Mémoria Sortis
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Mémoria Sortis

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 [BG - Humain] Ciela.

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Requiem

Requiem


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MessageSujet: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime14/6/2009, 12:56

Nom
Fromentin

Prénom
Helene

Surnom
Ciela.

Age
16 ans.

Nationalité
Gludinoise.

Race
Humaine.

Taille
1 mètre 75

Caractère
Calme, curieuse.

Personnalité
Observatrice.

Culte
Aucun.
____________________________________________________________________________________________________


Introduction

Une enfant s’éveillant lentement à la vie, ayant souhait de fonder une famille, être intelligente, être une femme au foyer, ce souhait d’enfant disparut petit à petit pour laisser la place à d’autres motivations plus matures. A un autre projet d’une femme qui a grandi, réfléchit sur sa vie. Sa vie nous emmènera dans les différents lieux des terres d’Aden, plus précisément dans une petite maison de cultivateurs de cotons dans les champs situés aux alentours de Gludin et encore plus loin. Amour, ou une simple admiration à la souffrance, tristesse et aussi bien qu’une envie d’aventure, de voler comme un oiseau. Cette histoire nous mènera sur un champ de bataille, sur des découvertes, ou nul part ailleurs. D’une petite fille nommée Helene, qu’on surnomme plus tard Ciela. J’ai envie de vous raconter son histoire, une aventure, que je trouve intéressante, je vais la raconter avec une fille qui connait tout d’elle, c’est Ciela. Qu’est-elle devenue notre héroïne ? Commençons doucement, commençons par son enfance. Notre scène va donc commencer dans la maison d’un cultivateur de coton.

A la naissance, à la vie, à la mort. On croit que la vie nous a tracé une route, qu'il faut suivre comme un animal de compagnie, mais seuls les plus forts sortent de ce sentier pour mener une vie libre. Tantôt enfant, tantôt adulte, on apprend de nos erreurs, de nos expériences vécues. La seule chose derrière tout ça, c’est le temps qui nous forge tel une lame rouge qu’on tape sur une enclume. Le monde est grand, il a lui aussi des cicatrices, à cause des guerres notamment. On est dans une arène géante, ou aucune entente n’aura lieu, là où même nos alliés deviendront nos ennemis. Je peux me tromper, car personne ne peut prévoir un changement. Mais je sens qu’un jour ou l’autre les humains seront jaloux et prendront tout, détruiront toutes les races pour être les seuls. Je pense qu’un jour il va se passer ça, et mettre en silence le passé des autres races. Assez parlé. Passons à l’histoire que vous êtes venu écouter.

1ère scène : commencement.

« -c’est une fille ma chérie ! Dit le père.

-Helene dit bonjour à maman !! Reprit sa femme.»

L’ambiance tendue et stressante de cette petite pièce, fut rompue d’un soulagement mêlé d’une joie quelconque. Le petit bébé ayant quitté la noirceur d’un ventre, pour vivre dans un beau monde, mais à la fois dangereux, avec plein d’obstacles menant à différent choix et d’autres horizons. Un monde qui alterne entre la noirceur et la lumière.

Son père Josef, était cultivateur de cotons. Ce n’était pas le prince charmant et encore moins un charmeur né, mais il se défendait bien. Sa personnalité était un tantinet immature, mais on pouvait compter sur lui. Il avait des cheveux bruns, yeux marron, l’argent qu’il gagnait était pour sa femme, il lui donnait tout ce qu’il gagnait sans penser à lui. Il n’hésitait pas à en faire plus pour faire des profits et monter le revenu familial.

Tandis que Anna. La mère d’Helene était calme et posée. Elle était très mature. Un caractère très protecteur et gentil. Cheveux brun également, yeux vert, elle portait souvent des robes simples, les moins chères, voire des vêtements presque usés appartenant à d’autres personnes avant elle. Elle se promenait de temps en temps avec Helene dans la prairie alentour et aider son mari à récolter le coton.

Le couple ne se disputait que rarement, on aurait cru qu’à l’extérieur c’était le couple parfait. Mais je n’en sais pas plus là-dessus du fait comme ils étaient à l’intérieur.

Tout était paisible. C’était un endroit calme, où le soleil se levait, la légère brise de la prairie, la rosée
matinale
, le chant des oiseaux un coin de paradis. C’était peut-être pour ça que la jeune famille s’était installée ici.

La petite fille qui grandissait lentement, avait aux alentours de six ans maintenant. Son but de petite fille, était de rester à la maison, fonder une famille, elle voulait à tout prix ressembler à sa mère, Helene la prenait pour un modèle. Un rêve qui va changer sans doute avec le temps. Oui nul ne doute même, car ce n’était qu’une enfant.

Helene était très timide à l’époque, elle n’avait pas énormément d’amis, elle avait trop peur d’aller vers les autres, trop peur ou pas envie. Elle préférait passer son temps à regarder le ciel si vaste, qui semblait n’avoir aucune limite, comparé à elle, qui semblait si fragile et dépendante de ses parents. Elle regardait le ciel, tandis que les autres enfants jouaient entre eux, riant aux éclats. Helene s’en moquaient éperdument, elle était heureuse et bercée par la douce brise et ce soleil.

Lentement cet enfant allait s’éveiller, ses envies allaient vite changées. Elle grandissait doucement, tout comme le fil de sa vie, commençait à former une route, un chemin, où allait-il mener notre petite Helene ?

Le jour où je suis née, je n’avais guère conscience de ce que j’allais être ou ce que j’allais devenir, comme tout le monde. Quand on est enfant, on ne pense qu’à jouer sans se soucier des problèmes que nos parents ont, on est là, à faire des caprices pour une chose qu’on veut ou qu’on aime. Les rêves changent avec l’âge et je n’avais pas envie d’avoir des amis, je devais sans doute rêver d’évasion déjà, c’est peut-être pour cela que je n’avais pas envie de m’attacher aux autres. Je n’ai pas dit une chose à ma mère, ni à mon père, c’est un regret, je voulais leur dire merci de s’être sacrifiés pour moi, que je les aimais de tout mon cœur. Même si on n’était pas riche, on était de simples roturiers. De simples roturiers, qui n’ont jamais manqué de rien. Oui, jamais, l’argent ne fait pas le bonheur, j’avais tout, l’amour, la chaleur d’une famille, un peu de nourriture, ça s’arrête là, ça nous suffisait pour être heureux.

2ème scène : éveil.

A ses treize ans, elle était éprise d’une certaine admiration pour une fille noble. Mais elle n’était pas naïve de croire que cette amitié sera possible et qui puisse naître au grand jour, surtout entre une noble et une roturière, oui c’était complètement impossible. Pourtant, Helene se demandait ce que cette noble pensait d’elle. Etait-elle belle et pouvait servir comme domestique ou être une amie ? Les pensées de Helene fut interrompues par la venue d’un garçon.

« -Je vais finir par t’appeler « Ciel » si tu continues à regarder ciel et nuage ainsi… Dit un garçon souriant.

-(rire) Ce que tu peux être idiot des fois … Répliqua Helene.

-Si ce n’est que des fois, ça va ! Alors, tu lui as parlé ? Je suppose que non…Vous serez sans doute charmantes ensemble, deux petits rayons de soleil.

-Ce n’est pas nécessaire… J’suis une roturière et elle : une noble, alors elle va certainement m’envoyer dans les wyverns … On ne pourra jamais devenir amies. Je tacherais sans doute la grâce et l'élégance de « madame ».

-Je te croyais forte et courageuse, mais tu es encore timide et apeurée, toi Helene, apeurée par une wyvern... Ah là là ! Que le feu de Valakas monte ta détermination et ton courage ! Aller princesse on se lève ou-tu vas être une belle Buffalo.

-Je le croyais aussi… Je le croyais aussi Eric … (Petit sourire) Princesse et Buffalo c’est contradictoire. Idiot… Arrête donc de dire n’importe quoi, veux-tu ?

-(Rire) Contradictoire, hum…alors la princesse des Buffalos ?»

Sous un fou rire général. Après avoir retrouvé leur calme, ils partirent à Gludin se promener. Puis ils se quittèrent tard le soir.

Eric était devenu le meilleur ami ou le frère d’Helene. Un garçon du même âge qu’elle, brave qui était curieux également. Il était surtout curieux de voir une fille regarder tous les jours le ciel. Après un petit bonjour et une conversation des plus courtes et des plus silencieuses aussi, ils ont commencé à devenir inséparables comme un frère et une sœur. Il adorait la taquiner et il était toujours là, à garder un œil sur elle, à l’écouter, la réconforter.

Pendant une excursion entre amis, Helene profita de la pause « repas » pour se passer un coup d’eau sur le visage dans une rivière proche, aussi pour s’isoler, les quelques goûtes suivirent les courbes de son visage doucement comme des larmes.

Elle n’aimait pas les amis d’Eric. Les amis d’Eric étaient dans un coin autour d’un panier repas,
discutant de tout et de rien, tandis que d’autres jouaient, profiter de la pause pour s’amuser et s’épuiser davantage, cela pouvaient être aussi bien des voisins où bien des enfants venant de la ville même. Helene était pour la première fois avec quelqu’un d’autre qu’Eric, elle ne trouvait pas ça désagréable d’avoir d’autres personnes autour d’elle, mais elle n’aimait pas les fréquentations d’Eric. Etait-ce une partie de jalousie ? Après le repas, ils reprirent l’excursion sous le rythme des discutions et des rires. Helene était derrière, s’ennuyant.

La ballade fut d’une courte durée, car la pluie tombait à verse en un instant, le groupe courait à la recherche d’un abri à attendre que celle-ci ne cesse de tomber. Par chance ils trouvèrent des ruines.

Le rêve d’Helene de fonder une famille disparut petit à petit en découvrant ces fresques et les runes dans ces ruines, elle commençait à vouloir voir le monde vaste et ses secrets. Elle voulait devenir comme le héros d’un livre qu’elle a lu, un guerrier solitaire et errant voyageant à travers les villes et villages du monde à la découverte des secrets de chaque ruine.

De retour à son foyer, chaleureux et lieu de sécurité, d’amour, le sourire chaleureux des parents l’attendaient. C’est au moment du repas, où les rires se sont tus en un instant quand Helene demanda à son père de lui apprendre à se battre. A ce moment le regard d’Helene brillait d’une détermination qui ne connaissait aucune limite. Les parents comprirent que leur petite protégée avait changé, qu’elle avait grandi et trouvé un vrai but. Elle avait choisi son chemin entre : le mal, neutre où le bien. Elle avait déjà fait son choix sans hésitation, elle voulait seulement observer et faire comme bon lui semble sans prendre part à un conflit. Vœu d’être neutre. Elle voulait seulement se battre pour se protéger des bandits ou d'autres ennemis.

Quand j’avais demandé cette faveur, je n’avais aucun regret, hormis le fait que je ressentais juste une quelconque tristesse envers ma mère, car j’étais certaine à l’époque qu’elle fondait en moi un espoir que je fonde à mon tour une famille. Mais je me trompais, je pense que si on devient parent, notre rêve devient celui de notre enfant, on voudrait à tout prix qu’il se réalise et surtout que cet enfant soit heureux. Mon père ne m’avait pas beaucoup appris, Eric m’avait donné plus de conseils que mon père. Eric était un sacré bagarreur et ses conseils m’étaient très utiles. L’entraînement que je me suis imposée, devait être trop complexe, car il ne prenait pas soin de mon corps, il le torturait, mais ça m’importait peu, je ne voulais pas reculer dans mon choix. Mon corps devait supporter les courbatures à tout prix, mais il était devenu lourd et lent. Que les monstres légendaires me punissent pour ma stupidité, car j’aurais pu très bien trépasser à cause de ma stupidité légendaire et dire que je disais que Eric était idiot alors que moi....


Dernière édition par Requiem le 16/6/2009, 09:26, édité 1 fois
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Requiem

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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime14/6/2009, 12:58

3ème scène : Fatigue, abandon, et renaissance.

L’entraînement m’était fort fatiguant. Mon père n’avait pas l’étoffe du parfait
guerrier, de plus il était trop occupé avec son champ et l’expérience qu’avait Eric était nécessaire donc il m’avait
encadré en me donnant et en me montrant ses quelques conseils, il avait juste quelques bases. Eric apporta son grain de sel en me criant dessus si je faisais quelque chose de mauvais, comme un soldat haut-gradé pour me motiver. Le soir j'étais souvent seule. J’étais une femme de foyer d’après lui, donc je devais pour pouvoir être la rivale d’un homme : me fortifier. J’avais des courbatures avec les pompes et d’autres exercices physiques qu’il me faisait faire. J’avais poussé mon corps hors de mes limites, mais je sentais que je devenais une femme forte et endurante grâce à mon idiot. Je me souviens quand j’ai tenue l'épée que Eric m'avait trouvée je ne sais où, elle était froide et lourde, mes bras étaient encore plus lourds à cause de mon entraînement, quand je tentais de bouger et d'assener un coup, c'était douloureux. Je commençais sérieusement à me démotiver, à vouloir tout abandonner. Oui tout abandonner, reprendre mon rêve quand j’étais enfant et oublier mon projet qui était trop loin pour moi, surtout hors d’atteinte pour mon faible corps. La flamme de Valakas s’était estompée petit à petit, ne laissant que de la glace. Mes jambes m’abandonnèrent en haut de cette colline. Je n’avais plus la force de bouger.


Sur cette falaise, on pouvait apercevoir cette magnifique pleine lune qui reflétait sur ce vaste océan infini devenu presque noir. Helene était assise sur le bord, à écouter le claquement des vagues sur les rochers et à regarder cette lune au teint argenté. Elle avait plus de forces, ses yeux étaient lourds. Ses forces l’avaient abandonnée. Eric arrivait lentement et discrètement comme un voleur ou un prédateur derrière Helene.

«-Vu ta tête… Tu vas abandonner…

-Hum ? Cela se voit tant que ça ? Je dois avoir vraiment une tête pathétique…

-C'est vrai, mais bon tu sais la vie n’est pas facile, si tu crois que tout va te tomber dans le bout de la main, que tu seras une guerrière en un jour… Vais te dire quelque chose ma petite, où sont passés ces yeux brillants d’un feu magique et déterminé ? On aurait cru que t’aurais foncé sur Baium ou encore Antharas toute seule avec ce regard. Alors, n’abandonne pas Ciel… sinon tu vas décevoir papa, et maman, puis moi par la même occasion. Est-ce cela que tu cherches ?

-Tu as raison, je ne fais que fuir, et au fait ! Attend, d’où tu sors Ciel toi !?


-Je t’avais prévenu, il me semble, non ? Continue de regarder le ciel comme cela et je te donnerais ce nom-là.

-Je n’aime pas comme surnom, c’est trop commun et je n’ai pas l’étoffe pour être nommé comme une chose aussi infinie…

-Oh ? ! J’ai une idée qui illumine mon cerveau d’idiot, c’est unique et peu commun : Ciela. Tu en dis quoi ? Ça à un rapport avec ce que tu regardes tous les jours.

-J’en dis qu’il se fait tard et l’entrainement de demain sera rude comme d’habitude, alors je vais de ce pas me reposer, au revoir Eric et merci. Je vais devenir une puissante guerrière errante du nom de Ciela aussi nommée Helene fille du grand cultivateur de coton Josef et fille de la meilleure mère au foyer Anna ! ! ! Ca s’accorde pas…mais …(Rire) je t’en fais la promesse mon ami.

-Ouah …j’en suis sans voix de voir cette détermination renaître de ses cendres… Bonne nuit Ciela ! (grand sourire)»

Helene alias Ciela, avait retrouvé le sourire et le courage de reprendre l’entrainement. Je pense que tu t’es rappelé à ce moment que tu n’étais pas seule, mais tu avais du monde qui te soutenait. Quitte à dépasser ces limites, elle atteindra son rêve.

Eric pouvait parfois être aussi bien le plus grand idiot de Gludin, mais aussi et souvent un frère intelligent et mature. Il avait raison à cette époque, je ne faisais que fuir le cadet de mes soucis, fuir mes responsabilités, mes rêves. Je n’ai jamais eu l’occasion de l’aider, ou de l’écouter, ou encore de le soutenir, parce qu’il ne s’est jamais confié à moi, il ne s’est jamais plein, ni confessé son rêve. J’ai eu l’impression que c’était mon gardien jusqu’à temps que je sois en âge de grandir et me débrouiller seule, oui cette impression là, car il était toujours pour moi, c’est tout. Même aujourd’hui je n’ai pas la réponse de ce qu’il était vraiment, je n’ai jamais eu l’occasion de lui demander personnellement, ni même de ce qu’il est devenu. Guerrière Ciela, Helene Fromentin, ça ne s’accorde pas ... Pour ça que je me suis appelée Ciela et j’ai renoncé au reste de mon nom. Anecdote à part : Je n’aime toujours pas me faire appeler Ciel.

Les années passèrent,
tout
comme l’entrainement de notre petite Ciela, elle avait 16 ans maintenant, cela sera notre dernière scène avant qu’elle ne commence à voyager.

Elle avait enfin une carrure et une allure de guerrière. Légèrement
musclée
, et carrée, grande en taille, elle avait appris des mouvements toute seule, même si les coups qui pouvaient tuer, n’étaient pas ressemblant à ceux d’un gardien parfaitement entraîner. Elle voulait savoir de vrais styles de combat pour pouvoir survivre. Car le style de combat qu’elle a acquis ne lui servira pas face à un ancien soldat par exemple. Elle devait trouver un enseignant et son domaine. Elle avait décidé de couper ses cheveux long et brun de moitié.


4ème scène : Le requiem de la pluie.

Je me souviens de ce jour comme hier, une pluie, douce, dégageant une mélodie qui berçait mon cœur, le calmant, où même je n’étais plus moi-même. En y repensant, ce n’était pas moi, où si c’était moi, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ce geste. Le clair de lune était presque caché par les nuages. Que je sois punie pour mes actions et mes pêchés. Même si je ne suis pas croyante. Je préfère taire mes souvenirs, dire que mes parents ont disparu après l’adieu de Eric. Je préfère taire le nom « Helene Fromentin » et me nommer Ciela. Voilà une vérité, du moins une partie. Je vis comme aujourd’hui sur le fait que j’ai vécu avec qu’une seule personne : Eric, c’est pour éviter de souffrir et être prise de remord. J’emporterais le secret sur ma famille qui est partie dans ma tombe. Je préfère porter le poids de mon amertume et de mon crime, avec ma solitude pour seule amie. J’assume mon geste avec regret et ce qui est sûr : les cicatrices de notre cœur ne se renferment
pas, elles sont moins vives qu’avant. Je me déteste encore…

Un adieu à ma vie d’enfant modèle, car cela ne devait pas se passer comme ça, un dernier regard vers ma maison vide, sombre éteinte de vie et de lumière. Sous cette pluie, sous ma berceuse, sous mes remords...

Adieu à mon Père, à ma Mère, pardonnez-moi. Je vous aimais. Adieu doux foyer et à mon enfance...


La souffrance que Ciela a ressenti à cause de ses actions, la renferma plus sur elle. Elle aurait voulu revoir Eric, entendre ses paroles. Quitte à partir sur une querelle. C’était froid, il n’y avait plus de chaleur, plus de lumière, plus de bruit, juste un pleur silencieux, la musique que la pluie exerçait sur les endroits qu’elle touchait aux alentours. Juste et seulement ça.

A ce moment, mon cœur était tel qu’une goutte de cette pluie qui tombait. Mais le chemin que je devais parcourir pour toucher le sol était loin à des années... Je savais qu’un jour ou l’autre, je toucherai le sol, ou je m’écraserai sur un obstacle. Tôt ou tard, mes erreurs, remords, me rattraperont, mais quand ? Je les attends toujours, où ce sont eux qu’ils attendent que je sois épuisée, sans doute. J’ai parcouru tant de chemin, vu tant de choses…

Elle planta l’épée ensanglantée sur le seuil de la porte, pour qu’Eric puisse la récupérer. Ou-est-ce une façon de … hum … Seule Ciela sait la vérité, ça sera à elle de le dire pas vrai ? Mais bon … Elle n’est pas décidée à en parler. Elle préfère taire la vérité.

Oui c’est le meilleur choix, du moins pour moi. En tout cas certaines histoires se répètent, c’est comme des batailles qui auront peut-être, non toujours lieu à cause des raisons du passé, vous allez peut-être en découvrir une ou plusieurs dans mon récit, vous le verrez bien. Je ne suis pas folle juste réaliste. Les grandes questions existentielles doivent parcourir votre tête, tout comme : vais-je rester neutre tout le temps ? Vais-je devenir une tueuse du mal et du bien ? Est-ce que je continuerai de manier une épée ? La seule chose que je peux vous dire, c’est qu’après mes adieux, mes pleures, j’ai pris le bateau direction l’île des murmures. J’ai commencé mon périple là-bas. Et vous verrez où sera la fin.

Le bateau avait une ambiance calme et détendue, entre les rires d’un couple, et les émerveillements des enfants qui voyaient les espèces aquatiques résidant en ces lieux. Ciela, était assise sur l’avant du bateau, bras croisés à attendre que le bateau arrive à destination. Les récifs côtiers et le port commencèrent à montrer le bout de leur nez.



Dernière édition par Requiem le 17/6/2009, 22:37, édité 2 fois
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Calliope
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Calliope


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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime15/6/2009, 21:07

Bonjour Requiem,
J'ai surligné les fautes Smile

J'ai beaucoup apprécié ton style de narration, c'est très innovant dans un BG


Je te souhaite un bon courage
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Requiem

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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime16/6/2009, 09:36

Merci,

Voilà normalement c'est bon.
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Lokk

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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime17/6/2009, 13:13

OK pour l'orthographe =)
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Requiem

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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime17/6/2009, 22:38

5ème scène : l'île des murmures, d'autres horizons et une vérité douloureuse.

Quand j'ai mies les pieds sur les terres de cette île. Cela m’avait impressionnée. Le climat était doux, le village était apaisant. Entre les ruines elfes qui étaient orné des squelettes d'aventuriers défunts, c'était triste, froid, humide, la bibliothèque était encore remplie de livres. Le désordre y régnait. Entre une école de magie avec ces grandes bibliothèques a donnés un mal de tête en une seconde et un hall d'entrainement de Cédric, là ou sont les garçons musclés et en armure régnaient en maître. Le phare à la sortie est du village. Mon endroit favoris de l'île était un petit coin de chute d'eau pas loin de l'obélisque de la victoire.

Ensuite j’ai décidé d’aller à Dion. Dion a été construite de la même façon que le village de l’île des murmures, car ses fondations reposes sur le carrefour, la ville c’est construit autour, l’église a été construite en hauteur à proximité de la ville.

De Dion à Giran… C’est une ville étonnement immense. Une grande place centre, avec une grande église, plus grande que Dion et celle de l’île. Giran était un peu un labyrinthe. Je me suis perdue la première fois. J’y ai fait une rencontre, avec une elfe noire. Elle se tenait sur le haut des marches.


J’étais de retour à mon ancienne ville, Gludin, dont à mes côtés : Lysandra. On a fait connaissance. J’ai rencontré le soir même une elfe, elles disaient "amie", mais pour moi c’étaient des sœurs. On a discuté énormément. Je me trouvais idiote à être la seule à boire du lait de chèvre… alors que les autres c’était de l’alcool. Enfin bref, je te laisse parler.


« Peut-être cherchait-il à vous protéger » C’est ce que Lysandra lui as-dit. La conversion était partie, petit à petit sur Eric et le passé de Ciela. La petite nouvelle tête attisait toute la curiosité des deux demoiselles. Mais elle connaissant nullement le fin mot de l'histoire.

De plus pendant notre conversation, une femme orque s’amusait à mélanger divers alcools. Elle a fini raide sur la table…


Tu as fait beaucoup de découverte en ces jours de voyage. N’empêche, cela t’a aidé à grandir ?

Oui j'y viens, j’avais fait beaucoup de découverte. Entre l’amitié, entre mes deux nouvelles amies que je trouvais magnifique et attendrissante ensemble. J’étais même un peu jalouse. Je voulais aussi une attention égale. Je me disais même qu’Eric voulait faire de même, mais il n’osait pas, car j’étais une femme et lui un garçon.

Je m’étais juré de plus retourner à Gludin. Je m’étais juré de dire : Va te faire cuire un buffalo Gludin ! A jamais ! ! Mais non. Cette taverne, j’avais décidé de la prendre comme mon foyer, comme mon lieu de retour, de repos, mon lieu de sécurité.


L’autre découverte, c’est que je n’étais pas la seule à souffrir… à avoir un passé douloureux, mais que tout individus que je croisais avaient une partie douloureuse ou de martyre. J’avais remarqué que tout le monde avait une part de bonheur, de malheur comme moi. J’étais égoïste.


Le lendemain. Après une nuit à la belle étoile. Un passage à la rivière, un petit morceau de pain en guise de déjeuner. Mais il lui manquait son petit-lait de chèvre de la taverne de Lysandra.

Le matin j’ai fait un petit tour à Gludin. Un petit tour à Giran. Puis Dion, pour finir sur le terrain des exécutions. Ca se trouve à l’est de Dion, entre Giran et Dion même. Pour aller à Giran, il faut passer par là. Je m’entraînais là-bas, sur les quelques monstres qui s’y trouvaient.

« Que les flammes de Valakas te consument. » C’est ce que tu as dit dans la taverne.

Que les flammes de Valakas me consument, oui j'ai dit ça, car mon secret était lourd, trop lourd et m'avait fatiguée moralement et physiquement. Je m'étais confié à la seule personne en qui j'avais un peu confiance : Lysandra. J'ai profité qu'on soit entre nous pour en parler. Je me suis détestée pour rien, c'était Eric le coupable, c'était pour ça que je me suis souvenue de rien, car je n'avais aucun souvenir qu'un coup venant de mon bras put tuer mes parents.


A ce moment, le cœur de Ciela, brulait, brulait d’une envie de vengeance, de dégout. Elle voulait tout détruire, détruire tout ce qui se dressait sur son chemin l’empêchant d’atteindre son but. Elle voulait devenir soudainement plus forte. La fatigue avait disparu.

Tu en fais de trop. Je savais que tôt ou tard, que mes pas iront à Gludio, la ville où tous les ratés s’y cache. Je le retrouverais, je me disais, non je m’en persuadais.


En sortant de la ferme familiale, elle découvrit non seulement la vérité, mais aussi des choses inconnues comme l’amitié, l’admiration, où encore l’amour. La chaleur d’une douce étreinte, la douceur d’un baiser. Les choses négatives comme le doute, la jalousie.

Je prenais du lait aux chèvres. Je ne tenais pas l'alcool, mais plus tard, je prie ma première bière, puis une deuxième, ma tête tournée. Un ami, que je rencontrée par hasard, qui s'avère encore une des connaissances de madame, m'a raconté que l'amour n'avait pas de sexe. C'est vrai. Il est possible que les hommes s'aiment entre eux ou encore les femmes entre elle. Qu'est-ce que ça change ? L'amour est là. J'étais timide, gênée, tout ce qu'on veut bien, à cause d'une étreinte, à cause de mon premier baiser. L'amour est beau et douloureux, car tu souffres quand la personne que tu aimes n'est pas là, mais tu revis quand elle est à tes côtés.

Ciela avait rangé sa fierté pour acheter pour payer un maître de combat, pour apprendre les arts d’un gladiateur.


J’étais vraiment douer n’empêche, j'apprenais vite ! La leçon n'a duré qu'une semaine. J'avais plus d'argent et en plus, il avait eu le cran me de dire : débrouille toi toute seule ! Le reste s'apprend dans son coin. Tsss les garçons je vous jure ! Je me permets une petite confidence, Giran était devenue ma ville favorite depuis se fameux jour. Se fameux jour oui, mais là vie m’a réservée des surprise. Quand on croit tout perdre à cause d’une dispute. Quand l’être aimé menace de me tuer pour son secret. Cela donne une cicatrice vivante, et douloureuse. Quand allais-je arrêter de souffrir ? Je ne sais pas. Quand je croyais tout perdre, croyais seule, j’ai remarqué qui était là, qui était important pour moi. La vérité est derrière le masque. C’est de toi que je parle, toi qui m’a soutenu et aimer. Toi qui es toujours là pour moi.
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Requiem

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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime22/6/2009, 01:01

6ème scène : Bonjour la mort.

(La cape que Ciela portait, remuée au gré du vent, dévoilant un masque)

Maintenant petite pause dans notre narration. C’est l’histoire d’une jeune fille qui avait souffert de son passé. Elle rencontra une personne d’où elle tomba éperdument amoureuse. Cette personne pour préserver la beauté de la jeune fille et l’avoir à jamais à ses côtés, elle lui proposa l’immortalité. La petite fille douta, ce posa des questions par la même occasion. Est-ce que je pourrais supporter le fait d’être vivante alors que tant d’autre mort ? Est-ce que je vais faire souffrir ma bien aimée si je continue ? Est-ce que notre amour mourra au bout d’une centaine d’années ? Est-ce douloureux pour devenir un être immortel ? Que vais-je devenir ou à quoi vais-je ressembler ?

Après une discussion avec cette personne, la petite fille était rassurée, elle devait maintenant prendre une décision : l’aimer sans l’immortalité. L’aimer avec l’immortalité. La jeune fille lui donna une réponse le lendemain. C’était un oui pour les deux. Malgré quelques doutes. Malgré quelques angoisses. Fort heureusement, tout l’aspect négatif disparut un peu après avoir parlé à l’homme qui se nommé « Prince ». Elle se sentait prête à vivre pour l’éternité, à oublier son passé, le laisser derrière elle. De vivre pour cette personne, pour la protéger. Elle sait que tant cette personne sera à ses côtés, elle pourrait affronter le monde. Elle n’avait plus besoin d’autre chose, rien d’autre à part qu’elle et son amour. Un amour éternel. Elle n’avait plus à se soucier d’une quelconque vengeance.

Ce qu’elle pensait :

« Nous sommes unis par le sang. Alors, il n’y a rien de plus fort pour moi comme amour. Cela dépasse le mariage, où un amour simple. Je suis à toi, corps et âme, pas pour un certain nombre d’année, mais pour toujours, pour l’éternité même après la mort. »

La personne avait l’accord pour transformer la jeune fille en être immortelle. Emmène-moi dans l’endroit que tu veux pour le faire. La fille n’y tarda pas. C’était aux chutes d’eau des anges. Elles étaient placées derrière la chute d’eau. Le bruit des chutes, cacher tout bruit. Cette chute faisait l’effet d’un voile. Les deux femmes étaient seules à seules. Dans une sorte de parfaites intimités, où il n’y aucune personne sur terre.

Dites-vous bien que la vie des êtres supérieurs est la discrétion. Ils peuvent être parmi nous en ce moment même, mais on ne le sait pas. Malgré leurs forces, ils craignent les mortelles, car ils peuvent être redoutables.

La mère apprît petit à petit chaque chose importante à sa future fille. Oui toutes les règles, de ce qui faut ou ne faut pas faire. Elle lui apprenait doucement, tendrement. Il n’y avait aucun stress, aucune peur, un calme, une confiance.

« Je vais profiter de ma renaissance, pour renoncer à mon passé. Me consacrer à toi, à ton bonheur. Et être avec toi éternellement. Je serais Rose [HRP : Fausse identité pour la protection]. Je n’ai besoin de rien d’autre à part être avec toi pour toujours. »

Son corps devint lourd à la suite de quelques choses, une fatigue lourde se faisait pesante. Son corps s’éteignît.

7ème scène :
Nouvelle vie.

Son corps était inerte. Quelque part dans un monde froid, triste, sans vie, un monde d’où elle fit vite le tourne. Une main chaude, la caressait. La fine brise. La chute d’eau. La fille refaisait petit à petit surface. Elle voyait le visage d’un ange qui lui souriait, qui était inquiet. Un ange avec des larmes aux yeux. Je ne sais plus si c’était de la joie ou une peur. Quoi qu’il en soit. La nouvelle de cette jeune était sur le point de commencer.


Après un doux baiser, elles étaient toutes deux prête à vivre pour toujours dans un monde plein de surprise, plein de haine, plein d’amour. Soyez jaloux de leurs amours, un amour qui est plus fort qu’un amour avec un simple « Je t’aime » ou encore un simple anneau. Car elles ne font qu’un. C’était douloureux sa première expérience de l’immortalité. Mais après il n’y avait plus de douleur. Voilà une histoire dans l’histoire de ma vie. Pourquoi ? Etant donné que je la trouvais intéressante, il me fallait vous la raconter.
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Lokk

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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime25/6/2009, 16:19

Bonjour,

déjà, pour tout ce qui est BG de vampirisation/démonisation, merci de les mettre dans les BGs en attente, je copierai les textes dans la section BG validé à la suite du BG original s'il est validé Wink

Ensuite, j'aimerais que tu développes la transformation: la douleur de la mort de la chair, puis la renaissance...

Voilà voilà, à ton clavier !
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MessageSujet: Re: [BG - Humain] Ciela.   [BG - Humain] Ciela. Icon_minitime

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