Sylwen

Sujet: Sylwen 7/2/2009, 16:05

Prénom : Sylwen
Nom : Elendil
Race : Elfe
Age (en années humaines): 124 ans
Alignement : Loyal bon

Sylwen a grandi dans les coutumes et mœurs elfiques les plus strictes. Son père était connu sur les terres elfiques pour ses balades et autres chants glorifiants leur déesse, Eva. Quant à sa mère, fine flèche de la haute garde elfique, se donnait corps et âme à protéger son peuple. Tous deux sont morts lors d’une bataille contre le peuple sombre 5 ans après la naissance de leur fils unique. Sylwen fut confié à l’académie Elfique.

De nature optimiste, le jeune elfe n’est pas du genre à avoir froid aux yeux. Mais de par sa culture, il n’est pas de ceux qui agissent avec témérité. Assoiffé de connaissances, il s’intéresse à tout ce qu’il l’entoure.

La bénédiction d’Eva

Edhel : Range donc cette dague Sylwen. Tu n’en auras pas besoin. Ici, nous ne risquons rien, elle veille sur nous.

Sylwen s’exécuta sur les paroles de son mentor et ami, rangeant sa dague dans sa botte.

Les 2 acolytes s’avançaient dans la forêt verdoyante. Une forêt aux sonorités bienfaisantes et féériques. Le regard de Sylwen était attiré par tout ce qui se trouvait autour de lui. Il n’avait jamais mis les pieds dans cette partie de la forêt et pourtant… Ou qu’il posa son regard, tout lui semblait familier… Il avait l’impression de pouvoir raconter l’histoire de chaque arbre, de chaque feuille. Il suivait au pas son maitre, troublé par les sensations qu’il découvrait. Il leva son bras vers Edhel pour lui attraper l’épaule. Ce dernier qui attrapa sa main et murmura :

Tu poseras tes questions plus tard mon jeune ami.

Après une bonne heure de marche Edhel s’arrêta. Il se retourna un léger sourire aux lèvres vers son compagnon. Sylwen lui rendit son sourire, comprenant les paroles de son ami lors de leur arrivée dans la forêt. Cette dernière lui ayant donné bien des réponses. Edhel sortit un drap de confection fine comme ceux que sa tendre savait si bien faire. Il l’étala à terre et fit signe à Sylwen de s’y installer à ses côtés. L’eau ruisselait non loin d’eux, leur offrant un paysage idyllique baigné d’une ambiance reposante.

Les deux Elfes restèrent là sans dire un mot des heures durant, chacun fixant l’autre, comme si parler était inutile. Leurs regards semblaient fusionner, ne formant plus qu’un. C’est pendant ces longues heures silencieuses que Sylwen fit la plus grande partie de son apprentissage. Il apprit à l’écouter, à la laisser le guider. Il savait qu’elle lui était indispensable… Il réalisa combien elle lui apportait.

Soudain, dans un sursaut Sylwen bondit sur sa gauche ! Laissant place à une dague généreusement plantée dans le sol, la même où il était assis. Étonné mais concentré, il poussa son mentor comme pour le protéger et fonça vers ce qu’il pensait être à l’origine de cet acte. Une silhouette, tapie dans un buisson voisin. Elle n’était pas spécialement cachée et laissa le jeune Elfe l’attraper. Sylwen coucha sa victime à terre avec une précision digne d’un guerrier Elfe. Mais quel ne fut pas son étonnement lorsqu’il aperçu le visage de son agresseur!

Sylwen : Garaldine ! Mais.. Mais !

Désorienté, il recula d’un pas, fixant celle qui l’avait élevé pendant des années.

Garaldine : Je te félicite Edhel, même si il avait des prédispositions, il est devenu le digne fils de sa chère mère.

Edhel : Je te remercie. J’avoue qu’il est bon élève.

Sylwen : Qu’est ce que cela veut dire ?

Sylwen ne savait plus où donner de la tête, Edhel se rapprocha de lui, posant sa main su son épaule.

Edhel : Ton apprentissage est terminé. Tu es maintenant libre. Nous avons rempli la promesse que nous avions faite.

Sylwen : La promesse ?

Garaldine : Oui mon petit, nous avions promis à ta mère de te guider si tu choisissais la voie qu’était la sienne.

Sylwen : sa voie ?

Garaldine : Celle de défenseur de notre déesse bien sur.

Edhel fit signe à l’Elfe de se taire. Sylwen était abasourdi par les paroles de Garaldine, Il n’avait jamais pensé devenir un guerrier auparavant. Bien sur ses cours avec Edhel touchaient le maniement de certaines armes de temps à autre, mais il n’avait jamais pensé les utiliser à ces fins… jamais avant aujourd’hui. C’est comme si Garaldine avait deviné ses envies fraîchement nées, avant même qu’il n’en parle à quiconque.

Sylwen : Mais… com… comment… enfin…

Edhel : Sylwen

Edhel tendit un arc vers son élève. D’un bois blanc et pure, il semblait à la fois neuf et vieux. Plein d’histoires et plein d’avenir.

Edhel : Ceci est le symbole de la force de notre peuple. Nombre de nos ancêtres, dont ta mère, ont défendu notre cause et celle d’Eva en portant cette arme. Aujourd’hui, si tel est ton désir, elle te revient.

Sylwen fixa son interlocuteur pendant plusieurs secondes avant de saisir le présent.

Edhel : sois en digne.

Le jeune Elfe inclina positivement la tête en susurrant « Eva.. ».