[Elfe Noire] Zejabel

Partie I:


Les Sombres s'impatientent.

Dans la cour d'une demeure, se joue un spectacle, réservé à quelques privilégiés. Quelques Dames et leur compagnon, des enfants de bonne naissance, et quelques chefs militaires. Fêter Shilen est un prétexte à cette scène plantée entre deux colonnes de pierre noire, et aux artistes qui y défilent.

Quelques musiciens se trouvent au pied de l'estrade, face à la petite assemblée. Ils accompagnent les danseurs et jongleurs sans les regarder, la musique se joignant aux gestes dans une chorégraphie soigneusement étudiée et travaillée.

Quelques Elfes Noirs tapent du doigt, signe d'impatience. Ils l'attendent tous, elles l'attendent toutes. Le Papillon n'a pas encore fait son entrée, mais déjà il est désiré. Le spectacle dure depuis moins de deux heures. Quelques convives vont et viennent, depuis leur chaise jusqu'au petit buffet dressé non loin.

Sur une dernière envolée, l'orchestre clôt le ballet des jongleurs. Ceux-ci se retirent, laissant la scène vide. Les musiciens posent leurs instruments sur leurs genoux. Quelques invités se redressent sur leur chaise, les lèvres affichent des sourires. Un assistant s'approche de la scène et souffle les bougies posées sur les planches de bois. Alors que la scène n'est plus que silence et obscurité, une lueur apparaît, derrière un pan du rideau, encadrant la scène. Sa source n'est pas encore visible, simple éclat sur le côté du décor.

Elle s'agite et s'amplifie. L'obscurité laisse alors place à un petit papillon. Il est noir, ses ailes sont de feu. Des sourires dans l'assemblée. L'insecte explore la scène, puis se stabilise au milieu de celle-ci. Il se met à tourner, ses petites ailes laissant des traces derrière son passage, jusqu'à former un nuage noir empli de particules semblables à des braises. Le papillon s'éloigne alors, laissant son nuage flotter au-dessus des planches, et se dirige vers l'assemblée. Tous les yeux le suivent. Chacun espère qu'il sera l'élu ce soir là. L'insecte s'arrête au-dessus de l'un des convives, un jeune Sombre. Celui-ci se lève. Les yeux le fixent, emplis de jalousie ou d'admiration. Le papillon le devance jusqu'à la scène, où le nuage commence à se dissiper. Le Sombre monte les marches de la scène une à une, puis attend, une fois arrivé. Le nuage lui, prend lentement une forme « humaine ». Il s'agite, les volutes de fumée noire s'approchent du jeune Elfe, jusqu'à l'enlacer. Celui-ci ne bouge pas. Il connaît pour avoir été le spectateur d'un tel spectacle Semblables à des bras et des jambes, des membres nuageux s'enroulent autour du cou et de la taille du Sombre. Sourires d'envie, sourire de fascination dans l'assemblée. Le petit papillon tourne autour du Sombre, avant de s'arrêter devant son visage. L'Elfe sourit et souffle sur l'insecte incandescent, et comme une bougie, la lumière s'évanouit.

Quelques instants, des murmures parmi le public. Puis une lumière, une éruption de couleurs. Le papillon brille de mille feux, ses ailes brûlent plus fort que jamais, et il se met a voleter frénétiquement. La lumière inonde la scène, et ce qui l'ombre qui enlaçait le jeune Sombre a fait place à une Elfe Noire, nue, les bras autour du cou, et les jambes autour de la taille de celui qu'elle a choisi comme partenaire pour ce soir là. La tête cachée dans les cheveux du Sombre, elle lève lentement une main, tenant un cristal. Le papillon s'en approche, et malgré la petitesse de ses ailes, redouble d'intensité. Il s'empare du cristal et s'élève encore un peu, avant de décrire de grands cercle au-dessus de deux Sombres, toujours immobiles. Une musique s'élève soudain, et la Sombre s'anime. Quelques applaudissements parmi le public.

Elle claque des doigts de sa main levée, et un nuage noir se forme rapidement, masquant sommairement quelques parties de son corps avant de relâcher le jeune Sombre. Tout en le fixant, elle défait un ruban bleu nuit autour de son cou, se mouvant de manière féline jusqu'à se glisser dans le dos de celui qui sera à elle pour les quelques minutes qui suivront. Elle lui ceint le bout de tissu autour de la tête, lui masquant les yeux. Le nuage noir la suit dans ses mouvements, laissant paraître par moment quelques zones intimes, pour le plus grand plaisir des convives, lesquels soufflent d'une même voix: « Vynnessia ». Le papillon. La Sombre repasse devant son élu et sourit, avant de lancer un rire, qui se répercute dans la petite cour. Le spectacle peut commencer.

Magie des corps s'entremêlant, magie de la musique sortie de ce cristal, magie de ce papillon qui volète autour des de la danseuse et de son partenaire. Magie d'une danse dont tous se souviendront.

Vynessia. Un surnom que la Sombre s'est appropriée, et que peu soupçonnent n'être qu'un nom de scène.

Le papillon. Un insecte elle s'est arrogée la danse aérienne et légère, pour charmer les coeurs les plus froids, et réjouir les âmes les plus tristes.

Vynessia est danseuse, et l'Art de la magie sert celui de la danse, qu'elle apprend depuis plusieurs années. Elle connaît le pouvoir destructeur des mouvements que ses maîtres lui ont apprises, mais ne les utilise à rien d'autre que ce qu'elle aime: danser et charmer. Loin d'elle l'idée de jouer la mangeuse d'homme. Chacun saît qu'elle ne danse pas pour elle.

Mais pour Shilen.

Partie II:


Le Temple Elfe Noir.
Devant lui, des prêtres, des passants, et des gardes. Parmis ces derniers, quelques-uns se font tout particulièrement remarquer: ils portent des masques en métal noir, qui leur couvre le visage, et sont vêtus de manteaux qui tombent jusqu'au pieds.
Peu de personnes savent qui ils sont vraiment, et il est connu que ces personnes n'adressent peu, voire pas, la parole aux hommes et femmes qui ne font pas partie d'un ordre religieux dédié à la Déesse de la Mort, Shilen.

L'un de ces gardes laisse sa place à la relève, puis se dirige vers une porte, située sur le flanc du Temple, à pas rapides. L'ombre masquée l'ouvre, et pénètre dans la salle.

"Vous êtes en retard, Dame..." fait un homme assis sur une chaise, derrière une table noyée sous des papiers.
"Excusez-moi, Tétrarche. La personne qui devait me relever a eut elle-même quelques minutes de retard... je..."
"Pas d'excuses je vous prie. Il fallait vous mettre d'accord là-dessus avant. Un peu plus et j'aurais été dans l'obligation d'annuler votre rendez-vous avec la Grande-Prêtresse." Hoquet de surprise de la part de la Dame Sombre, qui porte la main à son masque pour pour l'enlever de son visage. Une mèche de cheveux lui tombe sur les yeux, qu'elle réajuste aussitôt.
"Je n'étais pas avertie de celà..."
"Je m'en doute, occupée comme vous êtes à faire l'intéressante sur scène avec des papillons tous les soirs..." Montée de sang dans les joues de la belle, qui ne répond rien, cependant.
"Il semblerait que votre demande de quitter les rangs des Rédempteurs ait été examinée, et c'est pourquoi Dame Xernis demande à vous voir." Discret soupir de soulagement.
"Je vous conseille cependant de respecter le titre que vous portez jusqu'au bout, quel que soit la réponse qui ait été décidée par vos supérieurs. La Grande-Prêtresse n'hésitera pas à se raviser si elle remarque que votre passage chez nous n'a pas eut l'effet escompté..." Papillonnement de cils.
"Bien sûr, Tétrarche..."
Le Sombre fouille dans ses papiers.
"Zej...Zej... Ah voilà. Zejabel Talm'na, c'est bien ça ?" Hochement de tête de l'intéressée. Le Tétrarche tire une feuille qu'il présente à la jeune femme.
"Présentez ceci à Dame Xernis quand vous la rencontrerez, je vous prie."
"Je le ferai."
"Bien ! Il me reste donc à vous souhaiter bonne chance. Shilen est grande" fit-il en se levant, un sourire en coin.
"Shilen est grande..." fit Zejabel d'un ton qu'elle aurait aimé plus sûr. Elle se leva à son tour et fit le salut réglementaire, avant de sortir de la pièce. Les yeux du Tétrarche la suivirent jusqu'à ce qu'elle ait fermée la porte.

Partie III: Réminiscences...



Le fouet. Un claquement. Un cri.

Trois Sombres se trouvaient au milieu des arbres. Trois femmes. L'une d'entre elles était agenouillée au sol, ses bras tenant un habit contre elle, son dos découvert. Ses cheveux lui cachaient en partie le visage.

Une autre, debout derrière elle, lui assènait des coups de se fouet. La troisième, à l'écart, les bras croisés, observait en silence, adossée à l'un des arbres.

"Mère est grande !" dit la Sombre au fouet.

"Mère est ... grande..." répèta l'elfe agenouillée. Elle était prise de tremblements par moments. Sa sueur, glacée par le froid, luisait sur son visage.

Un claquement. Un cri.

"Je ne sens pas grande conviction dans vos paroles, Dame..."

Elle reprit.

"Mère vous a conduite jusqu'à nous ... nous sommes là pour vous aider ... alors donnez un peu de vous dans cet effort. Elle vous en sera reconnaissante".

Elle abattit son cuir sur le dos dénudé.

"Et vous Lui en serez redevable, jusqu'à ce que vous La rejoigniez..."

La Sombre hocha la tête avant de sentir une autre brûlure sur son dos. Elle rentra les épaules puis se redressa. Être digne.

Depuis trois jours, le même rituel...

La Sombre silencieuse se redresse, et s'approche. Un autre claquement. Elle approche et pose la main sur le bras de sa Soeur, déjà relevé et prêt à s'abaisser. Elle la regarde un instant, pousse doucement le bras.

"Merci Mantii, cela suffira pour l'instant... "

La Sombre baissa son fouet, hocha imperceptiblement la tête, et se recula de quelques pas. La froide silencieuse s'accroupit et pencha la tête en avant, ses doigts écartant une mèche des cheveux glacés par la sueur de la Sombre agenouillée, la regarda, un léger sourire sur les lèvres. Celle-ci continuait de regarder devant elle, les yeux dans le vide. Sa respiration rapide formait de petits nuages de buée.

"Da... Dame..." fit-elle. L'intéressée continuait de la recoiffer en silence, comme une mère le ferait avec sa fille. Sans la regarder directement.

"Dame Sylris... s'il-s'il vous plaît... " Celle s'arrêtat alors et baissa les yeux vers sa Soeur.

"Il ne me plaît pas !..." fit-elle en criant presque en prononcant le dernier mot. Elle accompagna sa phrase d'une gifle, du revers de la main.

"... Dame Talam'na." La puissance du coup avait projeté la tête de la Sombre sur le côté. Elle avait dû poser une main par terre pour garder son équilibre. Ses cheveux lui collaient à nouveau au visage. La Sombre au fouet les regardait avec un grand sourire, caressant d'un doigt sa lanière de cuir.

"Dame Talam'na, vous saviez ce que vous encourriez en faisant cela ..." Sylris colla son visage à celui de la Sombre.

"... n'est-ce pas ?!" cria-t-elle à nouveau, collant son front contre celui de l'elfe.

"Vous êtes ici depuis quelques jours seulement, mais vous ne voyez toujours pas de quoi je veux parler... et ça ! ... je ne le comprends pas." Sylris passa une main derrière la nuque de la jeune Sombre, et emprisonna la plupart de ses cheveux, attirant sa tête en arrière. Elle tira, tira... doucement, faisant plonger la femelle en arrière. Celle-ci posa une main derrière elle, pour s'empêcher de basculer.

"Il a choisi de vivre avec moi, et je ne peux croire qu'il ait décidé lui-même du contraire." fit Dame Sylris, sèche et coupante, ses lèvres touchant l'oreille de l'elfe grelottante. Elle continua.

"Qu'avez-vous ressenti pour lui pour le forcer à en arriver là ... que ressentez-vous peut-être encore ?... Zejabel ?" A son prénom, la jeune elfe avait tenté de se redresser, mais la tension sur ses cheveux la stoppa net. Sylris changea d'oreille, effleurant le visage humide de Zejabel du bout des lèvres. L'elfe au fouet s'était rapprochée d'elles, se plaçant derrière Sylris, son instrument bien évidence, un sourire sur les lèvres.

"Je vous connais depuis que vous êtes toute jeune... et jamais ... jamais je n'aurais pensé que vous feriez preuve d'un tel irrespect envers Mère, envers moi... et envers vous-même." Elle murmurait presque à présent. La main qui tenait les cheveux de Zejabel vint se poser sur sa gorge, et Sylris appuya, projettant la tête de la jeune Sombre sur la terre. Cette dernière prit le bras de la Sombre et la fixa, les yeux remplis de rage, enserrant le bras de plus en plus fort. Sylris lui adressa un regard de défi et, derrière elle, un fouet claqua. Sans lâcher la gorge de Zejabel, elle se mit à genoux, une jambe de part et d'autre de son corps, au-dessus d'elle. Sans faire attention aux ongles qui commençaient à s'enfoncer dans son bras, elle murmura:

"J'aimerais tellement ressentir ce qui vous a poussé à prendre un tel risque... et vous pousse à encore nier, aujourd'hui, alors que tout vous accable... " Zejabel la fixait, le souffle court. Sylris, de son autre main, ôta d'un geste sec le bout d'étoffe qui recouvrai encore le torse de la jeune Sombre, et une lueur apparut dans ses yeux. Instinctivement, Zejabel serra ses jambes et lacha le bras de Dame Sylris, pour se cacher la poitrine.

"Autant lui... devant un tel corps... mais vous ? Que possède-t-il qui vous attire tant ?" fit Sylris, tout en claquant du doigt en direction de la troisième elfe. Cette dernière fit un pas en avant, et déposa une dague, dans la main tendue vers elle, puis se recula.

"Merci Mantii ... Ou alors est-ce lui qui est venu trouver quelque chose en vous... M'offririez-vous cette chose ?" Elle posa le fil de l'arme sur la gorge de Zejabel, le regard plein de défi. Elle lui saisit un bras de sa main libre, et le tira vers le sol, appuyant sur l'arme en sentant la Sombre lui résister. Elle posa son genou sur ce bras, l'immobilisant. Zejabel gardait, au plus profond de ses yeux, une lueur insolente, bien qu'à la merci de son aînée. Son visage perspirant était en partie caché par ses cheveux glacés, et les nuages de buée montaient rapidement avant de disparaître, au-dessus des deux elfes.

"Le regardais-tu de cette façon ? L'as-tu... ensorcelé de cette façon ?! As-tu dansée pour lui ?" Sylris appuya les derniers mots par une pression du genou sur le bras de Zejabel. Elle s'empara du deuxième, et l'ammena lui aussi vers le sol.

"Sais-tu qu'une fillette n'aurait même pas osé penser à ç..." A ces mots, Zejabel se redressa autant qu'elle pu, arracha son bras pas encore totalement entravé par l'emprise de la Sombre, prit celui maintenant le couteau, le recula et colla son visage à celui de Sylris.

"Je n'ai rien à voir avec tout ça !" cria-t-elle. "Je ne suis pas une gamine, je suis femme !... " Sylris, surprise puis amusée, ne fit d'abord rien. La Sombre derrière elles approcha. "... Quand vas-tu le comprendre, Sylris ?!" Et elle lui cracha à la figure. A ces mots, l'intéressée envoya une claque de sa main libre. Zejabel encaissa le coup, détournant la tête, et la troisième elfe en profita pour la rallonger, appuyant du pied sur sa gorge.

"DAME Sylris !" fit l'aînée, en essuyant son visage. Elle regarda Zejabel, les ailes du nez battant. La jeune Sombre grimaçait, en essayant de sa main libre de se libérer de la pression du pied de Mantii sur la gorge.

"C'est à cause de ça que tu en es là, Zejabel. Ton insolence, ta ... fichue manie de te croire supérieure aux autres. Sauf que cette fois-ci, c'est moi, ta supérieure. Je l'ai toujours été, et l'heure est venue pour toi de le reconnaitre." Elle fit un signe de la tête à Mantii. Celle-ci accentua la pression sur la gorge de Zejabel. Sylris empoigna le bras encore libre de la jeune elfe, et acheva de l'immobiliser, en le calant sous son genou. Elle jeta sa dague plus loin.

"Alors, m'offriras-tu ce que tu as dédaigné confier à ce mâle, hein... ?" fit-elle, tout en enveloppant les seins de Zejabel de ses mains.

"Daigneras-tu ?..." Mantii regardait, toujours en souriant, celle qu'elle tenait sous son pied et qui commençait à suffoquer. Les doigts de Zejabel s'enfonçaient dans le sol, grattant la terre. Sylris se pencha en avant, et déposa quelques baisers sur la poitrine de sa Soeur. Celle-ci ne pouvait se débattre, immobilisée et l'oxygène désertant son cerveau. La Sombre continua ses caresses, mordillant successivement les deux mamelons. Un frisson la parcourut en sentant la poitrine s'ériger sous ses mains.

"Tu vois... même moi, ton corps m'accepte... mieux, il me désire. Un rien peu te satisfaire, en fait..." Zejabel poussa un gémissement. "... peut-être est-ce pour ça que tu lui as proposé, non ? Ou est-ce lui qui est venu te trouver ? Hein, petite danseuse..." Sylris leva la tête, et regarda Zejabel. Celle-ci avait les yeux grands ouverts, la bouché bée. Cette vision finit de plonger l'elfe noire dans un état d'extase. Elle replongea sa tête entre les deux seins, et glissa une main sur le ventre de Zejabel. Elle descendit, et alla se perdre... Un autre gémissement.

"Ressent... ressent cet appel... l'appel de la chair... Ecoute... Est-ce le même appel ?... Le même qui t'as poussé à me trahir ?"

La vue de Zejabel se brouilla. Dans un dernier effort, elle se cabra malgrès le poids de Sylris au-dessus d'elle, mais retomba, son dos endolori désormais incapable de supporter cet effort.

La dernière chose que Zejabel put distinguer fut, au travers de ses cheveux, les yeux de la Sombre, qui dévoraient son corps. Un corps qui ne lui appartenait plus.

Puis la nuit.

Partie IV: Nouveau départ...

à venir

Fiche récapitulative:


Nom: Talamn'a, Zejabel
Sexe: Féminin
Age: 125 années humaines
Race: Elfe Sombre
Classe: Guerrière
Culte: Shilen

Caractère et moralité :

Zejabel, son rapport à elle-même:

Elle se sait issue d'une famille ayant eu par le passé une certaine influence sur son village. Ainsi, elle a une estime de soi-même assez importante. Comme beaucoup de ses soeurs sombres, elle possède un corps à faire frémir la plupart des mâles des autres espèces. Elle le sait, et peut s'en servir si elle en a besoin (ou juste envie...).


Zejabel, son rapport aux autres:

Elle peut faire montre de ce qui pourrait s'apparenter à de la déférence envers les (quelques) personnes qui peuvent lui respectant.

Carrière envisagée : Zejabel n'aspirait pas à apprendre un quelconque Art des Armes, jusqu'à peu. Il se chuchote que c'est un événement passé qui lui aurait fait prendre cette décision; d'autres pensent que c'est afin d'écourter son séjour chez les Rédempteurs qu'elle a choisi de rentrer dans un Ordre guerrier.
La concernée écarte systématiquement toute conversation pouvant avoir un lien avec cet événement.

Description physique : Une Sombre de taille moyenne, les cheveux, sombres, souvent attachés pour ne pas entraver sa vue et soulignant ses yeux bleu nuit. Formes prononcées, et musculature suggérant un quelconque entraînement physique. Affectionne les tenues provocantes.