{BG vampire} Sathaniel Allegheri

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 09/06/2009

Nom : Allegheri
Prénom : Sathaniel
Surnom/Nom actuel : Sion
Race d'origine : Elfe sombre
Race actuel : Vampire
Age d'apparence lors la transformation : 26 ans humains : 172 ans elfe noirs.
Age actuel : 293 ans
Culte : sans réel. Kainiste, éventuellement.
Alignement : Neutre mauvais

Opinion sur les autres races :

Humains : Très nombreux. Nourriture de base. Pas si savoureux de part leur nombre et par habitude, mais le sang est tellement bon de toute manière...

Elfes : Avant, je ne les supportais pas. Maintenant, je les adore. Un sang pareille, millénaire... Hummm !

Elfes noires : Encore meilleurs que les Elfes. Depuis que je n'ai plus cette sensation de remord à les mordre ...

Orcs : La peau dure, ces êtres là. Et puis costaud... Il faut vraiment avoir faim, ou qu'ils aiment se faire mordre, pour que je m'en nourrisse.

Nains : Je n’aime pas me casser en deux. Mais ils sont tellement utiles que si ça peut leur plaire...

Kamaels : On a l'impression de mordre un ange... Mais le sang est drôlement plus puissant chez eux que chez n'importe qui d'autre. A consommer avec modération.

Description physique :

Sathaniel est grand, pour un sombre. Il fait un bon mètre quatre vingt dix ; pour presque 85 kilos. Il a les cheveux relativement longs, blanc, presque platine. Il a presque toujours une mèche stratégiquement placée sur la moitié du visage, quand il ne s’habille pas pour allez en société ou qu’il ne porte pas son masque.

Description psychologique :

Sans être le parfait tortionnaire, Sathaniel se débrouille bien. Il a toujours su comment faire du mal aux autres, c’est instinctif, chez lui, sans compter que la douleur n’est pas forcement physique .... Et le plus drôle, c’est qu’il aime ça. Il a un caractère de mâle dominant assez prononcé, mais aime que ses « victimes » soient satisfaites. Jamais il ne se nourrira de manière violente : non, il préfère associé le plaisir à sa morsure, pour inciter les personnes à revenir vers lui plutôt qu’à le fuir …

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 09/06/2009

Histoire d’être vivant :

Mon enfance est inintéressante. J'ai préféré moi-même l'oublier. On va résumer par « je suis né dans une famille elfe noire qui respecte les traditions. Toutes les traditions. » Et moi, j'aime bien les traditions, mais avec modérations. La vie est un tout. Y'a pas de tout blanc ou tout noir. L'important est de bien gérer les choses. Quand j'en ai eu l'âge, je me suis vite barré de chez moi. M'entendre répéter « Shilen ci, Shilen ça » et que j'allais devenir une fierté pour ma famille commençait à me flanquer la gerbe. Je n'étais pas fort. Je maîtrisais à peine le vent quand je suis parti. Et encore, je le faisais par obligation, non pas par plaisir. Il faut survivre, dehors. Et ce fut bien plus dur que ce que j'imaginais. Le monde dehors est hostile, prêt à te frapper dès que tu baisses ta garde. Mais j'en avais marre de ne pouvoir faire mes choix moi-même et j'étais décidé à ne pas flancher. Comme il fallait vivre, et que je ne savais faire que me battre, quoi que même ça, ce n'était pas très bien, je tuais quand je n'avais d'autres choix, pour avoir de quoi me nourrir. Ou me loger, pour la nuit ou la semaine. Les soucis étant que ça laisse des traces et que parfois, on ne tombe pas sur les bonnes personnes ... Comme ce soir là, alors que je tapais à la porte de cette ferme, pour demander l'hospitalité. J'aurai dû me douter que cette femme était trop belle, trop classe pour vivre dans un endroit pareil. J'aurai dû deviner que le masque noir qu'elle portait n'était pas pour frimer ... Mais quand elle me refusa l'hospitalité que je réclamais ... j'ai quand même envoyé mon sort de vent. Celui qui, en temps normal déchiquetait un être humain sans trop de mal.
On aurait dit qu'elle ne sentait rien. Comme si ce vent n’avait fait que lacérer ses vêtements. Elle me regarda ensuite avec un sourire amusé et me dit « Et après ? » Je fis un bond en arrière pour laisser de la distance, et sous le coup de la panique, prépara une autre boule de vents cinglants. Je ne savais pas qui elle était. Mais elle était forcement très forte. Il faudrait la jouer fine avec elle, pas de doute. Heureusement pour moi, elle avait eu la réaction que j'attendais. Malgré son impassibilité, elle avait dû ressentir quelque chose, car cette fois-ci, elle fit un bond à une vitesse hallucinante, et même si j'avais prévu une attaque, je n'avais pas prévu une telle vitesse. Le coup m'atteignit aux cotes, alors que je tentais d'esquiver. Mais mon piège était en place quand même. La boule de vents que je préparais dans la main gauche n'était qu'un leurre. Je voulais seulement être en contact avec elle ... Ma main droite se posa sur son visage alors que j'incantais mon aura brûlante. Ce sort est très rapide, et très efficaces de près... Mais il eut surtout un étrange effet. Alors que je l'imaginais tomber au sol, seul un bout de ça joue vola en éclat et tomba au sol dévoilant la dentition du type de personne que j'étais en train d'affronter ... Une vampire !

Je n'ai pas pris le temps de plus chercher à comprendre. J'ai fui, rapidement, dans les grands champs de blés qui poussaient à côté. Me rendant compte, mais bien trop tard, que je faisais une cible facile dans la nuit pour quelqu'un qui devait me pister à la chaleur de mon corps, ou au battement de mon sang. Mais même ainsi, je me décidai. Je n'étais pas parti de chez moi pour me laisser mourir ! Quel que soit la puissance de mon adversaire ! J'incantais mes sorts de vents partout autour de moi, pour faire un grand cercle dans le champ, repoussant les tiges de blé presque sec partout autour. Il me fallait faire vite, sauf si elle comptait s'amuser avec moi un peu plus ... Une fois la place dégagée, je me rappelais de la vieille incantation de feu qu'on nous avait appris. De mémoire, ces buveurs de sang craignaient les flammes. Il fallait transformer le champ en brasier pour arriver à m'en sortir. Mon sort partit enfin. J'en incantais d'autres, en cercle, partout autour de moi, pour que le feu prenne vite. Et le feu prit. Il prit même très bien... Tant et si bien que malgré le cercle que 'j'avais prévu pour m'en protéger, la chaleur me parvint et m'étouffa lentement. Je glissais au sol, cherchant mon air, le trouvant, avec peine ... puis sombra dans l'inconscience... j'avais dépensé trop d'énergie magique. Trop couru, eu trop peur. Quand l'adrénaline retomba, mon esprit s'obscurcit et tout devint subitement noir.

A ce moment là, je ne savais pas que c'était mon dernier vrai souffle de vie conscient qui s'échappait de moi.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 09/06/2009

Histoire de morts :

Faible ... je suis si faible... Que se passe t-il ... j'ai faim. Mon corps est vide. Que dois-je faire ... ? Je me surpris à planter une main dans la terre, une main où je pouvais presque sentir des ongles, tel des griffes, vouloir sortir. Et surtout ... le sol était dur, il me semblait. Je pouvais y planter mes doigts sans me faire mal ... ?

Oooouuuhh ... et puis cette faim qui me tenaille... je n'en peux plus. Il faut... que je... me nourrisse !

J'étais devant la porte de la chaumière où j'avais toqué à la porte. Est-ce que j'avais rêvé tout cela ? Est-ce que ma faim me tenaillait tellement que j'étais tombé d'inanition ? Je ne remarquais pas à côté de moi le champ détruit par le feu, ma faim m'empêchait de sentir autre chose que l'odeur dans la chaumière. D'une impulsion je m'avançais, à la force des bras. Il y avait cette si bonne odeur dans cette chaumière... Ce n'est qu'une fois à l'intérieur que je compris ce qui se passait, vraiment. Même si mon corps m'envoyait des signaux que je ne comprenais pas. Un carnage... juste une personne encore vivante. Un adolescent. Je voulus me lever pour savoir si la vampire était toujours là. Mais je ne la trouvais pas. Et mon regard refusait de se détacher de cet adolescent. Je voyais ses veines. Je pouvais suivre le trajet de son sang dans son corps... Voir le cœur battre plus fort, plus vite, alors qu'il me voyait. Pourquoi ne fuyait-il pas s'il avait si peur ... ? Je ne remarquais pas qu'il était attaché sur sa chaise. Mon regard était attiré par une grosse veine dans son cou. Une veine qui semblait véhiculer plus de sang que les autres. Et cette odeur ...

Sans m'en rendre compte, je me ruais sur lui, plantant mes dents dans cette veine. Le sang gicla dans ma bouche qui était sèche... tellement sèche ... le sang la raviva. C'était pas bon, c'était divin. Ce goût, cette chaleur... L'afflux réglé en fonction des battements du cœur ... Quel nectar ! Je bus finissant par aspirer alors le cœur commençait à avoir du mal à battre. Curieux ... Le cœur propulse le sang et en a besoin pour le propulser. C'était étrange ... mais mon corps semblait rasséréné. Je me sentais tellement mieux... tellement bien ! C'était meilleur que tout ce que j'avais pu vivre jusqu'alors. Pourquoi tout le monde ne cherchait pas à se nourrir de sang ? Cela surpassait le meilleur repas, accompagné du meilleur vin... et même le sexe semblait fade, à côté de ce plaisir !
J'abandonnais le cadavre de l'adolescent que je venais de tuer de mes crocs.

- Où est tu ?

Je prononçais cette phrase à voix haute. Pour une raison que je ne saisissais pas, j'étais presque sûr que cette vampire était encore là. Qu'elle avait profité du spectacle de moi, tuant ce jeune. Après tout, elle avait fait de moi ce que j'étais désormais, non ?

Elle sortit des ombres, devenant de parfaitement invisible à tout à fait visible. Quel pouvoir ... Est-ce que je pourrai le développer aussi ?

- Tu es aussi intelligent, qu'habile et doué, Gamin.

Lança-t- elle sur un ton où perçait l'amusement.

- Comment as-tu fait pour t'échapper du piège de flamme où tu étais ?

- Simple. J'ai rebroussé chemin... et est attendu que les flammes se calme pour envoyer mon serviteur te chercher ... en espérant que tu ne sois pas trop cuit, bien sûr.

- Et dire que tu viens de me dire que j'étais intelligent ...

- Ne sois pas trop dur avec toi-même. Tu est le premier depuis plus d'un siècle à avoir réussi à me faire reculer, tu sais ? Ce n'est pas donné à tout le monde de se vanter de cela.

- Est-ce pour ça que... Je suis devenu « ça » ?

- En partie, oui. Tu es surprenant. Tu ne t'es pas laissé gagner par la peur... Tu as su tirer profit de tous tes maigres pouvoirs pour faire reculer une vampire aussi âgée que moi. Et ça... je le respecte. De plus... tu semblais tellement motivé à vivre... Tu n'hésites pas à tuer. A donner tout ce que tu as ... Juste pour survivre ? Je t'ai offert l'immortalité, pour que tu puisses profiter de tes nuits à autre chose que tenter de survivre, Petit. Tu es désormais le chasseur et je suis ta maîtresse. Tu n'as pas besoin de savoir mon nom. Tu ne m'appelleras qu'ainsi. Et tu me suivras, et m'obéiras. Sinon, je transformerai une nouvelle fois ton existence... et celle-ci sera une éternité de douleur, tu peux me croire.

Je n'avais pas grand-chose d'autre de mieux à faire que de la croire, même si cela ne m'enchantait pas. J'avais quitté une prison dorée pour allez dans une prison obscure. Mais désormais... j'avais une autre immortalité devant moi. Et ... le plus grand plaisir qui soit, surtout. Celui de me nourrir de la vie des autres. J'étais désormais un vampire. Et je devais vivre dans la nuit, connaître ce nouveau monde et les lois qui le régissaient... Pour être sûr de m'en sortir.

En quelques mois je compris le bon fonctionnement. Je venais de rentrer dans un clan de vampires. Nous n'étions pas très nombreux, car un paladin particulier semblait vouloir s'en prendre à nous. Je compris que le monde des vampires n'est pas fais pour la morale, mais pour les vices. Quel qu'ils soient. Chacun est prêt à frapper les autres pour asseoir un peu plus sa supériorité. Ma maîtresse accepta de commencer à m'enseigner son art : celui de la manipulation d'ombre. Mais elle refusait d'aller chasser le Paladin de son territoire. Elle disait que ce n'était pas son affaire, n'étant pas la chef de ce clan. Mais elle comptait renverser celui qui était au pouvoir et s'occuper de lui après. Elle attendait juste un nouveau mort dans notre clan pour lever sa petite rébellion.
Elle semblait confiante en elle. Presque trop. Même si j'étais heureux d'être ce que j'étais, je lui en voulais d'avoir réussi à m'enfermer... et de ne pas m'avoir demandé mon avis pour faire de moi un vampire. De plus, maintenant que je commençais à maîtriser les ombres, je savais que mon pouvoir évoluerait, car je m'y entraînais très régulièrement, et surtout en cachette de ma maîtresse. Globalement... elle ne me servait plus à rien. Et je lui en voulais. Que demander de plus à un jeune vampire tel que moi ? Quelques mois plus tard, j'annonçais fièrement à ma maîtresse que j'avais réussi à savoir où habitait le Paladin. Je n'oublierai jamais la correction qu'elle me mit à ce moment-là. C'était la dernière ... Parce que je lui avais désobéi. Elle me frappa encore pour savoir où il habitait, en fin de compte. Vieille peau, va... Ton règne va prendre fin. Je la connaissais assez pour connaître ses points faibles. Elle était sadique, elle aimait faire du mal, de manière physique, mais aussi morale. Le souci, c'est que mon mental à moi ne cédait pas. Même si elle le crut un certain nombre de fois. Et elle était particulièrement fière. C'est donc sous ses coups, que je titillai sa fierté. L'obligeant à croire que si elle tuait le paladin chez lui ... elle pourrait revenir au clan avec sa tête... et prendre tout de suite la place de notre chef actuel. Et plus vite qu'elle ne l'espérait, car le Paladin semblait ne pas avoir fait de nouvelles victimes parmi notre clan, depuis mon arrivé. L'important était de tout suggéré, sans jamais rien dire ... Et elle se laissa convaincre. Elle m'abandonna en sang, dans sa demeure. Vu mes blessures, je ne pouvais pas me lever, ni marcher sans m'être régénéré. Et cela prendrait presque toute la nuit. Je n'avais pas encore ces magnifiques capacités à se régénérer, mais ma « maîtresse » les perdrait bientôt... Et à jamais. Si ce paladin était aussi fort qu'on le disait ... et qu'il avait été prévenu qu'une vampire viendrait sûrement l'attaquer cette nuit, chez lui ... Je n'aurais pas donné chère de la peau du vampire assez fou pour allez le menacer.

A la fin de la nuit, ma maîtresse n'était pas revenue. J'informais notre clan qu'elle était partie affronter le paladin car elle semblait avoir découvert son adresse. Et la nuit d'après, on m'informa qu'elle avait terminé sa nuit, ligotée à un grand poteau de bois avec des bûches sous les pieds, Les flammes détruisant de manière définitive sa carcasse d'immortelle damnée.

Amen.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 09/06/2009

Histoire d’en finir :

C'est avec un sourire aux lèvres que j'expliquais à notre chef que ce n'était pas une grande perte pour lui que ma maîtresse soit morte. Elle comptait le renverser, et donc n'avait eu que ce qu'elle méritait, n'est-ce pas ? Mais je n'étais pas là pour lui parler de ça. J'avais réussi à retrouver l'adresse du Paladin qui avait tué ma Maîtresse. Et malgré la joie que m'éprouve sa mort définitive, je voulais aider notre clan à la venger, elle, et tous ceux qui étaient morts contre lui. Et non, je ne compte pas prendre votre place. Je ne suis pas fou... je suis jeune. Vous ne feriez qu'une bouchée de moi.
Il confia donc la mission à deux de nos plus puissants guerriers, dont l'un d'eux était une femme d'ailleurs. J'étais chargé de rester dehors, devant tuer tout ce qui cherchait à fuir... et prêter main forte à nos guerriers si c'était eux qui sortaient. Moi, cela me convenait parfaitement. Mon rôle était simple et sans risque. De plus, je me faisais bien voir du chef de notre clan. Une merveille.
La soirée se passa comme prévue, nous devions y aller sans bruits et le plus dissimulé possible : le Paladin avait changé de maison. Elle était plus proche de l'église, en bordure de la ville. J'invoquais mes ombres. De toutes petites, qui ne servirait à rien d'autre que d'être mes yeux pendant ce combat. J'en entourais la maison et restais en dehors, une fois que la porte fut fracturée. Un cri s'éleva, plus d'une minute après leur entré. Puis d'autres. L'action commençait enfin... Une violente lumière jaillit de la maison. Le paladin devait toujours être vivant. Faites qu'il ne tue pas nos deux plus puissants guerriers.
Ha... mes yeux d'ombres m'informèrent enfin qu'une petite fille venait de sauter par la fenêtre du rez-de-chaussée. Elle courrait vers le bois. Je m'élançai à sa poursuite, je me retrouvais très vite sur ses talons ... Lorsqu'elle eu une réaction surprenante. Elle s'arrêta. Ce petit bout d'enfant elfe noire n'avait pas peur de moi ... ? Je lui montrai mes crocs, prêt à lui inspirer la terreur qu'elle aurait DU avoir. Mais rien n'y fit. Elle se rapprochait de moi, avec de grands yeux, à la fois mutin et curieux. Je m'agenouillai devant elle, une idée germant dans mon esprit. Aux vues de sa réaction... Il était possible que ça marche... Je la laissais retrousser mes lèvres pour qu'elle regarde mes crocs, ou même jouer avec mon masque de clan. Je réfléchissais trop, et trop vite pour faire attention à de pareille futilité. Je récupérai enfin mon masque, sûr de moi. Il n'y avait plus qu'à espérer que le paladin n'était pas mort. Elle se blottit contre moi comme si la course n'avait été qu'un jeu. Je la soulevais en la prenant dans mes bras comme une mariée ... Car si mon plan venait à se réaliser... Cette petite fille était à traiter comme une princesse. Je rentrai en courant jusqu'à la maison. Pas de flammes. Mais toujours de la lumière, des bruits de combats. Mes ombres m'informèrent que personne d'autres ne s'étaient enfui. Je les renvoyai chez elles. J'allai avoir besoin d'une ombre puissante, qui pourrait tenir ce paladin prisonnier. Car on ne serait pas trop de mon ombre et des deux guerriers pour le maintenir, visiblement. Quand j'entrai dans la maison, il semblait que toute la famille était morte. Sauf le père qui se battait avec une épée faisant une lumière brillante, qui semblait brûler mes deux compagnons à chaque coup. Je brandis la petite elfe noire bien haut devant le père qui la regarda avec des yeux horrifiés. Puis je secouai la tête avec un sourire en me rapprochant d'elle, dévoilant mes crocs. Cela avait suffit pour le déconcentrer assez longtemps. Mes compagnons purent prendre l'avantage sur lui, et lui faire lâcher son épée. N'ayant pas son armure, le Paladin fut rapidement dépassé et, comme j'avais crié à mes deux compères : « ne le tuez surtout pas ! » il fut capturé.

Les deux guerriers avaient été étonnés par mon ton impérieux et autoritaire, c'est pour cela, et uniquement pour cela qu'ils m'avaient obéi. Sur le chemin du retour, nous restâmes cachés aux yeux, transportant le paladin sur les épaules des guerriers. Moi je portais la petite... et leur expliquais à voix basse ce que j'avais décidé, et mon plan. Nous allâmes aussitôt en informer le chef.
Je voulais élever cette petite, jusqu'à ce qu'elle devienne adulte. L'élever pour lui faire comprendre ce qu'est le monde des vampires. Pour l'habituer, la préparer ... Et la transformer devant son père, lui faire tout ce qu'un père ne souhaiterai pas pour sa fille... devant ses yeux.
Le chef accepta : je lui avais fournit l'adresse du Paladin et nous étions revenus victorieux. L'idée de le faire souffrir ... encore plus, lui parut excellente. Il me laissa donc libre de faire comme je le voulais pour ma petite « Lune » comme je la présentai. Les deux vampires qui m'avaient accompagné étaient morts peu après. La lame sainte du paladin les avait visiblement trop brûlé. Et cela ne guérissait pas, faisant même empirer leur état jusqu'à la mort. Je prévins tous les vampires que je croisais que cette petite était désormais MA propriété. Et que nul n'avait le droit de s'en approcher, sans quoi, il subirait la mort sans retour. Personne ne semblait au courant de notre arrangement entre le chef et moi. Et comme le chef ne dit rien lorsque je l'annonçais à l'assemblée... tout le monde crut qu'elle était le cadeau du chef envers moi pour cette mission, et personne ne se risqua à me contredire.

Les années passèrent. J'apprenais à Lune ce qu'il fallait savoir sur le monde vampirique. Je l'aidait à comprendre ce qu'elle deviendrait devenir plus tard, la confortait dans cette image que ce que nous étions était très bien. Je me retenais de me nourrir d'elle de mon mieux et hormis au moment où elle commença à devenir une femme, alors que je ne m'y attendais pas, l'odeur de son sang m'arriva. Sous l'emprise d'un désir fou pour celle qui était sous mon toit depuis plus de 70 ans, je ressentis le besoin de la toucher, de la goûter ... De pouvoir enfin savourer son nectar de vie ... Enfant, elle ne m'affolait pas. Mais son corps s'épanouissait, et mon désir en même temps qu'elle. Je plongeai mes canines en elle savourant lentement un peu de son sang. Elle ne chercha pas à me fuir... Non, je lui avais bien appris ce que c'était ... Et elle y prit même un plaisir certain. Depuis se moment là, lors des périodes ou son sang coule seul, je venais l'initier à des plaisirs adultes qui lui faisait tourner le sang plus vite, avant de la mordre en douceur. Je n'avais plus à me retenir : elle était adulte et me plaisait.
Il fallut aussi que je lui apprenne à se battre avec l'aide d'un autre vampire qui avait commencé à venir me voir après cette fameuse mission. Elle était ambidextre, maniaient deux épées avec une grâce folle, et surtout avait une manière de se mouvoir presque hypnotique : ses danses pouvaient canaliser de l'énergie et la distribuer aux alliés autour d'elle. Le vampire l'aidait avec toutes les notions de combat dont je ne disposais hélas pas. Et un soir où ses règles arrivèrent plus tôt que prévu, le vampire qui l'aidait à s'entraîner s'oublia un peu à sentir l'odeur du sang, devenant doucement, mais sûrement frénétique. Je lui fis la remarque une première fois, qui ne fut même pas entendu. Une deuxième fois qu'il ne sembla pas vouloir entendre. Et à la troisième remarque, il avait commencé de la blesser pour mieux sentir l'odeur du sang, et ce fut mon ombre qui l'empêcha de la mordre. Il essaya de continuer de la mordre, mais mon ombre lui mit un coup qui lui arracha un bout de chair et il se retourna donc pour me montrer ses canines d'un air particulièrement mauvais... Autant que suggestif, à mon goût. Je croisais les bras avec un sourire amusé, délibérément désinvolte, pendant que l'ombre et lui commencèrent à se battre. J'avais en réalité tiré depuis cette position un bout d'os, prêt à le jeter avec un sort, si mon ombre ne s'en sortait pas. Mais mes pouvoirs avaient beaucoup augmenté, en si longtemps. Et mon ombre, aidée par quelques uns de mes soins, le tua, en le déchiquetant, laissant du sang de partout dans la salle d'entraînement, et sur ma Lune... Sur ma petite Lune ... Ce n'est qu'une fois ce combat finit que je m'approchais d'elle, lui susurrant que jamais, jamais personne la toucherait, qu'elle était à moi et rien qu'à moi, sous ma protection et que personne d'autre ne la toucherait : je la protégerait car elle était à moi, et rien qu'à moi ... Je lui léchai ensuite ses plaies, doucement, comme pour la rassurer, et me délecter lentement et à toutes petites doses d'elle ...

Les quelques années passèrent. Lune progressa seule au maniement de l'épée, et devenait meilleure de jours en jours... Et le grand jour arriva enfin. Tellement attendu. Moi, je ne pouvais que me réjouir de ce qui allait se passer. J'avais eu tout ce que je voulais. Le chef de clan m'avait à la bonne. J'avais eu Lune, en avait faites une femme parfaite selon mes critères. Et j'allais en plus humilier le Paladin qui avait tué ma « maîtresse ». Mon vieux compagnon qui m'avait tant aidé ... Rien que d'y repenser me fit sourire. C'était merveilleux. Il m'avait rendu ma liberté et m'avais offert une femme exceptionnelle, qui deviendrait bientôt mienne pour l'éternité. Elle se conduit en parfaite esclave, obéissant au moindre de mes caprices, à chacun de mes fantasmes, sous les yeux de son père ... Pour le clan, c'était le moment de vengeance ultime. Pour moi, c'était mes adieux à une personne qui avait beaucoup fait pour moi ... et le bonjour à ma nouvelle compagne. Au moment du plaisir ultime, je la mordis, m'abreuvant de son sang, jusqu'au bout ... avant de me défaire de notre étreinte et de lui donner un peu du mien. Je savais qu'on pouvait avoir très faim lors de ce passage ... et se fut effectivement le cas. Le paladin tenta de la raisonner, alors qu'elle s'approchait de lui, lui déchiquetant le cou pour s'abreuver des dernières gouttes de sa vie d'avant, de son père ...

Le chef nous quitta ensuite, me rappelant bien qu'elle était désormais sous mon autorité. Ne vous inquiétez pas pour cela, sire. Je vais très bien m'occuper d'elle...

Je m'approchai ensuite d'elle, l'attirant contre moi et l'embrassa pour un baiser langoureux. Ma langue glissa sur ses canines, me coupant, mon sang glissant dans son corps à nouveau, pendant que mes crocs vinrent la mordre elle aussi... nous partagions maintenant un peu chacun du sang de l'autre... Et notre jeu ne s'arrêta pas ici. Non, il ne faisait au contraire que commencer ... Le vrai jeu va être de pouvoir enfin sortir dehors ... Libre de tout engagement, désormais. Libre de vivre comme des morts, libres pour l'éternité ...

Après correction orthographique je valide Wink

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 09/06/2009

Je vais avoir besoin d'aide, alors ... T_T

Admin Nombre de messages : 1068 Date d'inscription : 10/12/2008

Bonjour Sathaniel,
J'ai surligné les fautes Wink

Bon courage Smile

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 09/06/2009

Merci, tu es un ange.
Normalement, j'ai tout corriger. Par contre on dit bien " un souci, des soucis ". ^^

C'est tout bon pour l'orthographe =) Pour le BG en lui-même, j'ai pas cru voir de problème... Juste à attendre la validation d'Eharion Wink

Bon, ben... Validé comme vampire metuselah Wink

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