Nom : Bilichildis.Prénom : Malvina.
Age : 17 Printemps.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Culte : Maphr, la respectant pour tout ce qu’elle offre à travers la terre nourricière.
Alignement : Loyal Neutre.
Description physique : De petite taille (moins d’1m60), athlétique, à première vue inoffensive (plutôt qualifiée de « mignonne petite fillette »), avec un étrange symbole gravé derrière son oreille gauche ressemblant à ceci =) .
Caractère et moralité : Gentille mais têtue et coriace, prête à tout pour réussir ce qu’elle entreprend sans l’aide d’un homme.
But : Devenir une guerrière aguerrie n’ayant nul besoin d’un homme pour la protéger.
Avis sur les races : On lui a appris à se méfier des Sombres et des Orcs, et à glorifier les Etres de Lumières et les Chevaliers, défenseurs de la justice et de l‘ordre. Depuis son départ, elle a décidé de renier ces enseignements et de ne se fier qu’à son instinct.
Histoire :
Malvina, fille unique d’un couple de paysans, dans les environs de Dion, grandit choyée par ses parents. Dès son plus jeune âge, elle aida sa mère pour les travaux domestiques : elle développa un certain savoir-faire pour ce qui était de la cuisine et de la couture.
Petite fille pleine d’entrain, elle aimait à vagabonder dans les champs de son père, le regardant s’occuper amoureusement de la terre, et s’émerveillant de voir combien elle le lui rendait bien.
Curieuse de tout, elle discutait des heures avec sa mère, et assommait son père de questions sur le pourquoi du comment de son travail de paysan.
Devenue une jeune fille d’une douzaine de Printemps, sa mère lui permit de se cultiver auprès de dry siens et de prêtres dans la ville. Elle n’en ressortit que plus habile encore, capable maintenant de soigner les plus simples blessures. Malgré l’éducation des prêtres vouant un culte à Einhasad, elle restait fidèle à Maphr, la considérant comme « la déesse des simples » comme elle et ses parents.
Ce fut durant ces années d’apprentissage qu’elle rencontra ses premières amies : Blanche et Gisla. Ensemble, elles concoctèrent les farces les plus inventives pour embêter les garçons qu’elles côtoyaient. Elles les trouvaient stupides, vaniteux et inutiles.
Après plusieurs de leurs farces, qui leur coûtaient des heures de copie, les parents de Malvina mirent un terme à son apprentissage. Agée bientôt de 17 Printemps, ils la déclarèrent en âge d’être mariée.
Lors de leur dernière nuit ensemble, les trois compères se promirent de ne jamais vivre sous le joug d’un garçon idiot choisi par leur parents : elles rêvaient, comme toutes les jeunes filles, de valeureux chevaliers servants mais, ne se déclaraient pas moins libre de leurs décisions.
Elles scellèrent leur pact en se gravant un étrange symbole derrière l’oreille gauche, sa signification restant un secret conservé en leurs cœurs.
De retour chez elle, Malvina essaya de convaincre ses parents de ne point la marier à un inconnu : elle voulait le choisir elle-même et surtout, se marier quand elle en aurait envie. Ils eurent leur première dispute. Ils avaient déjà choisi son futur mari, rencontré ses futurs beaux-parents et décidé avec eux de la dot. Il était hors de question de marchander : elle serait mariée le jour de ses 17 Printemps.
Désespérée par l’attitude de ses parents, Malvina se sentait trahie. Elle qui les aimait, leur faisait confiance… ses propres parents prêts à la vendre ni plus ni moins à un inconnu! Elle n’en revenait pas. Repensant à son pacte, elle décida de quitter ses parents, sa maison… sa vie toute tracée et sécurisante pour partir à l’aventure. Encore déboussolée et effrayée de ce qu’elle avait décidé (c’est plus facile à dire qu’à faire comme on dit), elle attendit quelques temps encore.
Elle prétendit s’être finalement rangée aux ordres de ses parents. Soulagés, ceux-ci ne se doutèrent de rien et continuèrent les préparations du mariage.
Ce fut donc avec horreur qu’ils découvrirent la chambre vide de leur fille, le matin de ses 17 Printemps, avec pour toute explication un bout de parchemin, sur lequel étaient griffonnés ces quelques mots : « Je ne puis me plier à vos intentions. Votre bien-aimée fille, Malvina. ».