[Validé](BG Nain) Thorgrim Forgefeu

Apprécie particulièrement l'or et les pierres précieuses. Il est très rancunier et n’oubliera jamais un affront et tentera toujours de se faire justice. Il tient par écrit tous les griefs qu’il a à l’encontre de ceux qui l’ont déçu dans ce qu’il appelle son livre des rancunes. Il n’oublie jamais le mal qui lui est fait et tentera toujours de se venger, il n'y a rien en langue Naine équivalant au mot pardon…
Il est prompt à accorder son amitié comme son antipathie. Ils se fait rapidement une idée de celui auquel il a affaire et le juge dès le premier abord.
Il possède son propre code de l’honneur et répugne à mentir ou à trahir, considérant que la franchise et l'honnêteté comme des qualités essentielles. Il se souviendra toujours d’un service qui lui sera rendu et le remboursera quoi qu’il arrive. Ne fuira jamais devant un combat et sera toujours prêt à se battre quelle que soit la raison et sera prêt à en découdre même avec des ennemis bien supérieur en nombre et en force lorsqu’il sera agressé ou insulté.


Le Background :

Tout commença dans un petit village aux pieds des montagnes de Mithril des terres naines. Dans une humble maisonnette vivait Kazim Forgefeu et sa femme, Vanyra. C’était une famille comme les autres, à part peut-être sur un point: Vanyra allait mettre au monde un 8eme enfant. Chose extrêmement rare chez les nains, les Forgefeu en tiraient une certaine fierté.
Par une nuit que rien ne pouvait différencier de la précédente ou même de la suivante, Kazim avait fait venir les sages femmes: Vanyra allait accoucher…
Après quelques heures de « lutte », l’enfant était enfin extrait du ventre de sa mère. Il s’agissait là d’un 8eme fils, autre fierté de Kazim de n’avoir que des fils. Ils l’appelèrent Thorgrim.
Chose anecdotique ou non, lorsque la sage femme naine donna la légère fessée faisant pleurer l’enfant pour le faire respirer, on raconte que Thorgrim lui rendit la pareille d’un coup de pied bien placé. Était-ce voulu ou pas, peu importait, le fait est que Thorgrim avait déjà acquis le surnom de Rancunier…
Un proverbe dit "chaque Nain est un guerrier et dans chaque guerrier sommeille un Nain" et c’est ainsi que, tout comme ses 7 frères, Thorgrim allait être entraîné au combat. Tout comme ses 7 frères, ses parents voulaient faire de lui un chasseur ou un garde du village. Son enfance fut donc normale, du point de vue Nanesque de l’enfance biensur.
Il fut formé au port de l’armure lourde mais les nains ne sont pas des brutes d’Orcs, il suivait en parallèle un enseignement scolaire. A la fin de sa formation il savait lire et écrire, en runique tout comme dans la langue commune. On lui avait appris la langue des humains car il y avait de forte chance que durant sa vie il en rencontre quelques uns…
Il avait un poste de garde du village, mais défendre des invasions d’hommes rats et autres créatures qui hantent les plaines naines n’étaient pas sa passion. Il avait envie de voyages, de richesses, de découvertes, de rencontres, de richesses et d’un autre air à respirer que celui de cette ville où il se sentait enfermé.
Il allait aussi souvent aider le forgeron du village. La plupart des nains savent y faire un minimum armé d’un marteau contre du fer rouge mais seuls ceux qui avaient vraiment un don particulier devenaient forgeron. Le forgeron du village était un vieux nain dont le savoir devait être aussi long et broussailleux que sa barbe. Il apprenait quelques unes de ses techniques à Thorgrim, le trouvant doué pour la forge et essayant chaque soir de le convaincre de suivre une vraie formation, de devenir vraiment un forgeron…
Alléché par l’idée du changement, Thorgrim décida d’aller voir le sage du village, un nain encore plus vieux et broussailleux que le forgeron, lui demandant ce qu’il devrait choisir entre sa vie terne de garde et une vie de forgeron. Le sage le regarda intensément pendant quelques secondes. Un regard perçant, comme s’il voyait dans Thorgrim comme s’il était translucide. Il voyait en lui l’envie de voyager et de découvrir le monde. Le sage se retourna vers une immense bibliothèque. Il attrapa un gros livre, les pages étaient de fines couches de métal gravées de runes, ce livre semblait daté de l’époque où même le sage n’était qu’une pensée dans la tête de ses parents.
Ce livre parlait apparemment de tablettes mystérieuses. Un savoir perdu des géants eux-même. Personne ne savait où les trouver mais si elles existent, elles étaient les clés d’un savoir perdu. Un trésor pour n’importe qui, d’autant plus pour les nains qui avaient une réputation en matière de technologie à tenir.
Les yeux des Thorgrim reflétaient son envie, des histoires, des aventures jaillissaient dans son esprit, et le sage le voyait bien.

Le sage prit la décision d’envoyer Thorgrim s’instruire aux arts de la forge dans une plus grande ville naine. Thorgrim, rêvant d’aventures ne refusa pas, ce village n’avait plus d’attrait pour lui.
Le lendemain il alla faire ses adieux à ses parents, ainsi qu’à ses 7 frères. Il emporta peu de choses, un marteau pour sa propre défense, quelques vivres et bien entendu une maigre bourse d’Adenas.
Le voyage fut long, mais sans encombre. Il avait appris à se battre et à se cacher si le besoin s'en faisait sentir. Il arriva à la grande ville naine et trouva le Forgeron, un symbole d’une grosse enclume noire se dressait sur le bâtiment. Il fit son entrée et alla voir le forgeron, lui donnant la lettre du sage ainsi que la recommandation du forgeron de son petit village. Le forgeron en chef le regarda quelques temps et s’exclama : « voyons ce qu’on peut faire de toi… »


De nombreuses années ont passé, Thorgrim avait maintenant plus d’assurance dans sa forge et tenait déjà quelques fois un commerce d'armes qu’il avait lui-même forgées.
Mais l’envie de voyager le reprenait. Un soir sans lune il alla voir son maître forgeron pour lui annoncer son départ, qu’il ferait désormais route seul. Il ne remercierait jamais assez ce forgeron pour lui avoir tout appris, et pas non seulement la forge mais aussi l’art du commerce.

C’est ainsi que Thorgrim se lança à l’aventure, avec peut-être l’espoir de trouver ces tablettes sacrées mais surtout l’espoir de vivre de grandes choses et de devenir quelqu’un…