[BG Humain] Quinn Dexter

Quinn regardais l'elfe à ses pieds d'un air impérieux. Puis il se barra d'un sourire sadique. Ses yeux semblaient comme s'enfoncer dans ses orbites quand il prenait cette attitude, relevant encore son éclatante absence de compassion.

Quinn : Alors connard, tu ne chantes pas un requiem avant de crever ? Vas-y appelles la, appelles ta fausse déesse ! Dit il en lui crachant un énorme graillon vert-jaune au visage .

Delhure : Hé Quinn, peut être qu'il a plus de langue Ah ah !

Quinn : Ta gueule Delhure ! On peut très bien chanter un requiem sans langue. D'ailleurs, je te le prouve.

Il saisit la tête du sylvain entre ses mains et constatant une certaine résistance il lui enfonça son genoux dans le visage dans un petit rire. L'elfe, sonné comme jamais ne se débâtait plus. Quinn en profita pour lui ouvrir la bouche et lui faire tirer la langue.

Quinn : Tu vois qu'il en a une, par le Père ! Et maintenant...

L'humain assena un grand coup de genoux dans le maxillaire inférieur du pauvre Sylvain, ses dents tranchèrent net sa langue, n'accompagnant celle ci au sol qu'un flot de sang reflétant la lune argent dans la nuit.

Quinn : Et maintenant il en a plus ! Il se tourna vers Delhure en souriant puis revint a sa victime a présent bien réveillée, qui poussait des cris étouffés et se débattait mollement.
Allez, chante maintenant ! Cria t'il en accompagnant ses mots d'une baffe d'une rare violence.

L'elfe commença à « chanter » son requiem. En fait il n'était percevable dans ce quantique funèbre que des gargouillis et des toussotement provoqués par le sang qui coulait à flots dans sa gorge.
Quinn repensa alors à cette magnifique époque où lui aussi avait ressenti cette même douleur exquise. Celle qui lui avait permit de lui montrer sa voix, qui libéra son serpent pour accomplir l'œuvre du Père : Faire tomber la nuit sur le monde.

Quinn a cette époque n'était qu'un bête voyou juvénile, qui œuvrais au sein de son petit village de fermiers plus abrutis que les autres et de leur femmes toute aussi inintéressante que peut appétissantes. Ses journées se caractérisaient par le vol de plantations, divers légumes qui n'auraient jamais été a la portée de sa pauvre famille (Ce qu'il pouvais détester ses connards de parents pour ça). La torture des animaux, notamment ceux des pâturages. Qu'il aimait les entendre bêler et meugler, impuissants à ses coups de couteau rouillé. Le racket des enfants du village faisait parti de ses activités. Il n'appréciais aucun de ces sale gosses, tous des idiots qui vouaient leur vie a poursuivre un rêve a la con. « Maman je veux devenir chevalier. Et moi prêtre d'Einhasad ».

Quinn avait donc un avenir certain en agissant ainsi : Prisonnié promis a la potence a Quatorze ans, futur défoncé aux diverse drogues que l'ont peut trouver dans les villages de bouseux. Ou encore, homme mort, non identifié, retrouvé dans un caniveau empli de purin. Les gardes ne se gêneraient même pas pour en sortir son cadavre.

Puis, un beau jour de pluie, son avenir déjà tout tracé fut chamboulé.
Un homme ou une femme, qu'est ce qu'il en avait à foutre, l'avait approché dans une toge noire qui ne laissait rien paraître de son visage, comme s'il était masqué par des ombres surnaturelles. Sans dire mot il saisit Quinn et lui plaqua un vélin trempé d'un liquide a l'odeur étrange sur le visage. Son monde se brouilla autour de lui. Il ferma les yeux, frustré d'avoir perdu aussi facilement.

Quinn se réveilla en sursaut, ce rapide mouvement lui vrilla le crane. Il tenta d'apposer ses mains sur sa tête pour la saisir mais il se rendit compte qu'il ne pouvait pas bouger ses mains, ni ses pieds par ailleurs. Il releva la tête pour constater qu'il était enchainé a une sorte d'autel sacrificiel maculé de sang et de divers restes d'organes nécrosés. Quinn resta la, sous le choc, ne réagissant a plus rien de commun, perdant toute perception du temps. Au fond de lui une lueur de tristesse pleurait son état présent, son âme d'enfant lui disait qu'il allait mourir dans d'atroce souffrances dans ce lieu sordide. Cependant son rationalisme fanatique repris le dessus et s'empressa de botter le cul de son âme d'enfant, la reléguant a un simple gémissement a peine audible au fond de son cerveau.

Ce ne fut qu'après ce qui paressait être une petite éternité qu'un bruit se fit entendre dans la pénombre. L'homme ou la femme en toge noire entra dans la nef (car il lui semblait qu'il était dans une église) puis arrivé à un mètre de lui, releva sa capuche noire.
Quinn dévisagea cette personne pendant quelque secondes puis se barra d'un rire névrotique.

Quinn : Ah ah putain ! C'est la meilleure ! J'ai été enlevé par un homme femme !

L'androgyne sourit a sa remarque puis lui décocha un vif coup de pied au visage, le calmant net.
Le sang suinta du nez de Quinn, tapissant le sol d'une énième couche d'hémoglobine (et de divers autre substances dont on ne précisera pas la présence).

Androgyne : Tu m'as l'air d'être un petit malin toi, peut être pourrais tu être utile au Père... Enfin, c'est pas avec cette attitude ridicule que tu vas réussir a t'en sortir. Il va falloir t'entrainer... Quoi de mieux que l'entrainement physique et moral ? Dit elle en souriant plus amplement encore.

Quinn écarquilla les yeux en voyant entrer un jeune homme de son age, de plus forte musculature que lui, il semblait bomber fièrement le torse tout en s'approchant. Il tenait dans sa main gauche une sorte de fouet fait de petit triangles de métal rouillé. La seule vue de cet objet lui arracha un frisson dans le bas de l'échine.
L'androgyne claqua des doigts et l'homme se déshabilla aussitôt.

Androgyne : Ah au fait, dit « il » avec une certaine indifférence empreinte d'un sentiment hautin. Je m'appelle Banneth.

« Il » sorti de la nef pour rejoindre son saint des saints, en refermant la porte derrière « lui » les coups de fouets commencèrent.

Cela faisait maintenant deux maudite semaines que Quinn était dans cette foutue église, si on pouvait encore appeler ce taudis ainsi. Il recevait sa ration quotidienne de coups de fouets et de boutoir dans le derrière avec une régularité qui frisait l'acharnement. Cet enfoiré de type musclé s'en donnait a cœur joie ! Mais Quinn prenait son mal en patience, il comprenait la philosophie de Banneth a présent. La vengeance est un plat qui se mange glacé, et ce plat la a la meilleure saveur du monde, car c'est celui que l'ont attend depuis DEUX PUTAINS DE SEMAINES !
Au bout d'une semaine supplémentaire Banneth revint le voir avec un fin sourire sur les lèvres. Étrange, Quinn aurait juré qu'il s'agissait a présent d'un homme. « Elle » avait maintenant les cheveux cours, un visage plus carré et une voix plus grave... Dans un claquement de doigts et quelque petits ordres proférés a la volée, Quinn fut détaché. Ses poignets et ses chevilles étaient creusés par les escarres et commençaient a avoir une vile teinte nécrosée. Que rêver de mieux ? Se dit-il. Son dos était en aussi piteux état : les coups de fouet avec creusé dans ses chairs comme des caňons rougeâtre d'où suintais le pue. Bien que son corps se trouvait dans un si triste état, son esprit restait vif et concentré, poussé qu'il était par le désir de vengeance, rendre la pareille a cette enflure qui lui en avait fait baver pendant trois semaines !

Banneth : Alors mon petit ? Comment de sens tu ? Aurais tu envie de manger ? Boire peut être ? Je suis sure qu'un énorme morceau de viande te ferait le plus grand plaisir.

Quinn secoua mollement la tête, comme si il était au ralenti puis il posa un regard noir sur son jeune bourreau, Un sourire des plus large se matérialisa sur son visage encore recouvert d'un peut de sang coagulé.

Quinn : Je le veux. Lui. Répondit il deux octaves en dessous de la normale de sa voix.

Banneth se mit a rire, « il » venait de se rendre compte « qu'il » avait réussi a faire de Quinn l'abomination « qu'il » désirait avoir depuis le premier jour.

Banneth : Soit, je ne puis que te le confier... Après tout cet acolyte m'est inutile (petit soupire de sa part) ce n'est qu'un bon a rien. Fais en donc ce que tu veux puis rejoins moi après.
« Il » s'éloigna lentement vers sa pièce réservée, laissant Quinn avec son si désiré ex-bourreau nouveau souffre douleur.
Des que le bruit de la porte se fit entendre, Quinn sauta sur l'acolyte avec toute la douceur d'un éléphant. Nul besoin de fouet pour lui arracher les chairs. Ses ongles suffiraient amplement. Il n'avait plus qu'une chose en tête : battre le record de douleur de l'autre en moins d'une journée !

Quinn poussa lentement la porte lourdement ornée du saint des sains de Banneth tout en se curant les ongles avec les dents. Le goût cuivré dans sa bouche n'avait que peut d'importance. Lorsqu'il pénétra dans les appartements de la grande mage ce fut un choc.

La pièce contrastait en tout points avec le reste de l'église. Ici pas de poussière, pas de toiles d'araignées, pas de sang ni de souillures sur le sol. Seulement des tapis rouge faits de tissus précieux, des grand chandeliers en or massif soutenant des bougies rouges incandescentes, des tableaux dignes des plus grand maitres de l'art. Il y avait la plus de luxe qu'il n'en avait jamais vu dans sa misérable existence. Banneth était assis sur une grande chaise au long dossier droit en face d'un somptueux bureau en bois précieux.
Il lui souriait avec cet air toujours aussi étrange qui lui arrachait des frissons dans l'échine. Sans dire mot il lui intima de s'assoir sur la chaise en face de lui, ce qu'il fit sans même protester. La douleur de son dos contre le fer de la chaise le fit grimacer.

Banneth : Je suis fière de toi, tu t'es bien comporté pendant ces trois semaines. Tu as su dompter ta peur et finalement, tu as réussi a libérer ton serpent. Dit-il avec un sourire plein de suffisance.

Quinn : Mon serpent ? C'est quoi c'est conneries ?

Banneth : Ton serpent, c'est le mal qui réside en toi. Il est toujours présent en chacun d'entre nous. Mais il est endormi, tapis dans les ombres sans que personne ne puisse le percevoir, car il est trop faible. Mais le mal a l'état pur, le sadisme, le sang et la torture peuvent le faire ressurgir comme si il avait toujours était présent. C'est exactement ce que tu as du ressentir quand tu as tué cet acolyte...

Quinn : Cet état d'extériorisation ? Cette jouissance infinie lorsqu'on sent les os ses briser sous ses coups de poings désespérés ? Le goût du sang ? La vision de la mort ? Alors c'est ça le serpent...
Banneth afficha un large sourire, il avait gagné. Il le savait depuis le début. En misant sur Quinn il ne pouvais qu'être victorieux. Cet adolescent sera son atout le plus précieux dans sa quête.

Banneth : ...Oui mon enfant c'est cela. Et tu aimes cela, n'est ce pas ?

Quinn hocha la tête avec dévotion. « J'adore »

Banneth : Très bien. Dans ce cas, passe dans mon laboratoire, je vais te remettre a neuf.

Il lui indiqua une petite alcôve sur sa droite. Quinn se leva et pénétra dans cette pièce a la lumière plus forte que précédemment. Celle ci n'avait encore une fois rien a voir avec le reste de l'église. C'était une pièce toute blanche avec des tables en fer forgé. (un cadavre était sanglé a l'une d'elles, le ventre ouvert sur sa longueur, les organes déposés sur le coté. Surement un qui n'avait pas réussi le test d'entrée songea t-il.) Aux murs était accroché diverse sortes de nacelles remplies d'un liquide bleuâtre ou flottais des spécimens étranges, des sortes de mélange inter-espèces incongrus, sur la gauche une femme avec des oreilles et une queue de chat, les organes exposés à la vue de tous encore une fois. Sur la droite se trouvait dans une nacelle identique ce qui aurait pu être identifié comme des cubes de chair humaine flottant dans le liquide visqueux. Cette vision laissa Quinn totalement indiffèrent. Il s'allongea sur une table de dissection comme le lui à ordonné le grand mage et se laissa sangler a celle ci.

Les soins ressemblaient plus a une séance de torture, recoudre les plaies se faisait sans anesthésie, la désinfection des plaies a l'alcool pur. Il fallait parfois creuser la chair pour extirper les départs de gangrène. Quinn était véritablement en pièces, il ne parvenais même plus a réfléchir tant la douleur était cinglante, mais il était encore conscient, c'était ce qui comptais. Banneth refermais a présent ses plaies recousues grâce un peut de magie puis sortit de la pièce sans dire un mot, laissant Quinn contempler le plafond.

Lentement mais surement il récupérais. Se languissant de pouvoir a nouveau
bouger, de pouvoir massacrer quelqu'un. Ça lui manquais plus que tout a présent. Ses journées étaient rythmées par un acolyte qui venait lui donner a manger trois fois par jour une bouillie dégueulasse et parfois abusais de lui.
Il n'avait plus conscience de la nuit ou du jour. Il dormais a des heures totalement aléatoires manquant parfois un ou deux repas dans la journée.

Puis un jour Banneth revint le voir, et le détacha de sa table.

Banneth : Tu peux marcher ?

Quinn : Oui.

Banneth : Tu as encore mal ?

Quinn : (mensonge) Non.

Banneth : Très bien, On passe a l'entrainement alors.

Quinn le regarda sans comprendre (il se rendit compte aussi que ses formes étaient plus féminines, et qu'il a présent des seins. Putain, ce que ce type est bizarre.)

L'entrainement a proprement dit se déroulais dans l'arrière cour de l'église. Il s'agissait la de techniques de combat sommaires. Et d'un style de combat spécial qui consistait a apprendre le combat rapide mais peut puissant et le combat puissant mais peut rapide. Pour déstabiliser les adversaires et satisfaire les deux capacités de sons serpent, selon les dires de Banneth.
Au fur et a mesure que les séances avançaient, les combats devenaient plus longs, plus oppressants mais surtout de moins en moins humains. Diverse techniques consistaient a arracher le nez ou l'oreille de son adversaires avec les dents ou a lui crever les yeux. « Quoi de plus passionnant que cela ?» se répétait il quand il combattais les autres acolytes. Le soir il devait réciter les cantiques sombres du père et célébrer la messe noire. Meurtres et orgies au programme, très peux de temps de sommeil en soit.

Un an plus tard et de multiples blessures, sa première mission fut donnée Banneth elle même (il s'était décidé a garder sa forme de femme pour un temps racontait on dans le temple). Celle ci consistait a assassiner un petit prêtre de paroisse dans la ville de Floran et, « faire un exemple » dit Banneth. Il ferait équipe avec un acolyte plus jeune que lui du nom de Lawrence, le genre de type avec tout dans les muscles et rien dans la tête.


La nuit enfin tombée, ils se mirent en route vers le village de Floran,
vêtus de toges noires qui leur permettais de se faufiler dans les ombres.
Quinn et Lawrence montèrent sur le toit de la paroisse et déplacèrent quelques tuiles pour pouvoir pénétrer dans le grenier en silence. Ils descendirent ensuite lentement les escaliers menant aux quartiers des divers prêtres, aucune arme dégainée. Ils entrèrent finalement dans les appartements de leur cible. Quinn lui plaqua sa main contre la bouche et l'étouffa tandis que Lawrence lui donnais des coups de poing dans le ventre pour le vider de son air.

Quinn : C'est bon, il est dans les vapes, prends lui les jambes, moi je lui prend les bras.

Lawrence : T'a une idée de ce qu'on va faire ?

Quinn : Ouais, t'en fais pas, j'ai ma petite idée. Quinn se barra d'un regard sadique envers le prêtre.

Ils le remontère alors au sommet de l'église. Un fois en haut Quinn saisit un couteau et demanda a Lawrence de le maintenir bouche ouverte. Il glissa alors la lame dans la gorge et dans un geste qu'il doit plus a la chance a la précision il lui trancha net les cordes vocales, l'empêchant alors de crier. Celui ci se réveilla tout a coup, gigotant et couinant pitoyablement sur place. Quinn lui sourit de toute ses dents et lui planta le couteau dans la cuisse, le remontant jusqu'au bassin (et évitant de trancher l'artère fémorale). Il fit de même avec l'autre jambe, puis au bras.
Une fois rassasié de toute cette violence gratuite, il pria Lawrence de lui donner l'alcool dans son sac ainsi que de la corde.
Il lui attacha les pieds ensemble et le déshabilla totalement. Il trempa
le visage du prêtre dans l'alcool et y mit le feu, puis il lança, a l'aide de Lawrence le prêtre -dont le visage était en feu- par dessus le toit de l'église. Celui ci se ballotait comme un pendule au dessus de la porte principale.

Quinn : Ça te tente de faire cramer cette putain d'église Lawrence ?

Lawrence : Non Quinn, Banneth a dit que...

Quinn : J'emmerde Banneth ! C'est pas elle qui à dit qu'on devait laisser sortir nos serpents ?

Lawrence : Si mais... Vaut mieux pas Quinn.

Quinn : T'es vraiment qu'un chien Lawrence ! D'accord ! On va pas la faire cramer, mais je te jure, a la prochaine messe, je vais t'en faire baver ! Dit-il en pointant un doigt vengeur sur lui.

Puis finalement ils s'enfuirent tranquillement, ne pressant même pas le pas.

Lawrence par la suite raconta tout a Banneth, ayant plus peur encore de Quinn que d'elle. Il ne le sentait pas, quelque chose était trop fou en lui.
Banneth, a contre-cœur dit qu'elle prendrai des décisions envers Quinn, ce qui ne tarda pas. Quinn fut invité au bureau de Banneth pour une nouvelle mission :

Banneth : Bien Quinn, j'ai quelque chose de nouveau pour toi. Tu vas devoir me transporter cette caisse de drogues asservissantes vers le temple du père de Giran. Rien de compliqué hein ?

Quinn : Ouais, mais c'est pas le boulot de ces merdeux d'acolytes de faire çà ?

Banneth : Si, mais aujourd'hui je veux que ce soit toi qui le fasses.

Quinn : Ouais, bon, ok.

Quinn se mit alors en route pour Giran avec la caisse de drogues sur le dos, ce fut un voyage on ne peut plus harassant et long. Jusqu'à que finalement il parvienne au abords de la ville.

La, deux gardes, qui n'avaient rien a faire dans ce coin l'abordèrent.

Garde 1 : Hey toi, qu'est ce que tu portes sur ton dos ?

Garde 2 : Ah ah ! Regarde le avec sa grosse caisse sur le dos, on dirais un bossus.

Quinn se retint de justesse de lui faire manger sa langue.

Garde 1 : Allez, montre nous ce que c'est. Et plus vite que ca.

Quinn regarda longuement le garde, droit dans les yeux, comme pour sonder sa volonté puis posa lentement la caisse au sol. Le premier garde l'ouvrit et avant même qu'il ait le temps de s'exclamer, sa tête vint violemment heurter la caisse en bois, lui écrasant les os du crane.

Le second garde dégaina son arbalète dans un geste empli de professionnalisme et décocha un carreau dans le bras de Quinn, manquant de le lui arracher tant le choc fut puissant. Il dégaina ensuite sa lame, ne laissant pas le temps à Quinn de récupérer et le frappa à la nuque du plat de la lame. Celui ci sombra directement. Le jugement fut rapide et clément selon les jurés. 5 ans dans les cachots de Giran pour meurtre d'un garde de la ville et trafic de drogues.

Étrange, à ce qu'il avait entendu de cette ville, le meurtre d'un officié était puni de la peine de mort.

Enfin, il aurait tout le temps de réfléchir en prison sur la clémence de cette assistance.

Ce ne fut que deux ans plus tard qu'il comprit ce qu'il lui était réellement arrivé :

Un nouveau prisionié arriva dans la cellule. Un vieil homme de la même trempe que Lawrence, mais en moins fou aurait on dit. Il avait le regard perdu, et il n'osait jamais regarder Quinn dans les yeux.

Après maints coups de poings et insultes il se présenta comme était Delhure, un jeune humain au service du père.

La fût la révélation. Il lui expliqua qu'il avait été arrêté par la volonté de Banneth. Les gardes étaient prévenus a l'avance de sa venue et du contenu de son chargement. Comment le savait-il ? Il était lui aussi grand mage avant de se faire arrêter et lui aussi avait cette méthode pour se débarrasser des éléments « peut enclins a leur crédo ».

Quinn, outré par cette révélation passa sa rage sur les murs de la cellule, se meurtrissant les mains. Puis il se défoula sur quelques gardes qui lui sommaient d'arrêter. Une fois calmé il se jura de retrouver cette Banneth et de lui faire subir les pires tourments jusqu'à sa mort. Elle ne connaîtrais plus jamais le repos. Mais il devait prendre son mal en patience. Encore trois ans a attendre...