Kelya

Race: Kamael

Sexe: Féminin

Nom: Kelya

Traits caractéristiques: Kelya n'a pas réellement de caractéristiques la différenciant beaucoup de ses congénères. Elle est soignée, maniaque même, et demande autant aux autres qu'à elle-même. Elle ne supporte pas d'échouer. Son attachement vis à vis des gens est relatif: elle affectionne ceux qui lui apportent savoir et progrès, mais ignore ce qu'elle considère comme étant le commun des individus, ne s'abaissant pas ou peu à leur offrir parfois ne serait-ce qu'un regard.




Kelya était une jeune personne assez intelligente pour comprendre que ses congénères avaient un rôle à jouer. Intelligente, ou peut-être juste fière. Beaucoup de ces proches ne se posaient pas tant de questions qu'elle. Un ordre était un ordre. Et un ordre est en soit un but, peu importe s'il n'est qu'une étape d'un plus grand. Dans un sens, elle comprenait cette façon de penser. Elle se disait que si rôle il y avait à jouer, alors elle le jouerait, et elle saurait. Kelya n'était pas quelqu'un d'impatient. Jusque là, elle réussissait ce qu'on lui demandait d'accomplir, et ce, sans perdre trop de temps. Bien sûr, on ne lui avait jamais demandé un exploit. Mais, selon elle, il n'y avait pas de hiérarchisation des ordres. Un ordre, quel qu'il soit, était un ordre. Tuer un loup ou tuer un dieu, peu importe, l'important était de réussir.

Elle fut repérée très tôt par des formateurs. Entraînée depuis toujours, ou du moins, du plus loin qu'elle puisse se souvenir, elle avait basculé dans un univers tout autre. Ces formateurs avaient pour but de former de jeunes combattants à l'apprentissage de ceux qu'ils nommaient "les Autres". Kelya ignorait ce qu'on attendait d'elle, mais c'était une fierté que de répondre présente à leur proposition. Elle se lança donc, accompagnée d'autres apprentis, dans cet apprentissage.

Chacun feignait une sorte de recule par rapport aux révélations qu'on leur fit. Ils apprirent à manier différents dialectes: le Commun, c'était le dialecte connu de la plupart des Autres, était le dialecte de prédilection à tous les étudiants, ensuite on les avait séparé en groupes et le sien avait apprit le Nain. On leur avait également donné des bases écrites dans des dialectes qu'ils nommaient Elfique I et Elfique II. Leurs professeurs avait justifié l'absence d'apprentissage oral de ces dialectes car, selon eux, les recherches linguistiques n'avaient pas encore été menées à termes. On leur enseigna ensuite leurs coutumes et cultures, mais Kelya n'avait pas toujours tout saisit, notamment sur leur façon de se reproduire et cette sorte d'attachement qu'ils éprouvaient pour celui ou celle qui était chargé de cette mission avec eux. Bref, Kelya ne comprit véritablement que la dimension guerrière de la chose. La dimension théologique ne lui échappa pas non plus, bien qu'elle eu du mal à imaginer le concept même de leurs dieux.
On la rassura en lui disant qu'ils apprendraient sur le tas, mais qu'il faudrait être prudent pour ne pas pervertir leurs valeurs par celles des Autres, en d'autres termes, il ne faudrait pas s'abaisser à leur état de simple d'esprit et de corps.
Kelya, à la fin de son long apprentissage, en savait assez sur le continent pour y être utile. Il fut décidé que son groupe soit envoyé en mission de reconnaissance. Ils passèrent donc dix jours et onze nuits sur le sol inconnu. Ils devaient y trouver un site déjà fouillé par leurs congénères et rapatrier ensuite les quelques objets qui seraient ensuite étudiés sur leur île. La mission fut réussie, et Kelya se plut sur le continent. Elle ne rencontra pas d'Autres, mais put observer un nain, une fois. Elle n'avait pas l'autorisation de s'en approcher, ou même de se laisser voir de lui, elle ne put donc mettre à l'épreuve sa maîtrise du dialecte. Ce n'était que partie remise.

Quelques semaines plus tard, son tour était venu. Elle fut envoyée de nouveau sur le continent, cette fois pour une durée indéterminée. Elle serait chargée de prendre contact avec le groupe déjà installé sur le continent et ils définiraient pour elle un rôle.

Merci à toi, O dieu des joueurs ne faisant quasiment pas de fautes.