Mémoria Sortis
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Mémoria Sortis

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 [BG Orc] Gamalia

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2 participants
AuteurMessage
Crystale




Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 20/03/2009

[BG Orc] Gamalia Empty
MessageSujet: [BG Orc] Gamalia   [BG Orc] Gamalia Icon_minitime1/4/2009, 18:51

Et c'est parti pour le BG (désolée pour la longueur) :





Nom : Rulna/Tavel
Prenom : Gamalia/Shessnir


Age : 25
Culte: aucun


Race: orc



Description physique :


Gamalia est une orc combattante. Elevée dans la chasse et les armes, son corps porte les stigmates de ce train de vie. Elle a un regard franc, clair et l’air farouche des combattants, bien que modéré par sa propension à la bonne humeur. Elle est de taille moyenne pour une orc, possède un corps longiligne, athlétique et un certain goût pour l’habillage.


Malgré la période de sa vie ou elle vécu dans l’aristocratie, ses manières reflètent clairement sa race.


Histoire :


Mon nom est Seshnirr Rulna.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai toujours fais partie du village de Prêt-du-lac. Une bourgade dans laquelle je vivais déjà enfant. Mon père était le chef de ce petit espace, dépendant d’un clan orc en querelle depuis des années avec ses plus proches voisins humains.


J’ai grandis là-bas comme chasseuse du village, avant d’entamer ma voie vers les métiers combattants.


Je n’étais pas la meilleure, ce qui déplaisait à mon père… Bien que je pense que ce qui le gênait le plus était mon sexe plutôt que mes aptitudes au combat.



Lorsque j’avais huit ans environ, un groupe assez important d’humain vint en pourparlers de paix au village. Il était emmené par leur seigneur : Rïn de Tavelle. Je me souviens qu’à mon jeune âge, le seigneur de Tavelle m’avait impressionné. Il s’était dressé contre mon père et lui avait tenu tête malgré le pied de hauteur qu’ils avaient en écart (et je ne parle pas de la largeur).


Après quelques heures de négociations, mon père les renvoya avec force jurons et menaces, et une fois qu’ils furent hors du village, décida de mener un contingent pour les attaquer sur un coup de tête.


Bien mal lui en prit, car si le seigneur de Tavelle était venu avec seulement trois hommes pour négocier, il en avait cinquante qui l’attendaient à l’orée du village. Ils repoussèrent donc leurs assaillants sans difficulté et sans pitié.


Mon père faisait parti des victimes de cette contre-attaque.


Je dois avouer que sa mort ne me procura aucune émotion particulière. Il faut cependant insister pour ma défense que, emporté par leur victoire, le seigneur et son groupe fondirent sur notre village et rendirent au peuple orc ce que celui-ci leur faisait subir depuis des années. Dans cette confusion, je n’eu pas le loisir de penser à l’existence de mon père, pas plus qu’aux liens complexes et durs qui nous unissaient.


Mon jeune âge me permit d’être épargnée, ainsi que certains des miens. Néanmoins, contrairement aux autres, je fus emmenée comme prisonnière diplomatique, ou quelque chose qui y ressemblait. Aujourd’hui encore, je m’étonne de cet égard pour ma personne…


Alors que j’étais transporté dans une cage de bois tractée par un attelage, le seigneur approcha sa monture à ma hauteur et me regarda d’un air indéchiffrable : mépris, respect, tristesse et joie se mêlèrent à tour de rôle sur son visage sans que je saisisse pourquoi. Ses traits vifs portaient à la fois les traces d’une noble naissance et celle de l’homme qui travaille dans les champs. Les récits que mon défunt père me faisait sur les humains n’allaient pas dans ce sens, ce qui me laissa plus perplexe encore.

On m’emmena dans le fort de Tavelle, dans lequel j’eus droit à plus de luxe que ce que mon village ne m’avais jamais offert. Ainsi commença ma nouvelle vie.


Mon quotidien n’était pas déplaisant, bien qu’à des lieues de ce que j’avais connu jusqu’à maintenant.


Le matin, une femme venait me chercher pour ma toilette. Je découvris que les humains se lavaient tout les jours, même lorsqu’ils étaient propres…

Venait ensuite mon cours de lettres, ou Naïla, une douce vieille femme que j’aimais bien, m’apprenait sans succès les lettres. Je passais se cour à discuter avec la vieille femme qui avait beaucoup voyagé et trouvait en ma compagnie, l’auditoire qu’elle recherchait : je buvais ses histoires.


Le midi, je mangeais avec Rosh, le maitre d’écurie. On abandonna rapidement l’idée de me faire déjeuner avec l’aristocratie locale, mes manières archaïques dérangeaient. Rosh voyait en moi plus un animal qu’une petite fille, mais il m’aimait bien et c’était réciproque. L’après-midi, nous nous occupions des animaux, puis nous les sortions.


En fin de journée, j’avais droit à un entrainement physique avec un maitre d’arme agressif et aigri qui ne cessait de me rappeler combien d’orcs il avait
embroché au cour de différents faits d’armes. Aussi détestable et dur fut-il, je dois avouer qu’il sut adapter ses leçons à mon physique et qu’il a sut m’inculquer les rudiments du combat.


Le soir, enfin, je dinais généralement avec Rïn de Tavel, son conseiller et sa sœur. Il était manifestement le seul à souhaiter ma compagnie à table, les deux autres me regardaient manger avec un dégout manifeste en me voyant prendre les aliments à pleine mains, les ustensiles de cuisines n’étant pas appropriés pour ma morphologie et mon manque de dextérité.


Si aujourd’hui je me rends compte combien les égards qui m’étaient offert étaient déplacés au vue de ma condition, la jeune fille que j’étais alors prenait cette situation avec l’indifférence que procure l’enfance.


Ainsi passèrent les dix années qui suivirent. Bien entendu, cette monotonie fut brisée par moments. Il y eut ce jour, ou j’abattais une chèvre à coup de poing car elle avait voulut me charger (ce qui fit beaucoup rire le fils du fermier, mais beaucoup moins sont père et le seigneur de Tavel), ou encore cet autre jour ou les enfants du village commencèrent à chercher à jouer avec moi, me surnommant Shessnir-bourre-pif avant la fin de la journée. Et enfin il y eu le jour ou j’entendis cette conversation, échangée dans un couloir entre deux ménagères qui m’appris que le seigneur de Tavel avait perdu sa femme alors qu’elle accouchait de sa fille, Gamalia, laquelle mourut deux ans plus tard de la fièvre des terresnoires. J’avais alors quatorze ans, et même si je ne brillais pas par l’esprit, j’avais suffisamment vécu auprès d’humains pour comprendre ce qui motivait mon seigneur dans l’intérêt qu’il me portait. Il est évident que comparer une adolescente orc dont le physique rappelait celui du fils du fermier, à la fille du seigneur semblait absurde. Cependant, j’imaginais que Rïn avait plutôt vu en moi une orpheline, et lui était un père qui avait perdu son enfant, seul souvenir vivant de sa femme.

L’esprit humain suit parfois des chemins tortueux, cependant je sus avec certitude que tel était la vision du seigneur de Tavel envers moi.

Les années qui passèrent, je me dévouais davantage dans mes tâches sans m’en rendre compte. Si l’animalerie et l’entrainement physique ne me posèrent pas de problème, sans toutefois que je n’arrive à y exceller, la lecture fut bien plus laborieuse. La vieille Naïla, avait du parler de mon intérêt pour les études à mon seigneur, car il vint assister à mes efforts au bout de quelques cours.



C’est durant sa quatrième visite que quelque chose se brisa en moi. Je tentais d’inscrire l’alphabet sur un bout de papier de sauge, lorsque, comme souvent, mon écriture trembla et mes doigts massifs écrasèrent papier et plume. Et pour couronner le tout, le document était faux. C’est ainsi que je me retrouvais à pleurer, à ma grande honte, sur le papier… Je ne me souviens pas avoir pleuré avant ce jour, et c’est pourtant ici que mon humiliation fut suffisante pour me briser.

Rïn restait toujours distant avec moi. Il m’adressait peut la parole, mais se laissait aller, lorsque nous étions à l’abri d’un regard indiscret, à poser une main affectueuse sur ma tête, m’ébouriffer les cheveux, me faire un compliment ou autre. Ces moments étaient ceux qui me faisaient avancer.


C’est lors de mes dix-huit ans que je commençais à comprendre la précarité de la situation de Rïn. Ma présence était sa faille la plus clairement énoncée. Mais il y avait également son manque de hargne envers les clans orcs, et ce depuis qu’il m’avait recueillie. De plus en plus, les ducs et autres puissants locaux menaçaient de le renverser pour prendre sa place, se plaignaient d’être au borde de la faillite, que leur seigneur ne s’occupait plus d’eux, ou encore que le peuple était au bord de la révolte... Ce qui, je m’en rendis compte peut de temps après, était très proche de la vérité.



C’est ainsi que je fis, pour une fois, quelque chose de réussit. J’en étais depuis longtemps venue à la conclusion qu’aussi attirante soit ma vie ici, elle entravait mon seigneur. Aussi fort soit le désir que j’aie de n’être pas séparée de lui, je devais empêcher qu’il soit dépossédé de ses fonctions et ses titres. Ainsi, lors d’une promenade en sa compagnie dans les ailes désertes du fort, je profitais d’un instant d’inattention de sa part pour l’enfermer dans une alcôve à l’aide de la clé que j’avais chapardé la veille.


Sa voie me parvint au travers la lourde porte de bois.

_ Shess ? Que fais-tu ?

Au timbre de sa voie, il me sembla qu’il avait déjà comprit. Il me connaissait et avait du remarquer mon attitude ces derniers jours.

_ Désolée mais je dois aller. Pour votre bien.

Bien qu’ayant progressé, mon langage restait un peut primaire. J’attendais un instant une réponse, une explosion de colère, ou n’importe quoi. Mais seul le silence me répondit.

_ Quelqu’un vous trouvera. On dira que je suis folle, ou que j’étais agressive. Tout le monde me dédaignera et vous pourrez reprendre vos activités.

J’entendis un gémissement sourd. Je fermais les yeux et m’adossais à la porte tout en continuant, d’une voie étonnamment sûre d’elle.

_ Je vous dois tout. Je sais que je ne serais jamais aussi bien que je devrais. Mais comme ca, je vous paie ma dette. Si je peux, je vous donnerais de mes nouvelles…

Mes paroles sonnaient creux à mes propres oreilles. Cependant je n’avais pas mieux et n’étais pas douée pour les longs discours.

_ Merci… merci pour tout ce que vous m’avez apporté, donné…


Je partais sans lui laisser le temps de répondre, à grandes enjambées. Mais au loin, je l’entendis appeler :

_ Reviens Gamalia !

Le prénom de sa fille… Je fermais les yeux tout en dévalant les couloirs et en traversant le fort.



Trois semaines plus tard, je rejoignais la ville d’importance la plus proche avec l’intention de me trouver un travail et de subvenir moi-même à mes besoins. Un soldat me mit en garde contre les comportements que les orcs devaient observer en ville, mais à mon phrasé, il me sentit comme ne faisant pas partie de la ripaille de mon peuple.

_ Avant de partir, dîtes-moi votre nom et la raison de votre venue en ville.

_ Gamalia Tavel. Je viens chercher du travail.

Le garde sourit.

_ Tavel ? Il y a un seigneur qui habite à quelques semaines de marches d’ici qui porte ce nom. S’il savait qu’une orc se nomme comme lui, il vous ferait probablement enfermer.

_ Il combat les orcs ? Demandais-je innocemment.

_ Depuis peut. Il s’était retiré quelques temps, mais il à reprit ses activités. Craignez pour vous s’il croise votre route. Cependant, il est homme clément. Ses prisonniers sont bien traités parait-il.

_ Oui…

Je souris en passant devant le garde.

_ …Ils sont bien traités…








Et ouala. Le petit dessin qui va avec se trouve dans la section des réalisations graphiques.
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Ranahim

Ranahim


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MessageSujet: Re: [BG Orc] Gamalia   [BG Orc] Gamalia Icon_minitime1/4/2009, 19:49

Très bon BG !!

J'aime beaucoup, tu tourne le récit d'une manière simple mais extrêmement efficace, si bien que j'aurais aimé voir la suite !! =D

Félicitation, et je ne pense pas avoir vue beaucoups de fautes

Je valide de suite se BG qui, je me répéte, me plait beaucoup ! =)

Bravooo hul2_9
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Crystale




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Date d'inscription : 20/03/2009

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MessageSujet: Re: [BG Orc] Gamalia   [BG Orc] Gamalia Icon_minitime2/4/2009, 18:22

Bonjour et merci ranahim pour tes commentaires très encourageants.

C'est toujours appréciable de voir quelqu'un s'intéresser à ce que l'ont fait, alors c'est très sympa de ta pars.

Je voulais travailler davantage le rôle du seigneur Rïn, mais je craignais de faire trop long. En tout cas, merci d'avoir pris le temps de lire.
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MessageSujet: Re: [BG Orc] Gamalia   [BG Orc] Gamalia Icon_minitime

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