Anonyme Ssapriina

Nom: de Camille

Prénom: Ssapriina

Age: 82ans

Culte: Shilien

Caractère: Agressive avec tout le monde, sauf quand elle parle avec une femme de sa race. Elle déteste toutes races, mais reste neutre avec les commerçants. Elle déteste encore plus les mâles de sa race n'obéissant pas et manquant de respect à une de ses sœurs (femme de sa race ) ou à elle-même cela va de soit.

Descriptif: Elle aime porter des tenues courtes. Tout simplement pour provoquer toutes personnes à part les femmes de sa race.

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Douze hautes montagnes formaient un cercle parfait, un tunnel traversait la plus grande, donnant ainsi le seul chemin possible vers le Monde. Ce cercle formait une grande vallée, où les animaux, la nature et un village inconnu des cartes vivaient paisiblement.
Dans ce village où vivait approximativement trois cents habitants ayant la peau grise, possédant tous de longues oreilles.
Voila deux caractéristiques de ce peuple vivant en pleine liberté dans leur magnifique vallée.

Une famille nous intéresse plus particulièrement. Une famille des plus ordinaire, vouant un culte à la Déesse Shilien comme tout le reste des villageois.
La mère étant une des meilleures danseuses de lames de la vallée, le père, étant un magicien du Vent très expérimenté. Ils donnèrent naissance à deux magnifiques jeunes filles, née à quelques années d'intervalles.
Les deux jeunes filles furent, dès leur naissance, plongée dans une vie où la religion était un art à part entière.
Elles s'entendaient à merveille et leur complicité était sans limite.
Chacune avait un caractère et un style bien différent. Une était de nature froide, l'autre très émotive.
Leurs différences pouvaient surtout se remarquer de l'extérieur, en regardant la couleur de leurs cheveux et l'une d'elle portaient une sorte de symbole sur le front.
Une troisième choses les rapprochait l'une de l'autre. Un amour démesuré que beaucoup de villageois n'arrivaient pas à comprendre.

Pourtant, tout allait changer brusquement, les deux filles qui ne s'étaient jamais quittée, allaient être séparées.
Ne supportant plus la protection plus que possessive de sa mère, Ssapriina la plus âgée des deux sombres, décida de partir de la maison familiale et même du village tout entier.
Ysebrela se retrouva perdue entre l'envie de suivre sa sœur et celle de rester auprès de sa mère et de son père. Elle décida malgré tout de rester chez elle, pensant que sa grande sœur reviendrait vite.

Avant de partir, Ssapriina emmena sa sœur à leur endroit préféré. Une cascade où elles pouvaient se retrouver en étant sur de ne pas être vue.
On disait dans le village, que les fleurs poussant près de cette cascade, étaient éternelle.
Lors de cette dernière discussion avant le départ de Ssapriina, les larmes coulèrent sur les joues de Ysebrela, alors que la plus âgée restait impassible comme à son habitude.
La plus jeune des sœurs cueillit une des fleurs éternelle, celle-ci était d'un blanc immaculé. Elle plaça cette fleur dans les cheveux de sa sœur en lui disant que cette fleur la représenterait et qu'ainsi, jamais elle ne l'oublierait.
Ssapriina fit de même en choisissant la fleur la plus noire qui se trouvait près d'elle sans ajouter un mot.

Une année entière passe et Ysebrela restait des journées entières sur le pas de la porte où à la sortie du tunnel, attendant de voir au loin la silhouette de sa sœur revenir enfin.
Mais jamais cela n'arriva.

Depuis le départ de Ssapriina, leur mère était devenue encore plus "mère poule" envers Ysebrela et celle-ci commençait à étouffer. Elle se posait pleins de questions.
Est-ce que sa sœur lui en voulait, de ne pas l'avoir suivie?
Que faisait-elle en ce moment précis?
Etait-elle toujours vivante?

Pourtant elle connaissait la réponse à cette dernière mais elle ne pouvait pas s'en empêcher de se poser cette question qui la faisait pleurer et souffrir à longueur de journée.

Ysebrela n'en pouvait plus, elle ne supportait plus sa mère et la vie loin de sa sœur, de son amour. Elle partit de la maison sur un coup de tête sans rien emporter avec elle.
Sans argent, sans vivre.
Elle se retrouva au milieu d'une grande ville, où elle ne connaissait rien, ni personne, son ventre criant famine. Un humain fort bien vêtu s'approcha d'elle et après une petite discussion, l'invita à aller manger quelque chose. La sombre accepta sans se faire prier, après avoir copieusement mangé, elle pensait s'en aller, mais l'humain n'était pas de cet avis.
Il insista pour qu'elle reste encore un peu en sa compagnie. Une balade s'en suivit dans les rues de la ville, jusqu'à l'arrivée dans une petite ruelle très mal éclairée.
Ysebrela comprit aussitôt que cette petite promenade allait mal finir.
Elle remarqua une dague à la ceinture de l'homme et se mit donc à jouer les filles dociles et l'humain s'approcha, sur de lui, et de son charme qu'il disait redoutable.
L'homme commençait à se coller à elle, essayant de l'embrasser sauvagement, elle ne perdit pas de temps, prit la dague et lui mit sous la gorge.
Ysebrela sentit couler dans ses veines une sensation étrange, une sensation de domination très agréable. Sous la menace de la dague, elle fit déshabiller l'humain et lui prit tout son argent avant de s'éclipser.

La jeune sombre dupa un nombre inimaginable d'hommes par la suite, il était si simple pour elle d'abuser d'eux car ils ne voyaient qu'en elle, une femme très séduisante.
C'est ainsi qu'elle récolta une très grande somme d'argent.

Plusieurs millions!

Puis tout devint plus difficile, les mois s'étaient écoulés et son visage était à présent connu, et de nombreuses personnes étaient à sa recherche. Elle décida de partir ailleurs, un homme lui avait parlé d'un bateau qui partirait bientôt pour un autre continent. Ysebrela voyait là, sa chance de s'enfuir mais se demandait si cela n'allait pas l'éloigner de sa sœur.
Après une petite réflexion, elle décida de partir quelques temps afin de se faire oublier et après cela, elle reviendrait chercher sa sœur.

Mais comment s'était passé le départ de Ssapriina?

Au contraire de sa sœur, elle avait pensé à prendre un peu de son argent de poche ainsi que quelques vivres. Elle n'était pas partie sur un coup de tête, mais après avoir réfléchit quelques semaines.
Ayant la même passion que leur père mais aimant danser comme sa mère, il ne fut pas difficile pour elle de se faire de l'argent dès son arrivée dans la ville la plus proche de la vallée. Les hommes et les femmes la payaient pour danser dans leurs soirées privées, pendant les fêtes et d'autres occasions.

Elle n'eut aucuns problèmes du même genre que sa sœur. Les hommes n'osaient pas s'approcher, la regardant juste danser.
Elle resta presque une année dans cette ville, puis un jour, elle eu vent qu'un bateau partait pour un continent dont elle n'avais jamais entendu parlé. Ssapriina se rendit sur les quais, après avoir trouvé le bateau, elle rencontra le capitaine afin d'acheter un billet pour ces terres inconnues. Bien entendu elle s'était attendue au fabuleux refrain: "Les femmes sont interdites à bord!" "Les femmes portent malheur!"
La magicienne sourit au capitaine lorsqu'il lui exposa ses arguments.

Mais une heure plus tard, elle avait obtenu le droit de voyager sur le bateau. Elle avait promit au capitaine qu'elle ne se montrerait pas aux marins et aux autres hommes d'équipage. Cela lui serait facile, elle avait été engagée en tant que cuisinière. Oui c'était une chose que sa mère lui avait apprise et elle se débrouillait plutôt bien.

Le voyage prit trois semaines.
Durant ces trois semaines, Ssapriina n'arrêta pas de cuisiner, de faire la vaisselle, de laver la cuisine tous les soirs. Elle ne s'octroyait que quelques moments de répits et encore. Mais pas une fois elle alla se plaindre.

Arrivée à bon port, elle se rendit au village sombre, ayant besoin d'une chambre afin de se reposer. Mais une curiosité grandit en elle, celle-ci se rendit donc dans une ville nommée Giran, que lui avait conseillé un sombre dans l'hôtel.
Elle n'y resta pas longtemps, détestant cette ville remplie d'humains, d'orcs et d'elfes.
Elle se rendit dans une autre ville que l'on nommait Gludio


Une rencontre, des retrouvailles, le bonheur revenu.

Elle se rendit aux ruines du désespoir, aux alentours de cette ville.
Arrivée sur les lieux, avant de combattre, elle s'arrêta un instant devant le premier monstre qui croisa son chemin.
Elle leva la tête vers le ciel, joignant ses mains au milieu de sa poitrine, commençant à murmurer des paroles pour sa Déesse.
Un "hummm" retentit.
Cette voix, ce ton.
Malgré tout, elle continua sa prière, continua de fixer le ciel.
La voix d'une jeune femme, la même voix, retentit à nouveau.

-Voix: *sombre* Je ne pensais pas rencontrer quelqu'un dans ces ruines.

Ssapriina, ayant finit sa prière, se retourna enfin pour fixer la personne qui venait de parler.
Ysebrela découvrit le visage de la personne en face d'elle. Il n'y avait aucun doute.

Ysebrela:*sombre* Est...Est ce toi? *les larmes aux yeux*.

Ssapriina eut comme un flash, le moment où elles s'étaient données une fleur devant la cascade**regardant les cheveux de cette femme en face d'elle et apercevant la fleur noire.*

Ssapriina reste calme malgré l'évidence même.

Ysebrela: *sombre* Puis-je savoir votre nom dame? *demanda-t-elle afin d'être sur.*

Ssapriina: *sombre* Appelez moi Ssapriina.

Ysebrela: *sombre* Je..je, nous nous retrouvons enfin...

Ssapriina: *sombre* Normalement après avoir donné votre nom à quelqu'un, la personne en face se présente. *d'un ton ferme*

Ysebrela: *sombre* Je m'appelle Ysebrela

Afin de ne plus avoir de doute, doutant sur un détail, Ssapriina ajouta

Ssapriina: *sombre* Que Shilien soit priée pour t'avoir gardée en vie.

Aussitôt, elle joignit ses mains au milieu de sa poitrine, voyant que Ysebrela fit de même, elles fixèrent en même temps le ciel, d'un regard identique, d'un regard d'Amour.

Ysebrela: *sombre* Grâce à notre Déesse, nous nous sommes retrouvées.

Ssapriina: *sombre* Que nos forces, notre bonheur et notre amour soient la récompense envers notre Déesse.

Elle se fixèrent quelques secondes, puis Ssapriina ouvrit les bras et sa sœur vint se blottir dedans. Les deux sœurs, enfin réunient, chassèrent pour fêter cela.