!!!! J'exige sa mort en réparation de sa faute! Il m'a privé d'une mère! TUE LE! Oui! Je le tuerais!
Il me semble que je sentais mon corps bouillir de rage, je fulminais littéralement de haine envers mon procréateur. J'exigeais sa tête! Il me la fallait!
Je regardais à présent Shilen. Mon regard avait sans doute changé car elle me souriait. Je restais impassible devant elle. Je dois vivre! Ceux sont les seuls mots que je me rappel lui avoir prononcer avant que tout ne devienne noir, et en une seconde elle disparu ainsi que les éclairs et l'aurore boréale.


Le noir complet tout autour de moi. Je ne voyais même pas mes mains ni mon corps. Ce noir était tellement dense et profond qu'il en était étouffant mais il était à la fois vaste et sans limite et j'en éprouvait un sentiment de liberté.

Soudain, au milieux de ce noir jaillit des chaines d'or et d'argent. Elles s'enroulaient autour d'une silhouette noire que je n'avais pas perçu jusque là et que j'avais du mal à distinguer tellement elle se fondait dans le noir des environs. Puis les chaînes arrêtèrent de bouger. La silhouette enchainait me rappelait quelqu'un. D'un coup, sans crier gare, elle ouvrit les yeux. Des yeux rouges sang, avec une pupille oscillant entre le rubis et le topaze enflammé. Je me perdis dans la contemplation de ce regard de braise qui me procurait des sentiments anarchiques. Haine, colère, amour, guerre, meurtre, sensualité, passion, vie. Puis il sourit, d'un sourire composé de dents blanches, avec des canines surdimensionnées. Et une voix stridente se fit entendre dans ma tête.

_Puissance tu veux? Puissance tu auras! Laisse moi accéder à ton âme et tu ne le regretteras pas! La vie que tu auras sera la plus remplie de toute. Je te promets que tu ne le regretteras pas. Mais ce sera une vie rouge, comme le sang!

A ce dernier mot, il passa sa langue rouge sur ce que j'imaginais être ses lèvres bien que je ne pouvais rien voir. Il semblait être pressé.

_Allez! Décide toi ou il sera trop tard! Ton essence est déjà presque totalement sortie de son enveloppe corporelle! ALLEZ!!!

Décidément il avait vraiment l'air pressé. Mais il semblait néanmoins être mon dernier moyen de survie. Instinctivement j'acceptais sa proposition en hochant la tête. Il sourit de plus belle.

_Je prends ça pour un oui.

Tout fût noir à nouveau. Puis je revis. Enfin, l'utilisation du verbe voir dans cette condition n'est pas très évocatrice. Avant le passage au noir je voyais les chaînes et l'être aux yeux rouge qui était enfermé puis après ce passage... Je sentais et voyais des chaînes entrelacées sur la totalité de mon corps. Une sueur froide se mit à perler dans mon dos. Je me sentais emprisonné et me mit à gesticuler, de peur que l'on ne met enfermé.

-Houla, doucement, calme toi ce n'est rien il suffit de briser les chaînes pour revenir à la vie.

Je regardais devant moi et m'aperçut, enfin ce n'était pas moi mais le corps que je possédais avant. J'avais le même regard... Enfin nous avions le même regard... C'est dur à expliquer mais en changeant de corps je vis que j'avais le même regard que la créature qui hantait mes ténèbres. Puis je lui obéis. Je concentrais le semblant de force qui me restait et m'évertuait à rompre mes entraves. Les chaînes cédèrent les unes après les autres très facilement. Je regardais mon autre moi incrédule, il me sourit et me désignait le ''ciel''. Alors je regardais en haut et je voyais le véritable ciel. Au dessus de nous, des nuages sombres, un ciel presque noir mais à l'ouest, le soleil se couchait. Je désirais aller voir en haut. Et à cette pensée mon corps s'éleva. D'abord doucement puis rapidement
et enfin à une vitesse folle, surhumaine, au delà de l'imagination
même. Je filais plus vite que l'éclair, plus vite que le temps. A la vitesse de la pensée! Je voyais mon véritable corps. Tellement abimé... Et en un souffle, je le réinvestissais.

Je réintégrais douloureusement mon corps. Je ne sais comment mais ma blessure au cœur s'était refermée laissant une vilaine cicatrice et toutes mes autres coupures étaient déjà guéries. Puis je sentis que mes poumons étaient vide, impossible de les remplir d'air! Prit d'horreur j'agitais bras et jambes pour remonter à la surface, les secondes me parurent une éternité avant que je sorte à l'air libre. Je respirais un grand coup. Et mit ma main sur mon cœur...

Il ne battait pas. Je restais plusieurs minutes immobile, dans le silence de la plaine, en attente du battement de mon cœur. Mais il ne vînt pas. C'est alors je crois que je compris que ce que j'avais vu dans le noir n'était pas un cauchemar mais bien la réalité. J'étais devenu un ''Umarth'' comme on dit dans ma langue, un maudit! Les orcs les appellent ''Sang Froid'' et les humains ''Vampire''. Alors cette race de créature mythique existe... Je croyais que c'était une légende...


Dernière édition par Arcanas le 2/1/2009, 23:47, édité 2 fois
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Arcanas

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MessageSujet: Re: [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre)   [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre) Icon_minitime2/1/2009, 23:38

Chapitre 6:
Vie maudite, vie de sang.

Une légende... Vampire... J'en étais un!

Lentement je repris conscience de ce qui m'entourait et de ce qui s'était passé avant mon séjour dans la demeure de Shilen.

La dissension entre les elfes, bruns et clairs, la guerre entre les deux factions, père qui tue mère, moi qui tue mon frère, mon père qui me tue.

Autour de moi, le crépuscule est là, le soleil plonge entre deux montagnes. L'herbe de la plaine est rouge et je me trouve sur un monticule de cadavre qui a été empilé là pour un soucis de facilité à être incinéré. Soudain, un clair approche, une torche à la main, surement pour brûler nos cadavres. Je me couche et fais le mort. Il s'approche. Encore.

Il n'est plus qu'à trois pas, je me lève d'un bon arrive derrière lui et le temps qu'il se retourne je lui tord le cou et lui brise la nuque. Il s'effondre. Le pauvre n'a pas dû comprendre ce qu'il lui est arrivé.

Je me souviens que jusqu'à récemment j'avais un trou de mémoire sur ce qu'il s'était passé après. Mais maintenant je me souviens. Cela m'avait fortement dégouté mais j'avais bu le sang du malheureux. Je n'étais pas prêt à cela. Aucun vampire n'est prêt pour la première fois où il se nourrit.

Bref, après m'être repus, je jetais son cadavre avec les autres et y mettait le feu. Non sans avoir vidé les poches du clair, trouvant une dague. Puis je partis en direction de Cedefellen.

Je n'avais jamais couru aussi vite de ma vie. Alors que mon cœur ne battait plus, j'étais plus fort, plus résistant, plus rapide et plus agile que jamais. Je fis un essai et m'arrêtais de respirer et continuais à courir. Après dix minutes je repris ma respiration. Je courais encore et si je l'avais reprise, ce n'était pas par manque d'oxygène mais parce que respirer est une habitude pour tous les êtres vivants et que l'on ne la perd pas facilement. Ainsi donc pas de pulsation cardiaque, pas besoin de respiration... Un vampire ne se trahissait pas facilement au niveau du bruit... Bon à savoir... J'arrivais en vue de Cedefellen et me rappelait dans les plans la mention d'une sortie de secours qui se terminait dans un vieux temple. Elle ne pouvait néanmoins pas être utilisable par un seul homme car elle ne s'ouvrait que d'un coté. Qu'à cela ne tienne... Je me dirigeais vers la trappe. En deux minutes, j'étais dans les ruines à la recherche de la trappe. Il me fallut un seul coup d'oeil pour la trouver. Décidément, mes nouvelles aptitudes ne cesseraient pas de m'impressionner.

Avec la dague, j'enlevais la terre et la poussières autour de l'ouverture. Puis je glissais mes doigts et tirais vers moi. Il y avait plus de jeu d'un coté que de l'autre alors je me concentrais sur un coté et finement, dans un crissement, la dalle se souleva, laissant place à un couloir immonde ressemblant fortement à un tunnel d'évacuation
des eaux usées. Je sautais dedans.


Arrivé en bas, ma première impression fût, « Pouah! Quelle puanteur! » la deuxième fût que même après avoir refermé la dalle, j'y voyais assez pour un sombre tunnel dans la nuit. Je me remis à courir en vérifiant que la dague était toujours dans ma ceinture. J'arrivais rapidement au bout, une échelle remontait vers la surface. Je poussais à nouveau une dalle et me trouvais derrière une maison, dans une cour avec deux poules et une brebis. Je me hissais rapidement du trou et remis la dalle à sa place. Puis je décidais de voir les alentours. Je rentrais dans la maison sans réfléchir. A l'intérieur une elfe claire. Je lui souriais. Elle me détailla du regard. Son regard inquisiteur en regardant mes habits se déforma en grimace lorsqu'elle regarda mon visage. Elle s'apprêtait à crier et en une seconde j'étais sur elle et elle n'avait plus de gorge... Je ne souhaitais pas avoir la garde sur le dos et surtout je désirais comprendre pourquoi avait-elle paru effrayée. Après m'être repus de son sang, je me mis en quête d'un miroir et d'habits correctes. Je trouvais le tout dans l'unique chambre à coucher qu'elle semblait partager avec un homme, son mari surement. Je me mis dans un premier temps devant la glace et ce que j'y vis m'étonna. J'avais un teint tellement blanc, tellement laiteux et transparent que j'avais des allures fantomatiques. Mes veines semblaient noirs et pourpres sous ma peau et mes yeux brillaient d'une lueur rouge sanglante qui évoquait le sang, la rage, la guerre et la colère avec une nuance de flamme. Et mes canines étaient disproportionnées. Je comprends pourquoi mon visage lui avait fait peur. Je ressemblais à un de ses démons échappés des enfers pour dévorer les enfants des comptes de fée. Néanmoins quel beau démon...

Je me mis ensuite en quête d'habits passe partout et je trouvais mon bonheur avec une chemise noire, un pantalon en cuir assez foncé, une paire de bottines en cuir à semelle lisse ainsi que des mitaines de laine noire.

Je me regardais une dernière fois dans la glace, remarquant que ça et là dans mes cheveux pourpres étaient apparu des mèches de cheveux blancs. Je me recoiffais et sortis en trainant le corps de la femme. Je le mis dans le souterrain, personne ne le trouverait. Je décidais ensuite de me rapprocher du centre ville, restant dans les coins sombres et évitant la foule. Je ne tenais pas à ce que mes yeux en alerte ne serais-ce qu'un. Je me retrouvais rapidement en terrain familier et tombais sur la demeure familiale. Je décidais d'y rentrer par les toits. Je me glissais dans l'une des ruelles voisines et entreprit mon ascension grâce aux prises des murs. Décidément ce corps était rompu aux travaux d'un voleur ou d'un assassin. Je me retrouvais en un instant sur le toit et aperçut ce que je voulais.La petite fenêtre du grenier de mon ancien chez moi était ouverte comme à son habitude. Je sautais d'un toit à l'autre plusieurs fois avant d'atteindre la petite fenêtre. Je sautais à travers, dague au clair, prêt à égorger un éventuel gêneur. J'atterris sans bruit sur le planché du grenier, l'air était lourd et l'atmosphère dense. Mais personne en vue. Je me déplaçais furtivement prêt de la porte dont le dessous était éclairé, signe que derrière elle, il y avait des bougies et des lampes, et donc de la vie. Je savais qu'elle donnait sur une rambarde et qu'en contrebas se trouvait la pièce principale de la maison. Je n'eus même pas à tendre l'oreille pour entendre la voix de mon père. Apparemment, il était en présence de la dépouille de mon frère que l'on venait de lui rapporter et désirait se trouver seul avec son défunt fils afin de lui accorder une prière. J'attendis que les portes s'ouvrent et se ferment pour qu'il soit seul. Ensuite j'entrebâillais la porte et me glissais par l'ouverture. Mon père murmurait une prière qu'il était le seul à entendre et ainsi il ne prêtait pas l'oreille. Je me penchais par dessus la rambarde et le vit à genoux penché sur le cercueil ouvert de mon frère. Je sautais de l'étage et atterri sur lui, plantant mes crocs dans sa nuque et plaquant mon autre main sur sa bouche. Il sursauta et essaya de se débattre mais quand je commençais à pomper son sang il se tînt tranquille. Je relâchais mon étreinte sur lui, lui laissant assez de sang pour vivre. J'avais encore soif, une soif irrésistible mais j'essayais de me contenir pour le faire souffrir le plus possible. Il gisait par terre aux portes de l'inconscient alors je me mis à susurrer des horreurs à son oreille. Comment j'avais tuer mon frère, comment j'étais revenu à la vie et comment je l'avais traqué. Comment réagirait le voisinage en apprenant que quelqu'un avait été assassiné dans l'enceinte de la capitale elfique. Je n'oubliais pas d'énoncer l'innocente qui m'avait servi de repas. Ses yeux se révulsaient d'horreurs et je souriais sadiquement. Alors il prononça un nom ''Seregumarth'', sang maudit. Et je l'achevais d'un coup de dague dans le cœur. J'y laissais l'arme de mon forfait puis partis par le même chemin qu'à l'allée...

J'étais loin lorsque les corps furent découverts...


Dernière édition par Arcanas le 2/1/2009, 23:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre)   [Validé] Arcanas Seregumarth (vampire sombre) Icon_minitime2/1/2009, 23:39

Chapitre 7:
Seregumarth et trahison

Je ne savais pas où aller. Il semblait que mes yeux rouges et la peau presque translucide de la totalité de mon corps empêchaient tout contact avec les êtres intelligents. Néanmoins je décidais de rentrer parmi les miens. J'atteignais la ville souterraine où nous vivions à la fin de la nuit. Devant l'entrée, les piliers qui servaient de pancarte étaient en cristal et reflétaient mon image je m'attardais à contempler mon reflet. Le soleil n'était pas encore levé. Je me souriais et vis mes canines, il me sembla qu'elles étaient plus petites que précédemment chez la claire. Puis le soleil passa au dessus l'horizon et le l'aube commença. Alors mes yeux redevinrent du bleu qu'ils étaient avant ma
transformation, mes canines redevinrent normales.

Ainsi donc l'apparence des vampires ne se conserve que la nuit... Est-ce que les aptitudes aussi? Je m'élançais en un saut pour atteindre l'entrée, si un brun m'avait vu il m'aurait pris pour un fou mais qu'importe, je m'élançais dans les airs et retombais quelques mètres plus loin... Normal.

Je lissais les habits que j'avais volé, les époussetés et je rentrais dans la ville. Les gardes parurent méfiants, mais je leur donnais mon nom et ils me laissèrent passer. A l'intérieur, la vie me semblait comme sur un tableau. Rien ne bougeait, sous terre, pas de vent, seules les lampes éclairaient et il n'y avait pas âme qui vive. Tous le monde dormais à cette heure. Je décidais de me glisser jusqu'à la demeure que j'avais partagé avec le reste de ma famille maternelle, je me dirigeais vers la porte de derrière pour entrer et j'entendis des voix. Je m'arrêtais, main sur la poignée et écoutais. A l'intérieur deux voix féminines et une masculine.

-Quel bon à rien! Il n'a pas réussi à tuer son père. Vraiment inutile! Persiflais une voix de femme que je reconnus comme étant celle de ma tante.

-Il ne fallait pas envoyer un gosse tuer un vétéran! Qu'espériez-vous en faisant ainsi? La voix d'homme semblait énervée et je ne l'a connaissais pas.

-Nous sommes désolées! L'autre femme qui avait répondu, c'était mon autre tante.

-Il faut vite remédier à cela! Envoyez des assassins tuer le Seregaman! La voix de l'homme suintait de haine et de colère et je décidais de rentrer à ce moment là.

J'ouvris tranquillement la porte, comme si il eut été normal qu'un mort revienne parmi les vivants, ses blessures mortelles cicatrisées en un jour. Je levais les yeux vers les occupants de la salle, comme si j'eus été étonné par leurs présences. Ils me regardaient tous trois ébahis et je pris conscience de mon avantage sur eux. Je
prenais ma pose la plus charismatique, me redressais, bombais le torse, bandais mes muscles et transformais mon visage en un masque symbole de royauté et de puissance. Ils semblèrent intimidés par mon changement d'expression et je vis remuer les lèvres d'une de mes tantes qui commença un ''mais comment est-ce possible tu étais mort!''. Mon cerveau réfléchissait à toute vitesse pour trouver une solution, ''j'ai été laissé pour mort mais j'étais bien vivant'', impossible avec mes blessures cicatrisées.

-Mais comment est-ce possible tu étais mort! Murmura l'une de mes tantes comme je l'avais prévu. Je souriais en mon fort intérieur d'avoir prévu sa phrase.

-Ma tâche n'étant pas accomplit, Shilen m'a permit de revenir parmi les vivants! Voyez! Elle a même guéri mes blessures! Je leur montrais ma cicatrice au corps qui avait été un coup mortel ainsi que la blessure par dague de ma clavicule. Je me délectais de leurs visages déformés entre l'horreur, l'incrédulité mais aucun n'était heureux de me voir. Soudain l'une de mes tantes s'avança vers moi, son visage faussement radieux. Quelle mauvaise comédienne...

-Nous sommes heureux de te voir mon fils, nous avons été profondement chagrinés par ta... Je l'interrompais par plaisir.

-Silence femme! Si je suis ici ce n'est pas pour écouter vos bavardages futiles! Tous parurent choqués par mon revirement d'humeur.

-Je dois tout savoir sur les véritables agissements de mon père et ensuite j'irais le tuer.

-Ton père... C'était un traitre à la race elfe, il comptait vendre nos forêts à l'empereur Shunaiman et.... Je levais la main pour l'interrompre.

]-Les yeux que m'a confiés Shilen voient que tu mens, dit moi la vérité. J'espérais que mon coup de bluff allait marcher car je n'avais aucun moyen de savoir si il disait la vérité ou non. Mais effectivement, mon intuition ne me trompa pas, Shilen était à mes cotés car ils parurent tous décontenancés puis l'homme reprit la parole.

-Très bien, comme je ne peux vous mentir, votre père est en contact avec l'empereur Shunaiman, il désire créer une alliance avec lui contre nous les bruns. Il compte ensuite demander à l'empereur de laisser les elfes en paix dans leurs bois.

-Et où est le mal? Fis-je déconcerté.

-Et bien,cela signifierait la fin des elfes bruns... Shilen ne veut pas ça.

-Vous pensez peut être qu'Eva veut la fin des elfes clairs, cette fin que vous vous efforcez de réaliser? Lui
crachais-je à la face.


-Mais ils ont trahi leur sang face à ses répugnants humains!

-Aurait-il mieux valu qu'ils nous écrasent? Le coupais-je sèchement.

Le sombre se recroquevilla sur lui même. Sans m'en rendre compte, je m'étais avancé vers lui d'un air menaçant et il me semblait déceler de la peur dans ses orbites. Un plan frémissait dans mon esprit.


-Bien...Je vais tuer mon père, si j'échoue, je dévouerais ma vie à vous servir, mais si je réussis, alors vous me servirez tous trois jusqu'à votre mort. Ce marché vous convient-il? Fis-je impérieusement. Ils hochèrent tous trois la tête déconcertés en signe qu'ils acceptaient le marché.

-Je vais donc tuer notre homme, mais vous payerez pour vos mensonges et vos péchés. Je claquais des doigts.

-Voila il est mort. Je leurs souriais calmement et ils restaient pantois, incrédule.

-Commença il est mort?

-Et bien oui, je viens de le tuer, qui a-t-il d'extraordinaire à cela?


-Mais... Mais vous n'avez rien fait! Balbutia l'homme.

Je souriais posément.

-Et bien soit. Je resterais avec vous trois jusqu'à ce que la preuve de ce que j'avance arrive à vos cotés. Je
leur souriais et ils ne savaient plus quoi penser.

Je m'installais tranquillement dans leur maison et attendit. On me servit le repas du soir. Et je mangeais sans toucher à mon verre. Je remarquais que le brun, dont je ne connaissais toujours pas le nom, louchait sur mon verre. Une hypothèse me vint, il avait empoisonné le verre. Qu'aurais-je à craindre du poison avec ce nouveau corps. Le sang ne circulant pas, aucun moyen que le poison ne pénètre ma chair. Je décidais de jouer la comédie.

Après avoir fini mon assiette, j'engloutis mon verre et regardait l'expression de délice qui s'empara de mes deux tantes et du brun. Je les regardais d'un visage interrogateur que je mue lentement en un visage d'horreur, déchiré par la douleur. Je me tordais le ventre pour un effet des plus convainquant puis m'affalais par terre en brisant le verre au sol et pour finir la comédie, je ne bougeais plus. J'imaginais plus que ce que je vis, leurs sourires.

-Saint de Shilen, mon œil! Le voici bel et bien mort! Son rire retentit dans la pièce. Puis une de mes tantes parla.

-Ne faudrait-il pas s'assurer qu'il ne respire plus?

-J'y vais ne bouger pas. Le brun se pencha vers mon visage, je souriais dans mon fort intérieur, ils allaient être surpris. Je veillais à retenir ma respiration, pour ce qui en est du cœur, besoin de rien faire, il était à l'arrêt depuis maintenant une journée. Le brun passa un doigt sous mon nez pour essayer de sentir un souffle puis il colla son oreille contre mon cœur puis contre ma bouche.

-Il est vraiment mort. Son cœur ne bat plus et il ne respire plus. Je choisis ce moment pour entrer en scène.

-Bien sur qu'il ne bat plus, combien de fois devrais-je vous le dire? Tous les trois sursautèrent à ses mots surtout le brun. Je me redressais lentement en souriant tendis que le brun restait accroupi incrédule.

-Ma comédie vous a-t-elle plut? Soudain j'entendis la poignée de la porte tourner et je disparaissais
instinctivement dans l'ombre de la table à manger. Je vis un brun rentrer.


-Le rapport de nos espions... Maître que faites vous accroupi? Mes dames, vous êtes toutes pâles? Vous êtes malades? On croirait que vous avez vu un fantôme? Le brun se redressait.

-Ce n'est rien, j'ai cassé un verre et ses dames ont eu peur que je ne me coupe. Allons se rapport!

-Oui monsieur! Nos espions à Cedefellen nous ont apprit que le Maréchal Seregaman a été assassiné dans sa demeure. Il est impossible de savoir qui est l'assassin mais cette position nous arrange bien. Dans la pièce, les visages étaient livides. Et le brun ressortit. Je me glissais hors de mon refuge. Je sentais que la nuit arrivait, mes crocs me démangeaient. Je pris la parole.

-Qu'aviez vous dit? Impossible? Il est mort et personne ne sait comment... Je crois avoir gagné mon pari et ainsi je peux disposer de vos vies... Je leur souriais, ils me semblaient horrifiés de la puissance qu'ils me prêtaient. Il avait été si simple pour moi de les rouler...

-C'est un coup monté! C'est impossible que vous l'ayez tué d'un claquement de doigt! Il essayait plus de se
convaincre lui même que de me convaincre, c'en était drôle.


-Bien, comme je peux disposer de vous, et que j'ai un petit creux, je pense vous manger...
Un sourire carnassier déforma mon visage et je fondis sur la plus proche de mes tantes, lui plantant mes crocs dans la nuque. Elle s'effondra pendant que mon autre tante hurlait. Je la fis taire d'une bonne gifle qui l'envoya valser contre une armoire. Elle s'effondra, sa nuque formant un drôle d'angle.

-Monstre! Démon! Tu ne l'emporteras pas au paradis! Le brun semblait totalement dérouté et je devais vite en finir avant que les gardes n'arrivent...

-Monstre... Je préfère nettement la seconde appellation... Et effectivement je ne l'emporterais pas au paradis... JE VIENS DES ENFERS!

A ses mots je bondis sur lui et lui arrachais un bout de gorge avec les dents pendant qu'il essayait de se défendre avec du verre brisé... Décidément, l'aristocratie brune ne savait pas se défendre. Je me repus de leurs corps. Mais je n'eus guère le temps de savourer leurs sang que la porte s'ouvrit sur trois gardes. Ils me virent. Tel un démon aux yeux rouges, entouré de corps et de sang. L'expression de leurs regards me divertissait. Ils semblaient, horrifiés, apeurés, incrédules. Comment était-ce possible? Quel était cet être? Puis ils bondirent sur moi.
Je me relevais et leur dédiais un de mes plus beaux sourires sadiques. Je n'eus pas le temps de les frapper. Un être leurs tomba dessus et les égorgea tous trois en une seconde. C'était visiblement un vampire lui aussi. D'origine humaine. Il portait les cheveux blancs courts ainsi qu'une moustache de la même couleur. Il avait, cela va sans dire, une certaine classe charismatique qui imposait le respect. Il me regarda. Je me perdais dans ses yeux d'une immensité incandescente et je compris. Je devais le suivre pour en savoir plus sur moi, sur nous. Sur les vampires...
Je partis donc avec lui, abandonnant tous le reste de ma vie. J'ai passé beaucoup de temps auprès de cette homme, Lord Von Hellman... Plus d'une millénaire mais ceci est une autre histoire...

Enfin, le bruit de la plume qui gratte le papier s'arrète. L'homme se relève, fait craquer les articulations de ses doigts et de sa colonne vertébrale. Il a passé toute la nuit a écrire et le soleil commence à se lever dehors. Une belle journée s'annonce. Quelqu'un toque à la porte et sans un geste, le serviteur entre, s'empare des cadavres empilés dans un coin et sort en les trainant derrière lui... Il pouvait bien emporter les restes peu lui importait. Notre homme passa sa main dan ses cheveux pour recoiffer quelques unes de ses mèches pourpres rebelles puis il sortit de son bureau... Il lui restait un millénaire d'existence à rédiger encore...
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Eharion

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