Cette Fable fut inspirée par un Erudit, capable des meilleurs frasques lors de combats verbaux mais dont l'orgeuil mena à sa propre perte.
La Vérité et le Plaisant.
La poésie, beaucoup en son adepte mais peu en connaissent l'adage, le doux le vrais, celui qui peut faire frisonner la moindre parcelle de l'être du poète et réver la douce à qui celui-ci conte.
Car si il n'est qu'une seule vérité pour Sieur Conteur, c'est qu'il est amoureux, de qui ? De la muse qui voudrat un temps faire de celui-ci son compte.
La seule fanfreuline qu'il faut retenir, c'est dame vérité qui peut vous la conter, car, sous l'aspect d'une vieille voilée, elle va maintenant là où l'on veut d'elle.
Devenue laide par le temps, elle erre seule car plus personne ne la désire, pourtant subjective, souvent connue de tous ... C'est un bien rare délice que de la compter dans son panel.
N'en oublions pas pour autant notre conteur Plaisant, qui, la voyant ne put s'empecher de médire sa laideur, croyant voire là une incarnation du diable, il continua à jouer le jolie coeur.
Sans se soucier des conseils que la vieille lui prodigue, il tomba les femmes qui vantaient sa poésie, il ne lui en fallut que peu pour éprouver la peine du coeur.
Alors la pauvre femme revint le voir, mais notre jeune conteur s'était plongé dans le noir...
Conteur, poésie et Vérité sont bien loin maintenant, mais cette femme voilée
N'a eu de cesse de demander au Plaisant, en plus d'une pièce pour vivre le repenti de ses nuits
Celui-ci ne lui avait alors jamais cédé ni l'un ni l'autre, en arrogant plaisant qu' il s'était aquis
Et la mort fut sa seule compagne, la Vérité l'avait prédit ...