Nom: Shukumeitare
Prenom: Kotori
Age: 21 Ans. ( 14 ans d'apprentissage moral )
Culte: Honore ses ancêtres et les dieux avec respect.
Race: Humain
Alignement: Loyal - Bon (Comme il me plait à dire: c'est subjectif.)
Classe: Futur "Duelist".
Relations avec les autres races:
Les stéréotypes sont pour lui un manque de logique chronique, d'aucun disent donc que pour lui: la race n'apporte aucun intérêt au jugement. Etant donné qu'il fait ce qu'il dit. La réponse coule de source.
Connaissances:
- Philosophie d'ouverture.
- Littérature poétique et sémantique.
- Théologies basiques.
- Histoire globale du Monde.
- Connaissances basiques des herbes, nottament médicinales.
Qualités/Défauts/Caractère:
Certains aiment à le dire calme, posé, réfléchi, droit et ouvert d'esprit. Mais on pourrait également lui reprocher son profond goût pour la contemplation, la méditation et sa perception de l'honneur pas toujours partagée. Son manque d'accès de violence le définiront parfois comme indifférent, même si en soi il n'en est rien. Il reste par contre souvent modeste, n'étant pourtant pas peu fier de ses ancêtres, et des exemples qu'il veut suivre d'eux.
Histoire concise et synthétique d'un archétype.
D'un pourpre triste il est fait
De la justice, devenu relais
Ses ailes glacées éliment le ciel
Et son baiser ne sera pas de miel.
Le lecteur referma délicatement le livre, le déposant avec respect sur le sol tout juste ciré. On y avait disposé un parquet d'un bois doré, qui reflétait les traits du Soleil.
-
Si tu as compris la leçon d'aujourd'hui, tu peux aller te reposer.- Bien Maître.Hésitant un instant, l'élève se releva, et parcouru les quelques mètres qui le séparaient de la sortie à peine délimitée. Réajustant ses chausses il sortit, subissant avec un léger plaisir l'astre du jour qui le dardait de ses rayons.
En pleine lumière d'aucun de près ou de loin l'aurait défini de pareille sorte:
Il était plutôt grand, de taille élancée, se tenant d'une droiture militaire mais ne dégageant qu'une aura d'un presque état de désunion inter-être. Le jeune homme avait le teint assez pâle, antithèse de sa chevelure sombre, d'une couleur indéfinissable cause à la trop forte lumière.
Ne portant qu'une légère tunique grisâtre, ceint d'un bandeau de toile, tenant l'ensemble...
Mais ce qu'on retenait de ce personnage discret, si tout du moins on le remarquait malgré la nostalgie du paysage: c'était ses yeux. Des iris d'un Noir Pur, comme si on y avait insufflé la nuit elle-même. Pourtant, un regard observateur aurait pu remarquer ces reflets d'argents qui le traversaient parfois... Mais qui en ces jours funestes tient encore attention aux gens qui les entourent?
Heureusement pour lui, ce genre de questions ne le harassaient pas vraiment. La vie d'étude qu'il menait auprès de son tuteur le satisfaisait ô combien. D'autant par sa nature qu'elle était éphémère.
Il frappera sans prévenir
Rien ne le retiendra
Ni pitié ni prémices d'avenir
Pour lui est ordre et advienne que pourra.
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Hm, Kotori?- Oui maître?Le vieillard le regarda, une lueur de fierté dans les yeux. D'aussi loin qu'il se rappelle il avait toujours été là. Derrière lui, le protégeant, lui enseignant, l'entraînant. A présent il lui rendait la pareille, tentant de faire au mieux pour honorer ses ancêtres, pour rendre leur monde plus clair.
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Inutile de revenir demain, le rossignol chantera cette nuit.La remarque failli le faire vaciller. Mais il n'en montra rien, se contentant d'acquiescer en observant ce visage souriant qui disparaissait de sa vie. Une seule phrase avait suffit, ainsi on lui avait apprit les adieux. Demain il enterrait son maître, et il partirait découvrir son propre destin.
Ne fera qu'un devoir formel
Volant la vie comme la réalité
Jugement du tout d'emblée
Ainsi chantera le rossignol pour elle
Kotori retourna dans la masure qui lui servait de chambre depuis près de quatorze année, ouvrant doucement la porte et s'infiltrant dans ce vide chez lui qui respirait sa propre sobriété. Il s'agenouilla, et ouvrit son carnet avant sa prière journalière.Et la plume murmura pour lui. - Citation :
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Il est souvent difficile d'accepter ce qu'il fut décidé ô si loin. Mais nos avis là importent peu. A quoi bon tergiverser quand nul espoir n'est permis. Je ne devrai d'ailleurs pas dire ainsi, car c'est l'ordre des choses, et une erreur anéantirait toute logique... et avec elle ce que nous chérissons le plus.
Je m'en vais donc le coeur lourd mais impatient, pour découvrir cet univers que l'on m'avait justement fermé. Demain je serai un homme.
Puisse Einhasad illuminer mon chemin. Père béni me protéger de ton épée, Sainte mère me murmurer la raison dans la folie. Mes ancêtres, guidez-moi comme l'étoile me guide.
L'oiseau de mort
Ailes du destin funeste
Pourtant innocent et sans tort
Son coeur en est aussi leste.