[Humaine] Elen Cywian

Nom : Cywian

Prénom : Elen

Âge : 21 ans

Race : Humaine

Religion : Sahya


Description physique : Frêle au regard déterminé, le fin dessin de muscles naissants orne son corps, embellissant sa silhouette assez commune pour une dévote. Un masque d’ivoire couvre la moitié de son visage, orné d’arabesques gravées avec précision qui rappellent l’élément aérien. La partie visible de son visage révèle des yeux d’un vert changeant selon le temps, et une peau halée témoignant ses origines de l’île des Murmures. Vêtue toujours de robes au ton clair, elle porte dans son dos un arc et a toujours à la main un livre d’aspect plutôt ancien où deux ailes ornent la couverture.


Description mentale : Elen est une femme neutre quelle que soit la situation. Elle ne prend part à aucun conflit sauf s’il la concerne, auquel cas elle devient une redoutable guerrière. Très chaleureuse avec ses interlocuteurs, elle est extrêmement curieuse et cherche à en savoir le maximum sur le monde qui l’entoure. Analysant chaque information qu’on lui fournit, elle a une capacité de compréhension innée qui la caractérise ; mais elle fuit le conflit dès que ses prémices se présentent, tels que lui enseignent les préceptes de Sahya.
N’aimant pas les espaces fermés, elle marche pieds nus, et accorde une grande importance à toute forme de liberté.


Relation avec les autres races : Neutre quelle que soit la race, se faisant une opinion au cas par cas.





La race ailée des Arteias était affectueuse et possédait une curiosité hors du commun. Les Géants voulurent les capturer et les emprisonner. Mais dès qu'un Arteia fut enfermé dans une cage, il perdit rapidement sa force et mourut. Les Géants n'eurent d'autres choix que de permettre aux Arteias de voler librement.



« Bénis soient les Vents, souffle de vie d’Ether. Béni soit Sahya, maître des Airs. »

Elen s’inclina devant l’autel avec dévotion, avant de se retourner vers les quelques adorateurs qui étaient présents pour la cérémonie. Ils étaient encore peu à vénérer le dieu aérien, mais elle savait qu’il les entendait. Saluant les personnes debout devant elle, elle s’engagea dans l’allée centrale, discutant avec chacun ; tous se connaissaient, car ils étaient une petite communauté, et ils étaient donc tous soudés les uns les autres. Discutant de Sahya mais aussi des choses de la vie, des moissons, des rumeurs qui courent, ils étaient une grande famille spirituelle, unis par leur religion commune.

La jeune prêtresse sortit du bâtiment giranais où ils avaient l’habitude de se retrouver, se mêlant de nouveau à la populace einhasadiste (voire kainiste), son livre à la main. Peu faisaient attention à cet accessoire qui pourtant représentait toute sa vie…




« Elen, mon enfant… approche... »

La jeune fille de 14 ans à peine s’approcha du lit de mort du patriarche d’un pas hésitant, les larmes aux yeux. Elle savait ce qui allait arriver, et elle savait également ce qui l’attendait, fille adoptive de celui qui les guidait tous depuis déjà plus de 50 ans.

S’agenouillant au chevet de son père, elle s’approcha de son visage pour mieux entendre sa voix mourante lui murmurer ses dernières paroles :

« Elen… Je t’ai appris… ce qu’il fallait… soit digne… »

Puis le vieil homme posa sur Elen un regard bienveillant, rempli de l’amour qu’il avait su lui donner durant toutes ces années. Après quelques minutes immobiles, la jeune pupille réfrénant son envie de pleurer, ses yeux dans ceux de son père, celui-ci les ferma à tout jamais, le visage paisible tandis que son âme rejoignait les vents éternels.

L’orpheline murmura une prière aux morts, accordant l’ultime bénédiction à celui qui lui avait tout appris. Puis elle pleura sur son corps, déversant sa tristesse durant plusieurs heures sur le linceul de son père, hurlant sa rage quant à la mortalité des humains alors que les Arteias, leurs modèles, étaient immortels. Pourquoi son père, qui était au moins aussi pur que la race ailée, n’avait-il pu obtenir lui aussi la vie éternelle ? Voilà la question qu’elle criait à son dieu, qui ne lui répondit jamais, dans sa nonchalance et son dessein divin.

Lorsqu’elle sortit de la chambre, bien des heures plus tard, la domestique, seul personnel de la maison, l’attendait sur le pas de la porte. Leurs regards se croisèrent, chacune compatissant pour l’autre ; puis elles s’éloignèrent chacun de leur côté, vaquant à leurs occupations habituelles.


Quelques années plus tard, Elen Cywian, fille de Hurien Cywian, devenait selon la tradition la nouvelle matriarche du culte.



Elen arriva sur la place de Giran, dominée par la statue de Maphr, majestueuse et bienveillante. Adressant une prière de salutation à cette divinité, elle s’engagea dans la foule, se frayant un chemin parmi les passants, pour arriver jusqu’à l’allée menant aux quartiers résidentiels de la ville, près du temple. Entrant dans sa demeure, elle enleva ses vêtements du culte, les laissant à terre sur son chemin, avant de pénétrer dans la salle d’eau où un bain chaud l’attendait. Après toutes ces années, Leia, sa domestique et amie intime, la connaissait de mieux en mieux…

Se prélassant une heure entière dans le bac, elle en sortit trempée et en tenue d’Eve, se dirigeant vers sa chambre sans pudeur, et laissant derrière elle des flaques d’eau savonneuse. Dans la pièce décorée d’étoffes claires et lumineuses, une armure trônait, blanche et dorée, fine mais résistante, près d’un arc qu’elle avait commandé il y a peu à un maître nain de Schuttgart et qui était arrivé récemment.

Prenant une serviette dans son armure, elle jubilait d’avance au plaisir que lui procurait le tir à l’arc. Ce sentiment de liberté, de fluidité, de rapidité, lui permettait de retrouver ses racines et de communier avec son Dieu, à sa façon. Le simple fait d’entendre le sifflement de la flèche traversant les airs instaurait en elle un calme que peu de choses pouvaient perturber, et c’est pour cela qu’après chaque rituel, chaque cérémonie, elle s’accordait une heure de chasse dans les plaines venteuses de Giran.





« Soit la brise qui caresse le visage de la terre ; mais soit aussi la tempête qui détruit nos ennemis. »

Loi des Vents Divins, chapître trois : l’art du Vent.

Lorsqu’elle rentrait chez elle, à la tombée de la nuit, Elen prenait un repas léger, à base de légumes importés des potagers de Dion. Puis elle s’enfermait dans sa bibliothèque, lisant pendant des heures entières les livres que son père lui avait légués. Elle revenait cependant toujours aux Lois des vents divins, livre sacré pour leur religion, comme référence dans ses réflexions et ses études.

Cet ouvrage, journal intime d’un humain qui conversa avec un Arteia avant l’exil de leur peuple, exposait les principes de la race des Airs et leur comportement, ainsi que leurs croyances et les rituels accessibles aux paiens. Mais il possédait de nombreux sens, et elle n’en avait découvert que quelques-uns après des années d’étude. C’était son travail de Matriarche d’en exploiter toutes les possibilités pour guider les croyants vers la voie de Sahya ; et son père lui avait appris les sens qu’il avait déterminés, ainsi que le patriarche avant lui, et ainsi de suite. C’était donc à elle de perpétuer cette chaîne de connaissance qui avait débuté il y a des siècles.

Cela faisait déjà quelques mois qu’elle avait suivi l’un des chemins que son père avait emprunté autrefois, afin de se protéger en cas d’attaque personnelle : la maîtrise des vents. Dans le livre de sa bibliothèque, qui appartenait à son prédécesseur, des notes étaient griffonnées dans le coin de certaines pages, notant des références et des questions soulevées par certains paragraphes. Celles-ci renvoyaient à des ouvrages divers de la collection personnelle du culte qui traitaient de la magie élémentale dans l’ensemble des races, et notamment quelques chapitres concernant la magie des elfes noirs.

Consciente qu’il lui faudrait un professeur pour contrôler la puissance des airs, elle regarda dans les notes que son père avait laissées à sa mort, à la recherche de celui qui l’avait aidé. Elen savait qu’ils avaient gardé contact, débattant régulièrement de sujets divers et variés au coin du feu ; et elle espérait qu’il ne l’avait pas oublié. Retrouvant au coin d’une feuille le nom de celui-ci, elle s’empressa dès le lendemain matin de se rendre à la guilde sombre de la ville, portant un message qui s’adressait à lui.

Quelques jours plus tard, elle recevait une missive au message empli d’espoir : il désirait la rencontrer.
Ils se donnèrent rendez-vous près de la cascade de la zone neutre, sur les rives. Le sombre était vieux, mais sage ; et son ouverture d’esprit expliquait l’amitié profonde qu’il avait eu pour Hurien. Ils conversèrent longuement de choses et d’autres, et chacun prenait plaisir à argumenter ses positions. A la nuit tombée, ils veillèrent au coin du feu, partageant les souvenirs qu’ils avaient chacun du père adoptif d’Elen.
Les liens étaient tissés entre les deux personnes : quelques jours plus tard, la prêtresse commençait son apprentissage.





« Le conflit ne mène à rien sinon à la violence. Evite-le dès que possible. Prône la liberté sous toutes ses formes, et purifie ton corps des vents malsains. »

Loi des Vents Divins, chapître deux : la voie de Sahya.

Elen revenait régulièrement à Giran durant son apprentissage, pour diriger les cérémonies et se reposer entre deux sessions d’entraînement. Tandis que son corps se fatiguait, son esprit s’aiguisait, et elle goûtait avec plus de dévotion encore aux sensations qu’elle éprouvait lorsqu’elle sentait le vent contre sa peau. La jeune matriarche se sentait d’autant plus proche de son dieu à présent, et elle commençait à sentir en elle une présence qui la réconfortait et propageait en elle une liberté nouvelle.

Convaincue qu’à présent, elle avait prouvé sa foi à Sahya, qui la protégeait à présent, Elen se devait de lui offrir sa vie en devenant une matriarche exemplaire et dévouée corps et âme à celui qui veillait sur elle.
Priant, communiant, elle chercha durant une année entière comment se vouer totalement à son dieu, de même que les évêques d’Einhasad ou les prêtres de Shilen. Les matriarches et patriarches avaient un rôle purement symbolique dans leur tâche, et Elen voulait transcender cette simple représentation en utilisant une magie divine également, et montrer la puissance de Sahya dans la guerre comme dans la paix.

S'entraînant chaque jour, aiguisant son esprit et son corps, elle appliqua les conseils ancestraux de la Loi des Vents Divins pour se purifier l'âme et les sens. Son but: sentir le vent comme le souffle de la vie, comme la voix de son Dieu.
Et elle l'entendit, au bout de mois d'apprentissage et de concentration... Sa voix profonde mais si douce, susurrant à son âme un simple mot: "Merci.".

Elen sentit alors un étrange sentiment de pureté et de liberté l'envahir, telle la tornade qui se lève et emporte tout sur son passage. Elle s'écroula, perdit connaissance quelques instants seulement. Lorsqu'elle recouvra ses esprits, elle ne voulait qu'une seule chose: agir en Son nom.


Depuis, chaque nuit, Sahya lui rendait visite sous la forme d'un être ailé, comme un ange issu de l'horizon, se posant délicatement sur la plaine onirique où ils avaient pris l'habitude de se rencontrer. Et, sans un mot, il lui donnait la Voix, et le Verbe qui lui permettrait d'aider les siens.

C'est ainsi qu'Elen devint une Prophétesse des Vents.


[HRP: Mort RP de Sighil Vaeniel, qui devient donc Elen Cywian. Classes demandées: HE, Prophet, SpH (BG subs incluses dans le BG du personnage)]

BG validé pour ta main classe, je dois encore discuter des subs avec le staff

Sub Sph validé, bishop refusée, tu as toujours la possibilité de faire prophet pour rester dans les bénédictions de sayha ou bien d'axer sur ton apprentisage sombre et de faire shilen elder

BG modifié, sub Prophet choisie =)

Validé.